Roman Chouchou inattendue de Maître Stéphan chapitre Chapitre 408

En entendant qu’Eloïse Bertrand parle du fait que Léopold Sourice a fait semblant d’être malade, Anne Sanchez éclate de rire et dit :

— Mademoiselle Bertrand, on s’en fiche pour quelle raison il a fait semblant d’être malade. Vous avez menti à Lucien. Donc, il est tout à fait normal qu’il soit en colère.

— Je le sais.

Eloïse continue avec un ton inquiet :

— Je sais que c’est normal que Lucien soit en colère. Mais Léopold sait qu’il a eu tort. Ils sont de la même famille, alors il ne faut pas se détester.

— D’accord, je vais essayer de convaincre Lucien pour qu’il aille voir Léopold, dit Anne après avoir réfléchi pour un moment en voyant son air inquiet.

Eloïse est contente qu’Anne soit d’accord et la remercie sans arrêt :

— Merci beaucoup, Mademoiselle Sanchez, merci vraiment…

— Ne me remercie pas.

Anne lève la main pour empêcher qu’elle la remercie et dit :

— Je vais juste essayer. Mais qu’il soit d’accord ou pas, c’est à lui de voir.

— Ce n’est pas grave. Je sais que Lucien va certainement t’écouter, dit Eloïse en secouant la tête.

Anne rit et ne dit plus rien.

Dès qu’Anne dit à Lucien qu’Eloïse est venue la voir, ce dernier réagit immédiatement fortement et tient directement l’épaule de la femme pour la regarder de haut en bas.

— Est-ce qu’elle t’a fait quelque chose ?

— Peux-tu me laisser finir ma phrase ? dit Anne d’un air impuissant.

— Vas-y.

— Elle m’a juste demandé de te convaincre pour que tu ailles voir grand-père parce que ça fait plusieurs jours qu’il n’arrive pas à manger.

Après avoir parlé, Anne le regarde et voit qu’il change évidemment de visage. Ensuite, il la lâche et se tourne, puis il dit d’un ton calme :

— Ça ne me concerne pas.

Bien qu’il le dise d’un air indifférent, Anne sait bien que son grand-père est quelqu’un de plus important que ses parents pour lui.

Donc, elle s’approche de lui et le persuade doucement :

— Lucien, c’est vrai que Léopold ne devait pas faire semblant d’être malade. Mais c’était pour ton bien. Il était obligé de faire ça en tant que grand-père qui t’aime bien…

— Pour mon bien ? Il m’aime ?

Lucien l’interrompt et se tourne vers elle. Puis, il poursuit avec un rire moqueur :

— Ce n’était pas pour mon bien, il m’a menti pour son égoïsme.

— Lucien, Léopold est âgé. Il aura des problèmes de santé s’il passe plusieurs jours sans bien manger. Veux-tu vraiment voir ton grand-père que tu aimes bien tomber malade ? dit Anne après l’avoir regardé doucement pendant longtemps.

Lucien se mord fermement les lèvres, sans rien dire.

En voyant le complexe dans les yeux de l’homme, Anne continue :

— Léopold n’est qu’une personne âgée qui est un peu têtue et il a ses principes. Mais il y a beaucoup de choses dont vous pouvez vous parler calmement. Il t’aime vraiment et voit aussi que tu es déterminé. Maintenant il ne manque que tu ailles le voir et que tu en parles avec lui. Je suis sûre qu’il va faire des concessions.

— Tu ne le détestes pas ? demande Lucien en voyant l’air sérieux de la femme quand elle le persuade.

— Non, je ne le déteste pas. Il est ton grand-père, donc il est aussi mon grand-père. Je ne vais pas le détester, répond Anne avec un léger sourire.

Elle peut aider Eloïse à le persuader de son plein gré, et peut également dire généreusement qu’elle ne déteste pas Léopold. Anne est toujours aussi gentille, ce qui lui fait l’aimer de plus en plus.

Chapitre 408 : Cette affaire n’est pas si simple 1

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