Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 36

La bonne fut stupéfaite.

— M. Yves, ce que je viens de dire, c’est la vérité. Mme Clélie a vraiment séduit M. Brunoi. Vous ne me croyez pas ?

Yves la regarda froidement.

— Sauf toi, d’autres l’ont vu ?

La bonne pensait qu’Yves la croyait et secoua la tête.

— J’étais la seule présente. Mais M. Yves, je jure de l’avoir vraiment vu.

En entendant cela, Yves souleva ses lèvres d’un air moqueur :

— C’est à dire que personne ne l’a vu à l’exception de toi et que personne ne peut témoigner pour toi.

La bonne comprit ce que Yves voulait dire :

— M. Yves, je...

— T’es jalouse ? Donc tu inventes ça ?

Il semblait que les yeux noirs d’Yves aient la capacité de pénétration, voyant directement la laideur dans son cœur. La bonne était un peu trouble comme si des secrets dans son cœur étaient révélés.

— M. Yves, je ne vous ai vraiment pas trompé. Croyez-moi.

— Oh ? ricana Yves, je ne crois pas en ma femme, mais te crois, une servante ?

— Je...

Voyant le sourire pinçant à ses lèvres, la servante commença à regretter. À l’origine, elle vit qu’Yves ignora Lisa et la considéra comme rien, alors elle osa attaquer Lisa. Elle avait pensé qu’Yves serait d’accord avec elle.

Mais elle ne s’attendait pas à qu’il réagisse comme ça.

— C’est toi qui as mouillé ses vêtements. dit-il d’un ton positif mais pas interrogatif.

La servante devint terrifiée. Pourquoiça ?

— M. Yves, je...

— Les Chevotet n’ont pas besoin d’une servante maline comme toi.

Yves leva les yeux et la regarda comme une personne morte, disant :

— Si j’entends que tu dis des bêtises à l’extérieur après, tu sais la conséquence.

Ding--

A ce moment-là, l’ascenseur arriva. Yves roula le fauteuil roulant pour partir. Les jambes de la servante se dérobèrent sous elle et elle tomba faiblement par terre.

Et ici, après être retournée et avoir changé ses vêtements, Lisa vit le costume masculin mise à l’écart.

Elle réfléchit un peu, puis le prit pour le rendre à Brunoi. Et puis, elle découvrit que le costume avait été souillé par elle. Il ne convenait pas de le lui rendre maintenant.

Donc, Lisa avait dû prendre un sac pour mettre le costume. Quand elle aurait du temps, elle le ferait laver à sec avant de le rendre à Brunoi.

Après avoir terminé ça, Lisa sortit de la maison.

Récemment, elle prit le bus pour aller au travail. Comme d’habitude, après être arrivée à la compagnie, Lisa nettoya le bureau avant de travailler.

Yves et Bastien apparurent à l’heure. Entendant le bruit, Lisa jeta un coup d’œil dans la direction d’Yves.

Son expression était froide et il l’ignora toujours.

Lisa rétracta son regard et pinça inconsciemment le stylo dans sa main.

Elle ne savait pas si elle se sentit faussement...

Yves semblait être en colère contre elle, mais pourquoi ?

C’était parce que ce qui se passait dans la chambre auparavant ? Ou à cause de Brunoi ?

Ayant la tête à l’envers, Lisa ne pensait plus et se concentra sur son travail.

Et après, elle lui rendit une fois les documents, deux fois du café, mais Yves l’ignora toujours.

Quand Lisa allait à la cantine pour manger à midi, elle entendit d’autres personnes discuter.

— Hé, vous avez entendu ? Il semble que les Chevotet aille annuler la coopération avec les Grandjean.

— Vraiment ? Pourquoi une coopération aussi importante est-elle soudainement annulée ?

— J’ai entendu dire que c’était la décision de M. Chevotet. Cela a été décidé lors de la réunion du matin.

En entendant cela, les mouvements des mains de Lisa s’arrêtèrent. Elle se demanda :

— Cela était décidé lors de la réunion dans la matinée ? Quand a eu lieu une réunion le matin ? Pourquoi je ne le sais pas ?