Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 169

Quentin est surpris :

— Wow, tu as vraiment changé !

Comme le dit le dicton, les gens seront différents après être tombés amoureux. Il ne le croit pas, mais maintenant il en est convaincu. Est-il toujours le Jules qu’il connaît ?

Comparé aux soins que Sara donne chaque jour, à quoi sert ce visage ?

Quentin est complètement sans voix. Alors qu’il est sur le point de tourner et de partir, il s’arrête au milieu du chemin et lui suggère :

— Ne reste pas trop longtemps, le coût est élevé.

Après avoir dit cela, il lève le pied et s’en va. Sally, qui ne s’est pas remise de son reproche, est toujours debout, hébétée. Elle entend alors la voix de Quentin venant de l’extérieur de la salle,

— Sally.

Elle est choquée et se précipite dehors.

Le docteur Ken s’avance légèrement pour l’arrêter

— Je suis désolé, vous êtes grondée à cause de moi.

Sally n’a pas grand-chose à dire et ne peut qu’esquisser un sourire :

— C’est bon, on se parle plus tard.

Le docteur Ken regarde les deux personnes qui sont parties l’une après l’autre, il est un peu abasourdi. Mais comme il est ici pour une inspection, il doit quand même faire son travail et ne peut pas être affecté par ses émotions personnelles.

Il regarde le dossier médical ; il contient des informations détaillées sur ses indicateurs et ses médicaments. La pointe du stylo touche le papier, laissant une ligne de notes à la fois belles et chics.

Jules regarde attentivement l’homme. Il est intellectuel, et n’est pas vraiment grand, on pourrait savoir qu’il est médecin à cette apparence. Jules baisse les yeux et dit faiblement :

— Tu peux aimer qui tu veux, mais pas Sally, le doyen n’aime pas que les autres prennent ses affaires.

Le docteur Ken est choqué. Il ne sait pas comment il a su qu’il aimait Sally. Il a refoulé ses émotions.

Cependant, tout cela n’échappe pas au regard de Jules. Tant qu’il y a une expression ou un mouvement, il peut saisir des choses auxquelles les gens ordinaires ne peuvent pas penser.

Mais qu’est-ce qu’il veut dire en disant cette phrase ?

Ne prends pas les affaires de Quentin, tu viens de dire que... Quentin aime Sally ?!

...

La jambe de Quentin est longue, ce qui fait qu’il a un grand pas. Sally trotte presque tout le long du chemin, mais a du mal à suivre sa vitesse. Enfin, ils entrent dans le bureau. L’homme enlève son manteau blanc en marchant et le lui lance.

Sally arrive trop tard pour l’attraper et son petit visage est écrasé.

La blouse blanche n’a pas d’autre odeur, si ce n’est celle du détergent après avoir été lavé.

C’est un peu comme de la lavande, mais pas vraiment. Si vous ne le sentez pas attentivement, vous ne pourrez pas le sentir.

Quentin s’assied sur le canapé et prend la tasse posée sur la table pour la boire. En plus de la soif, c’est plutôt pour essayer d’éteindre les flammes de son cœur.

Sally se tient à l’écart et n’ose pas bouger, de peur de le provoquer à nouveau par un mouvement involontaire. Son cœur a soupiré pour d’innombrables Geoffroi. Dernièrement, son doyen a été vraiment étrange et sensible...

Cependant, plus elle reste silencieuse, plus Quentin est agaçant. La grande pièce est silencieuse, ce qui le rend un peu mal à l’aise.

Pendant un long moment, les jambes de Sally sont déjà un peu engourdies, puis elle demande à voix basse :

— Doyen Quentin, s’il n’y a rien d’autre, je vais sortir.

En une phrase, elle ne cesse de mentionner de sortir ; voulait-elle vraiment rester loin de lui ?

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