Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 130

Sara baisse les yeux et secoue la tête de manière incontrôlée, elle s’étouffe dans sa voix :

— Je ne sais pas...

L’homme n’a jamais mentionné un mot, même s’il s’agit d’une simple explication, il ne dit rien. Il semble arrogant, mais a volontairement tout fait pour elle, même effrayé par sa culpabilité, il choisit de la cacher.

— Sara, à part toi. Je n’ai jamais vu Jules aussi torturé par une autre femme. Pour Jules, rien n’est plus mortel que ta disparition.

Joël est avec Jules depuis de nombreuses années, ce qui fait qu’il a une compréhension profonde.

Avant l’apparition de Sara, il est un bourreau de travail. Mais maintenant, il ne veut plus rien, quelle que soit l’importance de la réunion, il la repousse toujours pour la retrouver au plus vite.

Joël qui le regarde, se sent très triste.

— Jules ne sait pas comment exprimer ses sentiments. Sara, j’espère que tu seras plus compréhensive, et que tu ne te soucieras pas de...

— Je ne le ferai pas.

Sara le coupe doucement et expire,

— merci de me le dire, si tu ne me l’avais pas dit, je pourrais encore lui en vouloir.

Leur communication est trop sacrée. Il n’est pas doué pour exprimer ses sentiments, tandis que son cœur est trop fragile.

— Cette nuit-là était en effet un accident. Mais Jules ne sera certainement pas comme ça avec Julia. Je l’ai trouvée, tu pourras lui demander en personne plus tard.

Joël a peur qu’elle continue à se méprendre et s’explique à la hâte.

Comment Sara peut-elle encore mal comprendre, elle voulait juste retourner rapidement dans le service pour vérifier sa fièvre.

Après leur profonde conversation, Joël laisse un peu d’espace à Sara.

Dans la salle, tout est calme, seul l’humidificateur émet un son subtil. L’homme qui est sur le lit est pâle, sa lèvre est aussi gercée à cause du manque d’eau. Le docteur a dit qu’il ne peut pas boire d’eau maintenant, la perfusion va le soulager.

À cause de la pneumonie, sa respiration est un peu faible. Même s’il est juste allongé, il est très fatigué.

Sara se tient à côté du lit et le regarde. Plus elle le regarde, plus elle ne peut le supporter. Il semble que sa condition physique n’ait pas été très bonne récemment. La dernière fièvre ne date pas d’hier et cette Time, elle est plus grave.

La lampe à incandescence au-dessus de sa tête tombe sur son visage. Les sourcils de l’homme se tordent légèrement même quand il s’endort. Sara pense que c’est à cause de la lumière, elle se retourne alors dans l’intention de l’éteindre. Mais de façon inattendue, alors qu’elle vient de faire un pas en arrière, son poignet est saisi.

— Ne pars pas.

Une voix cassée vient de derrière, ce qui la fait claquer des pieds et tourner la tête pour regarder. Ses yeux se ferment légèrement, seule sa main avec l’aiguille la retient.

Sara sursaute, craignant qu’elle n’affecte l’aiguille, ce qui la pousse à reposer rapidement sa main sur le lit. Et quand elle est sur le point de repartir, il lui tient fermement les cinq doigts,

— Ne pars pas...

Le cœur de Sara est comme frappé de plein fouet, l’aigreur se répand dans tout l’atrium. Alors... Il est si peu sûr de lui ?

Elle s’accroupit et appuie sa tête contre sa main. D’une voix douce, elle l’amadoue :

— Je ne partirai pas, j’attendrai que tu te réveilles.

Elle le répète encore et encore, patiemment à ses côtés. Son apaisement semble fonctionner, la force de la grande main se détend progressivement, les vaisseaux sanguins ne sont plus aussi serrés.

Sara soupire de soulagement et tire la chaise d’un bras avec difficulté. Par cette simple traction, elle s’assied à ses côtés, attendant.

Time passe minute par minute, ses quelques jours d’insomnie la torturent également, il ne lui faut pas longtemps pour se pencher et s’allonger sur le lit pour dormir profondément.

Après avoir reçu la nouvelle, Marie se précipite à l’hôpital vingt minutes plus tard. Elle est trop anxieuse pour obtenir le numéro de la salle de l’infirmière, que Joël n’a pas pu non plus bloquer. C’est l’amie de Sara après tout, il n’ose pas l’offenser.

Après avoir couru jusqu’à la porte d’un seul souffle, alors que Marie veut simplement tirer la porte, sa vision passe par inadvertance à travers la bande de verre de la porte de la salle.

La main qui s’apprête à tirer s’arrête immédiatement. À ce moment, Joël accourt également :

— Marie, tu ne peux pas...

Marie lève la main pour l’arrêter sans tourner la tête. Ses yeux sont fixés sur la silhouette superposée de l’homme et de la femme dans la salle. Joël suit sa vision pour la regarder, lui aussi surpris.

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