Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 34

— Salaud !

Suivant le regard d’Yves, Lisa baissa la tête, et réalisa ce qu’il regardait.

Après l’avoir grondé, elle lui jeta un regard appuyé, puis l’éloigna simplement.

Cependant, les deux s’était levés à mi-chemin. Yves avait déjà la moitié de son corps en suspension en l’air. Au moment où Lisa se retira, imprévu, le grand corps d’Yves tomba sur le côté.

— Ah !

Le visage de Lisa changea de peur. Avant de se reculer, elle fit deux pas en avant pour le soutenir. Bien que Yves soit mince, ses chairs étaient très fermes et son poids était lourd. Étant pressée, Lisa se recula et avait failli tomber.

Heureusement, elle utilisa toutes ses forces et réussit à le soutenir. Mais son visage beaucoup rougit.

— Ça va ? demanda Lisa nerveusement après s’être stabilisée.

Yves n’avait probablement jamais reçu un tel traitement, son visage était pâle.

— Qu’en penses-tu ?

— Désolée, je ne l’ai pas fait exprès.

Lisa ne pouvait que s’excuser auprès de lui :

— Heureusement, tu n’es pas tombé. Je vais t’aider.

Yves pinça fermement ses lèvres fines et ne lui répondit. Il monta lentement dans le fauteuil roulant avec le soutien de Lisa.

Bien que le processus soit tortueux, Lisa poussa un soupir de soulagement en le voyant assis dans le fauteuil roulant. Elle avait le sentiment d’avoir réalisé quelque chose. Juste au moment où elle voulut tendre la main pour essuyer la sueur sur son front, son poignet était saisi par Yves.

Surprise, elle écarquilla ses yeux inconsciemment.

— Que... qu’est-ce que tu fais ?

Yves plissa les yeux qui étaient un peu méchants :

— Tes méthodes pour séduire sont vraiment excellentes. Je t’ai sous-estimée.

— Quoi ? Quand ai-je...

Après ces mots, Yves augmenta un peu la poigne, et puis Lisa tomba dans ses bras, le menton pincé par lui.

— Tu séduis d’une manière intentionnée et inconsciente, comme si tu ne le faisais pas exprès. Mais je suis très curieux, comment peux-tu être abandonnée par ton ex-mari puisque tu sais bien séduire les hommes ?

En entendant tous ces mots embarrassants, son visage était pâle, et elle se mordit la lèvre inférieure fermement.

— Je ne t’ai pas séduit.

— Non ? ricana Yves, tu as la langue trop bien pendue.

— Je n’ai pas fait ça ! le regarda Lisa obstinément, Yves Chevotet, tu dis toujours que je te séduit. Quand je te séduit ? C’est que je te séduit, ou que ta maîtrise de soi n’est pas suffisante si bien que t’es furieux dès que tu me vois ?

— ... Je n’ai pas réalisé que tu étais si éloquente. dit Yves.

La force dans sa main augmenta un peu. Lisa hurla de douleur, et fronça ses sourcils :

— Lâche-moi !

— Lâche-toi ? N’est-ce pas ce que tu veux ? Tu ne portes même pas la lingerie le matin, et tu es délibérément venue pour me toucher avec ton corps ...

Yves dit les derniers mots près de son oreille. Le souffle chaud tomba sur tout son cou, lui faisant trembler.

— Ne, ne dis pas de bêtises !

Le visage de Lisa pâlit, et elle se souvint soudainement de quelque chose.

Au début, il eut vu sa poitrine accidentellement. Plus tard, parce qu’elle avait peur qu’il tombe du lit, elle se fut avancée et l’eut serré par les épaules. À ce moment-là, les corps des deux personnes appuyaient l’un sur l’autre, ce qui probablement lui eut fait ressentir cela.

— Bah. ricana Yves, ton corps savait le plus clairement si j’ai dit des bêtises ou pas.

— Yves Chevotet, n’oublie pas notre accord.

En entendant cela, Yves fit une pause.

— Tu as dit toi-même que je n’étais pas autorisée à t’approcher, alors que fais-tu maintenant ?

Lisa leva la main, son poignet mince et blanc étant fermement saisi par Yves.

La différence de couleur de peau et de taille entre les deux bras stupéfia Yves.

Au bout d’un moment, Yves la relâcha.

— Penses-tu que je veux te toucher ? Une femme sale comme toi est la plus dégoûtante.

Et puis, Yves la repoussa. Lisa chancela et tomba à peine par terre. Elle tourna la tête avec colère et jeta un regard furieux à l’homme noble en fauteuil roulant. De nombreux griefs lui venaient au cœur, mais étaient rapidement calmés par elle-même. Elle cacha l’expression du fond de ses yeux, baissant la tête et s’éloignant.

Elle prit sa lingerie et la porta dans la salle de bain. Quand elle sortit, Yves n’était plus dans la chambre.

Pff !

Il se leva tôt le matin sans se brosser les dents ni se laver, qu’est-ce qu’il voulait faire ?