Roman Agenouillez-vous devant moi ! chapitre Chapitre 88

— Comment vous comparez-vous à ce vieil homme ?

Aaron Didier a demandé gentiment au jeune homme d’une trentaine d’années à côté de lui, un expert qu’il avait dépensé beaucoup d’argent pour faire venir de l’extérieur du pays spécialement pour l’aider.

— Je ne suis pas aussi bon que lui.

Le visage du jeune homme montrait de la honte alors qu’il disait la vérité.

— Balivernes !

Aaron Didier a gentiment crié.

Le coin de la bouche de Camille Passereau s’est recourbé en un sourire méprisant alors qu’il observait silencieusement le concours sur scène.

Bien sûr, ce n’est qu’une compétition peu impressionnante, grâce aux anciens de l’association qui l’ont prise si au sérieux qu’ils m’ont envoyé pour y participer en personne, c’est vraiment une affaire banale.

Boom !

André Boutin a enfin riposté !

Le moine martial s’est levé d’un bond et a lancé un coup de poing vers son visage, André Boutin a regardé calmement et a serré son poing pour l’accueillir, et les deux poings se sont heurtés comme un train.

Le moine martial sentit un souffle majestueux l’envahir, et soudain, tout son bras eut l’impression que les os avaient été écrasés, et une douleur aiguë se répandit rapidement dans tout son corps.

Son corps fut également catapulté à plusieurs mètres avec le souffle majestueux, et il tomba sur le ring avec fracas, ses organes internes ayant l’impression d’avoir été mal placés, se tordant de douleur.

Un goût salé lui est alors monté à la gorge.

Wow !

Une bouchée de sang a jailli et il a perdu connaissance.

André Boutin, la gagnante.

La foule sur la scène n’avait entendu parler de l’Association des Arts Martiaux Anciens que par les commérages, mais quand ils l’ont vu aujourd’hui, ils ont été stupéfaits.

André Boutin, de son côté, avait un air arrogant sur son visage alors qu’il marchait vers le bord du ring.

— Notre ancienne association d’arts martiaux n’est pas là pour le vain titre de simple champion, nous voulons juste dire à tout le monde, et au monde entier, que les artistes martiaux devraient être honorés par notre ancienne association d’arts martiaux, et notre association est ouverte pour accueillir les artistes martiaux du monde entier à rejoindre, avec des conditions bien sûr, oubliez les chats à trois pattes comme ça.

Il jeta un coup d’œil au moine martial inconscient, le regard plein de dédain, et il était clair qu’il pensait ce qu’il disait à ce stade, certain que le champion était déjà à lui.

Les spectateurs sur la scène, ayant vu ce qui venait de se passer, étaient également convaincus que le champion avait déjà été couronné ce soir.

Les gens ne pouvaient s’empêcher de penser, Camille Passereau n’avait même pas encore combattu, et ses subordonnés avaient une telle puissance de combat, à quel point devait-il être lui-même terrifiant ?

Ce n’était pas une surprise que l’Association des Arts Martiaux Anciens soit celle qui remporte la compétition de demain soir dans le ring de haut rang.

— Eh ? Plus de compétition ?

À ce moment-là, une voix aussi claire qu’une fauvette est venue du côté de l’anneau.

La foule ne pouvait voir qu’une jolie fille habillée comme une jeune fille, frappant et sautant, se précipitant sur le ring, regardant André Boutin d’un air bête, puis regardant le public sous la scène, demandant à nouveau :

— Je n’ai pas encore concouru, le combat est-il terminé ?

La scène est silencieuse alors que des centaines de paires d’yeux choqués la regardent à l’unisson.

Les yeux de Aaron Didier se sont immédiatement élargis à la vue de la jeune fille et elle a aspiré une bouffée d’air froid.

— Danielle Didier, descends ici ! Est-ce que c’est un endroit où tu peux t’amuser ?

Il s’est levé hautain et a crié, anxieux comme une fourmi sur une marmite chaude.

Aaron Didier savait que Danielle Didier pratiquait habituellement les arts martiaux, mais ses poings et ses jambes fantaisistes ne cherchaient que la mort sur le ring ! De plus, il y avait un artiste martial de sixième rang de l’Association des Anciens Arts Martiaux qui se tenait au-dessus d’elle !

Danielle Didier lui a lancé un regard dédaigneux et a levé les yeux pour regarder Su Yin :

— Tu vas toujours te battre ?

S’il n’avait pas revu cette fille à cet instant, Su Yin aurait oublié qu’il avait rencontré sur la route une telle personne qu’il avait admirée.

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Agenouillez-vous devant moi !