Roman Agenouillez-vous devant moi ! chapitre Chapitre 66

— Que vas-tu faire de lui ?

Mariette a dit avec un visage inexpressif comme l’eau calme. Jordan ne lui avait pas mentionné cette affaire.

— J’ai dit, je veux qu’il meure, c’est la seule mesure pour soulager ma haine.

Guillaume a regardé sa montre et a dit :

— C’est le moment ! Boum ! Un coup de fusil, prépares-tu à lui dire au revoir !

En fait, Mariette avait rencontré Jordan tout à l’heure, et elle a su que ce que Guillaume avait dit n’aurait pas pu arriver, mais son cœur palpitait encore et ses yeux sont devenus rouges pour une raison quelconque.

— Pourquoi pleures-tu ? Tu es triste pour lui ? Après sa mort, il y a encore moi qui vais te bien traiter à l’avenir.

Guillaume a rapproché son visage hideux de Mariette. À ce moment-là, Mariette a immédiatement senti une odeur dégoûtante d’alcool, ainsi qu’une odeur malodorante comme celle sur des rebuts.

Paf !

Mariette l’a giflé. Elle l’a réprimandé avec un regard froid :

— Je n’ai jamais rencontré une personne si méprisable et sans vergogne comme toi ! Avant, même si je ne t’ai aimé pas, au moins je t’ai respecté, mais maintenant, tu es si dégoûtant !

Cette gifle a immédiatement mis Guillaume en colère et il a rugi :

— Moi, méprisable et sans vergogne ? Ce n’est pas tout à cause de toi ? Ce qui m’a fait comme ça, c’est toi ! Dis-moi ! Pourquoi Jordan est meilleur que moi ?

— Il est meilleur que toi dans tous les aspects, au moins il ne sera pas aussi méchant que toi !

Mariette s’est moquée.

— D’accord, alors je vais te montrer à quoi ressemble l’impudeur !

Guillaume a détaché sa cravate et a déboutonné rapidement sa chemise.

— Je veux aussi voir à quel point tu es sans pudeur !

Soudain, une voix est venue brusquement de leur derrière, celle qui a pris Guillaume au dépourvu. Guillaume s’est tourné pour regarder.

Sans surprise, cette personne était Jordan. Il portait un T-shirt blanc, un pantalon noir et des baskets blancs, son regard était froid comme les étoiles dans la nuit.

— Vous, vous n’êtes pas...

Guillaume a avalé et a dit. L’apparition imprévue de Jordan l’a effrayé et Guillaume s’est dessoûlé.

— Désolé de vous décevoir.

Jordan s’est approché et a détaché la corde sur les mains et les jambes de Mariette, il se sentait un peu en détresse en regardant le visage beau et affligé de Mariette.

— Pourquoi tu l’as pris au sérieux ?

Mariette a levé ses yeux rouges vers lui et l’a pincé fortement. Aux yeux de Guillaume, cette petite action des deux était si embêtante.

— Reviens-tu et quelqu’un est en bas pour t’emmener, je vais résoudre le problème ici, a dit doucement Jordan à Mariette.

Mariette a pincé ses lèvres et a jeté un coup d’œil froid à Guillaume. Puis, elle a rappelé à Jordan :

— N’en fais pas trop.

Mariette avait vu qu’il s’était battu avec les autres, alors elle a peur qu’il ait fait trop. En tout cas, la famille Passereau était l’une des quatre grandes familles, au cas où Guillaume a été blessé, ce serait un gros problème.

— Je sais comment faire, a dit Jordan.

— Tu veux aller ? Aller où ?

Guillaume lui a dit avec colère :

— Aucun d’entre vous ne peut partir !

En disant, Guillaume s’est dirigé rapidement vers la porte et l’a ouverte. Et après il a crié à l’extérieur, puis immédiatement sept ou huit sbires sont entrés.

Le chef d’entre eux n’était pas grand, légèrement tordu, et c’était Léon Calvet qui s’était battu avec Jordan dans la villa la dernière fois.

Jordan a tiré un mouchoir de la table de chevet, et a essuyé les larmes sur le visage de Mariette, puis, il a soupiré doucement et a dit :

— Bâtard impénitent.

— Mettez-le au rebut !

Guillaume a serré les dents et a ordonné aux sbires à côté de lui.

Deux secondes plus tard, les autres étaient encore silencieux. Les sbires autour de Guillaume ne bougeaient pas et deux d’entre eux semblaient encore rire, cette situation faisait inexplicablement Guillaume un peu gêné.

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