Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 125

Joël regarde la lumière froide dans ses yeux, son cœur frissonne, hésite encore et encore, mais ose quand même dire prudemment :

— Jules, Sara a peut-être sa propre raison, ne sois pas trop en colère, écoute-la d’abord.

Il dit ça avec tact, ce que Jules a parfaitement compris, mais il ne sait pas comment l’exprimer. L’homme marque une légère pause et hoche la tête puis entre dans l’ascenseur sans un mot.

Le numéro de la chambre est 1603, ils vivent au 16ème étage.

L’ascenseur se ferme, et il regarde les chiffres de l’écran monter un par un, son cœur bat aussi plus vite. Bientôt, après un « ding dong » qui résonne dans son tympan, il a un sentiment d’impuissance.

C’est la première fois que Time Jules en fait l’expérience. Après quelques jours de tension, il peut enfin se détendre, mais il n’arrive toujours pas à se calmer.

Avec un son « ding dong », l’ascenseur s’arrête au 16ème étage.

L’homme avance à grands pas et suit les instructions jusqu’à la chambre 1603.

Séparée par une porte, qui l’empêche de voir quoi que ce soit, mais il semble être capable de regarder à travers la porte pour voir la petite silhouette, il continue à la fixer momentanément.

Quatre jours et trois nuits d’affilée, d’innombrables heures, après un moment de recherche, de la ville J à la ville H, à travers des milliers de kilomètres, à travers deux saisons, il l’a enfin trouvée.

Les yeux de Jules sont rouges, chauds et gonflés, son beau visage montre un soupçon d’émotion, mais il la réprime rapidement.

Il prend une profonde inspiration, lève la main pour frapper la porte de trois Geoffroi. Il n’y a aucun bruit à l’intérieur.

Une seconde, deux secondes, cinq secondes...

— Bonjour, qui cherchez-vous ?

Une voix très familière traverse le panneau de la porte, une voix petite et douce. Même s’il ne pouvait pas voir son visage, il pouvait imaginer son geste maintenant.

Vraiment... comme juste en face de lui.

 Jules s’écarte, évitant habilement de se mettre à une distance que seuls les yeux d’un chat pourraient voir. Il a peur, peur que lorsqu’elle saura que c’est lui, elle l’évitera.

Personne ne répond, Sara fronce les sourcils et demande à nouveau :

— Bonjour, qui cherchez-vous ?

Dehors, c’est toujours aussi silencieux, seul un bruit de frappe à nouveau. Marie la voit s’immobiliser et s’approche pour demander :

— Qui ?

— Je ne sais pas. Personne ne répond.

— Quoi ?

Marie, qui est un peu négligente, hausse les sourcils et ne réfléchit pas beaucoup et dévisse la poignée de la porte.

Et aussi à ce moment-là, il y a une force énorme qui pousse la porte de l’extérieur. Une silhouette longue et mince apparaît à la porte.

Sara regarde le visage familier en face d’elle, ce qui la rend complètement clouée sur place. Toute sa voix reste coincée dans sa gorge, sa vue se condense. À part lui, tout ce qui l’entoure semble avoir disparu.

Le rythme cardiaque est monté en flèche en une seconde, comme si elle était sur des montagnes russes. Elle ne pouvait plus rien sentir. La seule chose qu’elle pouvait sentir, c’était l’odeur forte de la scène de l’homme.

Il porte une chemise blanche avec des manchettes autour des bras. Ses jambes droites sont enveloppées dans un pantalon, ses épaules sont larges avec une taille étroite. Même s’il ne dit rien, elle peut connaître son existence.

L’homme baisse les yeux et tombe sur le visage pâle mais tendu de la femme. Il n’y a aucune émotion dans ces yeux sombres et profonds, pas même une seule fluctuation.

Cependant, Sara sait qu’il est très en colère, parce qu’il est venu ici. Dans le monde de cet homme, il n’y a que deux options : se soucier ou ne pas se soucier. S’il ne s’en souciait pas, il ne serait pas venu ici.

Tout le monde est privé de souffle, même Sara oublie de répondre. Ce ne sont évidemment que dix secondes de plus, mais il semble qu’un siècle se soit écoulé.

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