Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 9

— Qu’est-ce que vous voulez faire ? dit Lisa.

Elle voulait sortir, mais était arrêtée directement par eux.

— Non, ne me touchez pas, lâchez-moi.

Pourtant, n’ayant pas attendu qu’elle agissait, un des hommes avança et la porta sur l’épaule, se précipitant rapidement vers l’extérieur. Les autres le suivirent tout de suite.

Tout le monde sur place était stupéfait, na sachant pas ce qui se passa.

Le Groupe Chevotet.

— M. Yves, on a des nouvelles venant des hôpitaux.

N’ayant pas encore rendu compte de la situation dans la salle de réception, Bastien s’y lança directement. A ce moment-là, Yves était en train de recevoir un client très important. Interrompu par l’entrée soudaine de Bastien, il leva les sourcils mécontentement mais son air changea par ses mots.

— Quelles nouvelles ?

Bastien lança un regard vers les autres, et hocha la tête avec solennité.

Une seconde plus tard, Yves dit, indifférent :

— M. Jules, désolée, j’ai quelque chose d’important à régler. Puis je m’arrangerai pour que quelqu’un d’autre vous reçoive.

Après ces mots, sans attendre la réponse de M. Jules, Bastien avança un pas pour pousser Yves, qui s’asseyait dans le fauteuil roulant, et puis ils sortirent du bureau.

Dès la montée dans la voiture, Yves fronça les sourcils.

— Comment ? dit-il.

— M. Yves, vous m’avez demandé de prêter de l’attention aux hôpitaux, non ? Tout à l’heure, mes hommes m’ont renseigné, qu’une femme vêtue d’une manière drôle, portant un chapeau et un masque, est allée au département de gynécologie obstétrique, l’air coupable, et non accompagnée.

A ces paroles, Yves glissa les yeux, l’air dangereux.

Ce devrait être elle !

— On l’a déjà emmenée à la Villa Dragon.

— Que vous voulez faire ? Lâchez-moi !

Lisa était portée sur l’épaule de l’homme le long du chemin, le balancement lui donna le vertige, ainsi qu’une envie de vomir.

Heureusement, ils montèrent ensuite dans la voiture. Mais un peu plus tard, à l’arrivée de la destination, Lisa était de nouveau portée sur l’épaule. Ne sachant pas combien de temps le balancement durait, elle fut déposée finalement.

— C’est le kidnappage ! Ecoutez bien, je n’ai rien, n’essayez jamais d’obtenir...

Dès qu’elle vit l’homme devant elle, ses paroles ne pouvaient plus se continuer.

Elle le regardait, ne croisant pas ses propres yeux.

Yves ??!!

Pourquoi il était là ?

Derrière lui, Bastien la regardait sans expression. Et Yves, les regards ténébreux, montrait son tempérament très froid.

Seulement un regard.

Lisa s’empressa de baisser les yeux.

Heureusement, elle portait un chapeau, un masque et des lunettes, donc Yves ne pouvait pas encore la reconnaître.

Toutefois, pourquoi il envoyait les gens l’emmener ici ?

Etait-ce qu’il avait déjà rendu compte de sa grossesse ? Et alors il ne pouvait pas l’accepter ?

A ces pensées, son visage changea immédiatement !

Le fait qu’elle était remplaçante de Clélie pour l’épouser, le rendit déjà furieux. S’il dévoila sa grossesse, il la chasserait certainement des Chevotet.

A ces pensées, Lisa poussa ces gens et s’échappa.

— Allez, attrapez-la !

Vu cela, Bastien cria.

Yves regarda la figure fragile, se souvenant de ce soir-là il y a un mois. Les yeux plus sombres, il dit à voix basse :

— Ne la blessez pas.

Bastien était stupéfait mais hocha la tête en avançant.

— Faites attention, ne la blessez pas. dit-il.

Elle n’était jamais de taille à se mesurer avec ces hommes en noir qui étaient les subordonnés bien entraînés d’Yves. N’ayant pas pu courir loin, elle était attrapée.

Entravée fortement, elle lutta et se démena désespérément mais en vain.