Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 11

Quentin a quitté la Villa du Valenzieu en se souvenant de ce que Jules avait dit.

« Il paraît que je suis guéri. »

A en juger par le regard et le ton de la voix de Jules, Quentin serait un imbécile complet s’il ne comprenait pas le véritable sens de cette déclaration.

Mais...

En pensant à la femme sur le lit, il ne pouvait s’empêcher d’être curieux. Jules, qui n’avait jamais prêté attention aux femmes, s’était-il vraiment entiché de cette fille ?

La fille avait une vingtaine d’années, elle n’était pas d’une beauté éblouissante, mais elle était pure et semblait plutôt douce et agréable.

Quentin n’avait toujours pas réussi à guérir l’impuissance de Jules. Il s’était inquiété pour le reste de la vie de ce dernier. Soudain, cet homme-ci était conquis par une fille et Quentin était un peu confus.

Après réflexion, il a décidé de rester calme quoi qu’il arrive. Après tout, ce n’était qu’une blague tout à l’heure et Jules lui avait jeté un regard assassin. S’il avait vraiment fait quelque chose, il serait probablement mort maintenant.

Quentin a fait la moue et a donné un coup de main au volant de sa Land Rover.

— Jules est le genre d’homme qui privilégierait la femme aux amis.

...

Jules, par contre, avait une réunion à dix heures du matin. Il a regardé l’heure et a appelé son secrétaire, Joël Boutin.

— Change la réunion de 10 heures en vidéoconférence. Je ne pourrai pas être présent à temps. Envoie-moi les documents par e-mail tout de suite.

Joël était un peu surpris, mais a envoyé les documents immédiatement. Après avoir raccroché le téléphone, il a informé les participants du changement. De temps en temps, on pouvait entendre des gens se poser des questions à voix basse dans la salle de réunion lumineuse et spacieuse.

— Pourquoi la réunion s’est-elle soudainement transformée en vidéoconférence ?

— Peut-être que M. le Président est en voyage d’affaires.

Joël était embarrassé. Depuis plusieurs années, Jules était au travail à 8h30 tous les jours et n’avait jamais été en retard ou absent, mais aujourd’hui, il allait manquer la réunion. C’était une surprise pour Joël.

Jules était dans la salle d’étude pour cette réunion. De temps en temps pendant la réunion, il a jeté un coup d’œil à l’heure affiché en bas de l’écran. Il était préoccupé par les instructions de Quentin de changer la perfusion toutes les heures.

— C’est tout pour aujourd’hui. Si vous avez des questions, venez me voir après la réunion.

Jules a terminé la réunion par un bref résumé, a éteint la caméra et a appelé Joël.

— Quand commence-t-on à recruter pour l’automne ?

Joël ne s’attendait pas à ce que son patron pose soudainement cette question. Il a immédiatement consulté son agenda.

— Le 13 de ce mois, c’est-à-dire après-demain.

Chaque année, le Cabinet J&M organisait deux sessions de recrutement, où les nouvelles recrues, soit ils étaient issus des grandes écoles, soit ils avaient déjà travaillé dans le domaine. Ils étaient tous des élites ou des talents. Les conditions de candidature étaient exigeantes, mais il y avait quand même des milliers de candidats pour seulement cinq places disponibles.

— Ajoute quelqu’un à la liste.

Joël était encore plus surpris. A l’époque, un dirigeant du Cabinet J&M avait ajouté quelqu’un à la liste des candidats et il avait été licencié juste après que Jules l’avait découvert.

Alors ça...

Joël a essuyé la sueur de son front, se sentant confus et désorienté.

— D’accord. J’écoute.

— Sara Larousse.

...

Il était maintenant une heure de l’après-midi. Sara s’est réveillée, a ouvert les yeux et s’est levée lentement du lit. Elle était un peu abasourdie quand elle a vu l’heure sur son téléphone.

Avait-elle dormi si longtemps ?

Elle avait toujours un pansement blanc sur le dos de sa main, le médicament juste à côté. Elle a enfin compris la situation actuelle et s’est souvenue des rappels matinaux de Jules.

En regardant la place vide à côté d’elle, Sara est sortie du lit et a mis ses chaussons. Après s’être lavée, elle a lentement descendu les escaliers. Il n’y avait personne au rez-de-chaussée.

— Jules ?

Elle l’a appelé.

Personne n’a répondu, était-il sorti ?

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