Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 190

La poche de l’intérieur de son manteau est sur le côté. Quand elle touche sa main, il y a une sensation de chaleur. On dirait un monde différent par rapport à la froideur extérieure.

Il regarde le petit visage souriant de la femme, qui révèle des dents brillantes mais soignées. Ses yeux forment une ligne ; on peut voir deux cils en éventail sur ses paupières.

Jules a l’impression qu’il a recommencé à aimer visiter le marché de nuit. Pour la bonne raison que la femme qu’il aime prend l’initiative de lui tenir la main.

Sara l’entraîne en avant, passant une intersection. Un vieil homme d’une quarantaine ou d’une cinquantaine d’années, vêtu d’une veste en coton, vend du maïs grillé. Elle s’approche et en achète un :

— C’est combien ?

— Cinq dollars.

Le vieil homme dit ça en lui en tendant un :

— C’est assez ?

— Oui.

Sara tire rapidement l’argent de sa poche. Mais elle doit lâcher sa main si elle le tire, le vieil arrogant sera contrarié.

Il sort alors un billet de dix dollars de sa poche,

— Tiens.

Le vieil homme ne le prend pas, mais dit en souriant :

— C’est trop gros, je n’ai pas de monnaie !

— Gardez la monnaie.

Le vieil homme agite rapidement la main :

— Ce n’est pas possible, je ne peux pas le prendre.

Sara retire rapidement sa main et trouve cinq dollars dans sa poche,

— Monsieur, ne le dérangez pas. Il aime faire des blagues, ha-ha...

Après avoir quitté l’étalage, ils marchent vers une autre allée, et Sara ne peut s’empêcher de le gronder :

— Pourquoi es-tu si généreux, les gens voulaient juste cinq dollars et tu en donnes dix.

Jules la suit sans rien dire. En regardant le maïs dans ses deux mains, il est particulièrement disgracieux.

Juste à cause d’eux, Sara lâche sa main.

— Je te parle, tu m’as entendu ?

Sara marque une pause et lève les yeux vers lui :

— Je sais que tu es riche, mais tu ne peux quand même pas le gaspiller.

— Compris.

Jules acquiesce docilement. Pour la première Time de sa vie, il est éduqué par une femme à économiser de l’argent et à être frugal. Ce sentiment n’est pas mauvais.

Ils marchent tous les deux dans la rue. Le maïs à moitié mangé de Sara est jeté à la poubelle par Jules. Il dit que c’est froid, mais en fait, il veut juste lui tenir la main.

Le long du chemin, il y a un stand d’art artisanal. La petite fille est une étudiante, elle sort et se met à son compte. Toutes les petites décorations sont fabriquées par elle-même et beaucoup de filles des environs en font la cueillette.

Sara jette un coup d’œil au petit serre-tête en forme de dinosaure. Il y a un strass vert incrusté dans un cadre doré, ce qui est très mignon.

Elle le pointe du doigt et lui demande :

— Combien coûte ce serre-tête ?

— Trente.

La petite fille lève la tête et lui sourit poliment, mais ses yeux balaient par inadvertance le visage de Jules et elle se fige instantanément.

Celui-ci, n’est-il pas trop beau ?

Son front est brillant, ses yeux sont profonds, son nez est aussi pointu qu’un stylo, mais il n’est pas trop saillant. Même ses lèvres sont si sexy et excellentes. Et regardez ce costume et ce manteau, est-il une star ?

La jeune fille est si jeune qu’elle n’a pas pu résister au contact visuel de Jules pendant moins de deux secondes. L’aura de ses yeux sombres est trop forte, son cœur tremble à chaque nouveau regard.

Sara lui tend le serre-tête et lui demande son avis :

— C’est joli ?

Jules y jette un coup d’œil. Ce n’est qu’un bandeau très commun, fait à la main. Le travail n’est pas particulièrement méticuleux, on peut même dire qu’il est grossier.

Tout le monde regarde son petit ami, est-elle toujours d’humeur à chercher le serre-tête ?

Jules est soudainement de mauvaise humeur. Il a l’impression d’être ignoré. Il se penche alors pour embrasser ses lèvres :

— Jolie, tu es jolie avec n’importe quoi.

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