Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 151

Une fois que le mot est tombé, même Jules le regarde avec une trace de surprise et de confusion dans ses yeux aigus.

Sara sent seulement que sa tête déjà chaude devient encore plus lourde,

— Matthieu, Marie est ma meilleure amie, tu ne peux pas...

A mi-chemin seulement, elle n’a pas pu continuer. Tous les deux sont ses meilleurs amis, elle est amie avec Marie depuis tant d’années, tandis que Matthieu s’est beaucoup occupé d’elle dans l’entreprise. Elle ne peut pas dire de mots durs, alors elle s’arrête.

Jules se contente de regarder son corps se balancer de manière instable. Les cinq doigts placés sur le côté de ses cuisses se serrent secrètement. Il a peur de ne pas se contrôler et de la prendre dans ses bras.

Matthieu soupire légèrement :

— Sara, c’est entre elle et moi. Je vais m’en occuper. Je sais que vous êtes les meilleures amies, mais je ne l’ai pas forcée hier soir. Les choses ne sont pas aussi compliquées que tu le penses ; j’espère que tu n’interviendras pas dans nos affaires, d’accord ?

Sara est étouffée,

— Je sais que je ne devrais pas intervenir, je n’ai pas non plus le droit de le faire, mais Marie est ma meilleure amie. Si elle n’est qu’un accident pour toi, j’espère que ça s’arrêtera.

Puisque ce qui s’est passé ne peut pas être effacé, elle ne veut pas que Marie soit blessée par cette affaire.

Avec cela, Matthieu, qui a toujours une expression calme, montre enfin une trace de vagues. Cette phrase lui dit sans doute de ne pas s’approcher d’elle puisqu’il ne l’aime pas, afin de ne pas la blesser.

Matthieu a soudain un flash-back de tout ce qui s’est passé la nuit dernière. La peau blanche et éblouissante de la femme, ses yeux à la fois passionnés et humides, y compris les yeux rouge vif sur le matelas qu’il a vu en partant...

Il y a un bref silence dans le bureau, et l’air semble se condenser. Sara retient même son souffle. Soudain, l’homme qui est assis à l’écart bouge. Sa vision regarde inconsciemment dans la direction. Jules bouge sa jambe.

Les jambes fines mais droites semblent plus solides sous son pantalon. Il titube légèrement, redresse son corps. Sa voix est froide et impitoyable :

— Puisque tu sais que tu ne dois pas intervenir, alors n’interviens pas.

Un tiers de ses mots sont des mots de colère, le reste est la vérité. C’est pour son bien. Cependant, Sara est trop en colère contre lui depuis la nuit dernière. Elle est dans un état d’hostilité totale et ne veut rien entendre, elle veut juste réfuter :

— J’ai dit qu’elle était ma meilleure amie...

Sans attendre qu’elle ait fini, Jules l’interrompt directement :

— Amie ? Tu as oublié l’affaire précédente ? Tu crois que tu es gentil avec eux, mais est-ce qu’ils apprécient ta gentillesse ?

Il veut dire quelque chose, c’est-à-dire que Julia se moque d’elle. Elle en est consciente, mais elle est aussi déçue.

Tout ce qui est du passé sera toujours une cicatrice sur son cœur. Et cette phrase vient sans aucun doute remuer le couteau dans la plaie.

Dans son cœur, c’est elle qui mérite les conséquences, tout est de sa propre responsabilité ?

Les yeux de Sara clignotent deux fois rapidement. Toutes les émotions de son cœur se sont transformées en rougissement autour de ses yeux. Elle baisse le coin de ses lèvres d’un air moqueur, mais n’arrive toujours pas à rire :

— Eh bien, j’ai trop d’affection non réciproque, es-tu satisfait maintenant ?

Après cela, Sara se retourne et part sans rien laisser, comme si cela pouvait la tuer si elle restait ici une seconde de plus.

Matthieu regarde le dos mince qui a disparu dans son champ de vision, puis tourne la tête pour demander à Jules :

— Vous vous êtes disputés ?

L’homme continue de fixer la silhouette jusqu’à ce qu’il soit coupé par la porte :

— Oui, il y a trop de choses à régler ces derniers jours. Elle a essayé de me provoquer à nouveau. La nuit dernière, elle a beaucoup bu dans le bar, mais elle est mécontente avant que je lui donne une leçon.

— Sara est encore immature. Si tu as quelque chose à dire, dis-le correctement. Ne te dispute pas avec elle, elle n’est pas un adversaire pour toi.

Jules tire ses lèvres inférieures, et son expression est tendue,

— Il y a tellement de choses à régler dans la Villa Médicis ces derniers temps, attends que ces choses se terminent.

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Femme divorcée : une irrésistible envie