Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 61

Lorsqu’Yves fut entré, Lisa devint nerveuse et se mordit les lèvres car elle venait de parler de l’impuissance sexuelle d’Yves. Dès qu’elle eut dit ses mots, il apparut à la porte de sa chambre, elle douta si Yves l’avait entendu.

Comment faire s’il l’entendu ?

Ou encore, est-ce qu’il eut entendu ses mots antérieurs ? A ces pensées, Lisa pâlit et serra son drap de lit à la main.

Yves entra dans la chambre, y promena ses regards et enfin les fixa sur Lisa.

— Pourquoi la porte est verrouillée ?

A ces mots, Lisa devint immédiatement nerveuse et pâlit légèrement.

Yves cligna les yeux et avait l’air dangereux.

— Bah, cette femme est vraiment stupide, elle ne sait pas du tout comment cacher ses pensées, il suffit d’une interrogation pour la démasquer, pensa-t-il.

Julenne entendit Yves en dehors de la chambre et se dépêcha de venir expliquer pour Lisa :

— Lisa était en train de changer ses habits, donc elle a verrouillé la porte pour un moment, vous avez un problème ?

Cependant, Yves fixait ses regards froids sur Lisa tout de même comme s’il voulait tirer au clair la vérité.

Ne pouvant plus soutenir ses regards, elle baissa les yeux.

Elle n’y put rien, elle était trop agitée.

Lisa eut un problème : elle ne pouvait pas regarder les yeux d’autres quand elle mentit, or... elle serait démasquée facilement.

Il semblait que l’air fut gelé dans la chambre, la température s’abaissa une fois qu’Yves fut entré, Lisa s’asseyait là et avait l’air d’un prisonnier qui n’osait pas bouger, ce qui apitoya beaucoup Julenne qui toussa et s’approcha :

— Eh bien... Lisa est toujours une fille sensible, en plus, il n’y avait que nous deux, nous avons verrouillé la porte en raison de la sécurité. Monsieur... Chevotet ? Vous le comprendriez ?

Julenne se trouvait devant Lisa, juste en face d’Yves qui pouvait la clairement regarder.

Yves fixa la femme en face, à la différence de Lisa, elle était bien maquillée et portait des vêtements de marque, ayant des formes superbes, elle a l’air très dynamique.

Pourtant, Lisa derrière elle portait une chemise de malade claire avec son teint et ses lèvres pâles, ses cheveux désordonnés.

Vraiment un contraste frappant.

Yves rentra son regard. Au lieu de répondre à Julenne, il dit en regardant Lisa de façon froide :

— Où est Linda ?

Entendant la question, Lisa s’arrêta un peu, puis elle leva la tête et dit :

— Linda... elle est rentrée se reposer.

Yves fronça les sourcils.

— Julenne va m’accompagner aujourd’hui, en plus, je n’aurais rien de spécial à faire, donc...

Il est venu chercher Linda, pour cela, oui... Comment peut-il venu pour me voir ?

— Hein. Yves leva légèrement le menton en signe de faire quitter Bastien.

Celui-ci se sentit gêné et mit son sac sur la table :

— Assistante Maret, voilà des produits de toilette que je viens de préparer pour toi, je les mets ici, le médecin dit qu’il te faut encore deux jours en observation, donc tu dois rester à l’hôpital pendant encore deux jours.

— Oh, merci.

— S’il n’y a rien d’autre, j’en irai avec M. Chevotet.

A ces mots, Bastien poussa Yves pour quitter, après leur sortie de la chambre, Bastien n’en put plus et dit directement :

— M. Chevotet, ne sommes-nous pas venus ici pour la voir ? Pourquoi nous partons si tôt ?

Yves lui donna des regards froids :

— Il suffit de voir qu’elle est encore vivante, tu veux encore rester ?

— Mais évidemment ta question donnerait à l’assistante Maret l’impression que tu es venu pour chercher Linda, dit Bastien.