Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 6

Elle n’arriva pas à compter le nombre des cafés qu’elle avait préparées et elle était tellement fatiguée qu’elle avait le vertige et n’en pouvait plus. Quand elle entra de nouveau dans la salle de réunion avec un café, elle trouva qu’Yves était déjà parti.

Il disparut juste comme ça sans dire si elle réussi au test ?

Elle posa le café sur la table, se tourna et sortit.

Quand elle descendit en bas, elle vit la voiture d’Yves s’éloigner.

Et elle fut laissée seule de nouveau.

Elle aurait dû s’y attendre. se moqua-t-elle d’elle-même.

Après qu’elle marcha au bord de la route pour prendre un taxi, une voiture blanc argenté s’arrêta devant elle.

— Viens, je te ramène.

La vitre de la voiture s’abaissa, et le visage doux et beau de Brunoi se révéla.

Lisa se figea, au bout d’un moment, elle secoua la tête, disant :

— Non merci.

Si Yves la voyait monter dans la voiture, il dirait qu’elle séduisait toujour d’autres homme.

— Allez, tu as été épuisée après avoir couru pendant quelques heures. dit-il qui détacha la ceinture de sécurité et sortit de la voiture pour lui ouvrir la portière. Il était si gentil qu’il fut difficile de le refuser.

À la fin, Lisa monta dans sa voiture.

— Merci.

— Il n’y a pas de quoi. dit-il avec un sourire doux, lui rappelant, la ceinture.

Sur la route de retour à la maison des Chevotet en voiture, Brunoi ne lui poser pas trop de question et l’a déposée juste devant la porte de la maison.

Quand Lisa monta lentement à l’étage et entra dans sa chambre, elle restait toujours impressionnée par la tendresse de Brunoi.

— Ils sont évidemment frères, mais pourquoi y a-t-il tant de différences entre leur personnalité ? pensa-t-elle.

Entrant dans la pièce, elle se figea pendant quelques secondes à la vue sa valise avait été jetée par terre.

Puis elle leva les yeux et vit Yves dans la pièce.

— Qui t’a autorisée à occuper toute ma chambre avec ta valise ?

Lisa resta silencieuse pendant un moment puis s’avança pour redresser la valise et demanda :

— Pourquoi tu es ici ? Je croyais que tu ne rentres pas.

Dans la nuit de noces, il était partir avec Bastien en lui laissante seule, si bien qu’elle avait cru qu’il ne reviendrait pas.

— Mais c’est ma chambre. dit-il.

Elle se tut et se mordit la lèvre inférieure puis risposta :

— Mais je suis ta femme.

— Une femme qui se fait passer pour sa soeur ?

A l’écouter, elle ne savait pas quoi dire.

— Il semble qu’il ne me laissera pas rester dans cette pièce et, d’après ses paroles et ses actes, il est évident qu’il me déteste beaucoup, mais je ne peut partir comme ça. pensa-t-elle.

Par conséquent, elle le regarda et supplia :

— S’il te plaît, tu peux me laisser seulement un coin de cette pièce ?

— Pas question !

A l’écouter, elle pâlit, disant :

— Mais le beau grand-père le saura si je sors.

Bastien s’avança dès que Yves avait donné l’ordre.

— S’il vous plaît, Mme Maret, ne m’obligez pas à vous chasser. dit Bastien.

Elle se mordit la lèvre inférieure.

— On ne peut même pas s’arranger ? dit-elle.

Les yeux d’Yves étaient aussi sombres et profonds qu’un loup.

Après que ils s’étaient regardés pendant un moment, elle se retourna en silence et sortit avec sa valise sans oublier fermer la porte.

— Monsieur, il semble qu’elle s’est vraiment dégonflée.

Yves leva les lèvres avec dédain et dit :

— Je croyais qu’elle était persévérante, ce n’est pas le cas .

— Comme elle est faible !

— As-tu déjà envoyé quelqu’un à l’hôpital ? demanda-t-il brusquement au bout d’un moment.

Bastien pâlit, disant :

— Pas encore, je n’en ai pas encore eu le temps.

— Alors pourquoi tu reste encore ici ?

— Je vais le faire tout de suite !

Bastien sortit bientôt. En voyant Lisa rester à la porte avec sa valise, il lui jeta un regard compatissant avant qu’il ne disparût.