Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 138

Le lendemain matin, Sara et Jules se rendent ensemble à l’entreprise. La petite scène d’hier soir n’affecte pas leur atmosphère. Au contraire, après s’être absentée pendant plusieurs jours, Sara est un peu mal à l’aise.

Elle reste silencieuse tout le long du trajet, inhabituellement très calme. Jules voit ses inquiétudes et la console à voix basse :

— Détends-toi, Matthieu a accueilli ton supérieur ces jours-ci.

Bien sûr, Sara sait bien qu’il va s’en occuper, mais même cela ne peut dissiper ses inquiétudes. Après tout, sa relation avec Jules dans toute l’entreprise, même dans la société actuelle, on peut dire qu’elle est bien connue, personne n’ose la déranger. Et aussi à cause de cela, elle a besoin d’autodiscipline encore plus.

Maintenant qu’elle est partie sans demander la permission, que va penser Nadine d’elle ?

Sara est très nerveuse pendant tout le trajet jusqu’à la porte de l’entreprise. Après être descendue de la voiture, elle ne prend même pas l’ascenseur avec Jules et se rend directement au bâtiment des bureaux sans dire un mot.

Dès qu’elle entre dans le bureau, les yeux de ses collègues se braquent sur elle. Face à tous ces regards, Sara sourit maladroitement :

— Bonjour à tous.

Laetitia cligne des yeux, pensant toujours qu’elle a fait quelque chose de mal, et lui fait signe en descendant des escaliers,

— Vous êtes enfin venue, nous sommes tellement occupés ces derniers temps, venez ici.

Sara s’avance, au moment où ses fesses sont sur le siège, elle est vraiment soulagée.

Laetitia regarde par-dessus sa tête et dit :

— Vous êtes enfin venue, vous n’avez pas décroché votre téléphone, et on ne peut pas non plus vous joindre, je pensais que vous aviez démissionné.

— Non.

Sara joue avec ses cheveux pour cacher sa culpabilité.

— J’ai pris un congé juste parce que j’étais un peu malade.

— Huh.

Laetitia est stupéfaite,

— Tu peux mentir aux autres mais pas à moi. Tu n’es pas du genre à sécher ton travail quand tu es malade. C’est à cause de Jules ?

Une fois qu’elle a parlé, l’expression de Sara est encore plus artificielle.

Laetitia ne veut pas la forcer et lui tend le dossier organisé :

— Ce sont les notes de la réunion récente, jette-y un œil.

— Merci, Laetitia.

Sara est vraiment touchée. C’est vraiment difficile d’avoir une amie comme elle au travail.

Laetitia fait signe que non,

— Ce n’est rien.

Après avoir sauté quelques jours, elle a beaucoup à faire, ce qui nécessite aussi un peu de Time pour le réorganiser. Sara passe toute la matinée à tout mettre en ordre. Quand elle relève la tête, le Time du déjeuner est passé. Elle comprend soudain pourquoi Jules travaille toujours au-dessus de Time.

Elle est à peine une employée ordinaire, sans parler du grand patron de l’entreprise.

Sara lève la main pour frotter son cou douloureux. Après l’avoir baissée pendant un long Time, elle est devenue un peu raide.

Le téléphone posé sur la table vibre deux fois. Elle le décroche et découvre que c’est Jules : As-tu mangé ?

Seulement trois mots, courts et concis, sans ajouter aucune absurdité.

Sara accroche légèrement ses lèvres, le bout de ses doigts tapotant joyeusement l’écran, tout comme son cœur à cet instant : Pas encore, je suis toujours occupée par le travail.

Après avoir tapé et appuyé sur le bouton d’envoi, l’icône verte n’a pas changé de couleur, pourtant derrière elle, Nadine qui revient en avance après avoir déjeuné l’appelle :

— Sara, viens ici.

Elle pose son téléphone instantanément et se lève pour la suivre.

La porte se referme et Nadine se dirige vers le canapé au milieu du bureau pour s’asseoir, puis lui indique la position en face d’elle,

— Assieds-toi.

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