Roman AMOUR IRRÉSISTIBLE : le secret de M. Crépin chapitre Chapitre 46

— Ce n’est pas grave.

A ce moment, une paume de main tapote doucement l’épaule d’Eliane, avec laquelle Eliane se sent un grand soulagement.

Simon se détache de son côté, tenant un air très différent de son habituelle décontraction, on dirait que c’est un air de noble.

Il regarde Inès et dit :

— Puisqu’il n’y a aucune information pour prouver ce qui s’est passé exactement il y a deux ans, cela pourrait être faux pour quiconque le dit. En ce qui concerne ce qui s’est passé la nuit dernière, il faut qu’on le vérifie sérieusement. Dans cette vidéo, Eliane n’a jamais admis l’accord avec le garde de sécurité du début à la fin, ce qui n’exclut pas la possibilité que le garde de sécurité ait mal identifié la personne. Cette affaire est liée à la carrière d’une styliste, il ne faut absolument pas prendre de décision irréfléchie, elle doit faire l’objet d’une enquête plus claire.

— Les faits sont tous devant nous, que devons-nous encore enquêter ? dit Cécile en fumant, de plus, les règles de la prochaine compétition seront publiées aujourd’hui, il n’est donc pas juste qu’une personne comme Eliane continue à participer à la compétition !

― Tout à fait ! Si elle participe, quelle équité y a-t-il dans cette compétition ?

― On n’est jamais d’accord sur sa participation, le plus raisonnable, c’est de la refuser d’être là.

Les autres concepteurs prennent la parole les uns après les autres, dans leurs yeux existent pleins de dégoût et d’hostilité envers Eliane.

Simon jette un regard froid à Cécile, avec son teint sévère et effrayant.

Elle ne semble pas avoir de rapport avec cette affaire, mais c’est elle qui a provoqué les conflits au moment crucial.

― Madame la Directrice, qu’en pensez-vous ? Je crois que vous avez un esprit rationnel.

Simon dit en regardant Inès, avec un ton empreint d’un avertissement.

Inès est légèrement choquée, à sa place, elle est depuis longtemps une vétérante dans le monde du travail, et elle a même rencontré de nombreux gros bonnets puissants et influents, mais le jeune homme en face d’elle, lui donne également un sentiment périlleux.

Presque avec son sixième sens, elle sent qu’il ne serait pas aussi simple qu’un petit assistant.

Avec une telle personne aidant Eliane, elle hésite un peu à l’expulser de manière dictatoriale à ce moment...

― Madame la Directrice, je suis prête à coopérer avec l’enquête, tant qu’on peut me rendre justice.

Eliane se démarque avec un regard ferme et continue :

― Je peux ignorer les règles de cette compétition jusqu’à ce que les résultats de l’enquête soient connus.

C’est le plus gros compromis qu’elle peut faire.

Il ne reste qu’une semaine à la prochaine compétition. Le designe est censé prendre du temps, et avec deux jours de retard sur les règles, il se peut qu’elle ne puisse même pas avoir une bonne idée.

Sans compter qu’une enquête sur un tel sujet prendrait le plus vite deux ou trois jours, et si elle était lente, il n’y aurait pas de résultat à la fin de la compétiton.

Mais malgré cela, quelqu’un exprime quand même son mécontentement en disant :

― Elle a lu certainement les documents hier soir, même si on ne lui explique pas les règles, elle pourra préparer son œuvre elle-même en privé.

Eliane fronce les sourcils et dit :

― Je vous jure que je ne les ai pas lus.

― Il y a des preuves vidéo, et tu t’esquives quand même ! Mais qui va croire le serment que tu as fait ? dit Cécile en regardant Eliane avec moquerie.

― Toi !

Eliane crie en serrant ses dents de colère. La spécialité de Cécile, c’est de jeter la pierre.

Inès fronce les sourcils nerveusement, la situation semble maintenant mauvaise.

D’un côté, l’attitude déclarée des concepteurs et de Cécile est de chasser Eliane, et Cécile avait la puissante famille Clérico derrière elle. Mais de l’autre côté il y a cet inconnu, mais dangereux Simon, à qui elle n’ose inconsciemment pas offenser.

Alors qu’elle ne sait pas quoi faire, son téléphone sonne.

Ce téléphone est exclusif et seuls ses superviseurs le connaissent.

― Je vais prendre un appel, dit-elle au monde en dirigeant vers l’extérieur.

Son ton est respectueux :

― Bonjour, Monsieur le Président.

A l’appareil, on entend directement le ton autoritaire d’un homme :

― Tu dois garder Eliane Saunier dans la compétition de design.