Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 198

— Jules...

Sara est émue et ne sait pas quoi dire. Ses yeux rougissent sous l’éclat de son regard. 

— Bonne fille, ne sois pas triste.

Il tend la main et prend la boîte de repas sur ses genoux,

— Ça va être froid dans un moment, allons à l’intérieur et mangeons-la ?

Sara retient ses larmes,

— Ok.

Les deux hommes entrent l’un après l’autre dans la villa. Il n’est que huit heures, ce qui n’est pas trop tard. Angéline est habituellement à l’étage dans cette Time. Cependant, elle est assise dans le salon et regarde la télévision en ce moment.

Brigitte est occupée à travailler seule dans la salle à manger, elle ne l’accompagne pas.

En entendant le mouvement, Angeline regarde et voit que les deux reviennent ensemble. Son regard s’assombrit un peu, mais elle s’avance tout de même chaleureusement :

— Jules, tu es de retour.

Après avoir terminé, elle regarde Sara et lui dit poliment mais perfidement :

— Toi aussi, Sara.

— Oui.

Sara n’est pas de bonne humeur et ne veut pas parler davantage, puis regarde Brigitte qui s’approche :

— Brigitte, j’ai bien peur de devoir te déranger pour avoir réchauffé les boulettes à cette heure-ci.

Brigitte sourit et fait rapidement un signe de la main, puis reprend la boîte repas dans la main de Jules et se précipite dans la cuisine pour utiliser à nouveau le micro-ondes.

Angeline enfonce son ongle dans sa chair et demande délibérément avec curiosité :

— Qui a fait les quenelles ?

— Mes parents.

Sara change de chaussures et lui répond nonchalamment :

— Tu pourras les essayer plus tard.

Bien sûr, Angeline retient son attitude et accepte :

— D’accord. Je n’ai pas mangé de boulettes depuis mon retour ; j’ai presque oublié quel goût ça a.

Sara rapproche ses sourcils sans laisser d’espace. Elle semble un peu contrariée mais ne dit rien. Ce ne sont que quelques boulettes. Peu importe ce qu’elle pense, il n’y a pas besoin d’en parler. 

— Comment te sens-tu aujourd’hui ?

Jules lui demande tout en retirant sa cravate. 

Angéline tourne la tête pour croiser son regard et sourit aussi doucement que du miel :

— Je vais bien. Juste un peu de vertige le matin, rien d’autre.

— Quentin va faire venir quelqu’un pour faire votre bilan global demain soir. Tu devrais te préparer à l’avance, ne mange pas trop.

Quentin lui rappelle cet après-midi que le contrôle du demi-mois doit aussi être fait.

Angéline acquiesce :

— Je sais, Jules. Monte d’abord te changer.

Jules s’accroche alors à Sara pour monter à l’étage. Lorsqu’elles s’avancent, Angeline part pour la cuisine. Les quenelles ne mettent pas longtemps à cuire. Il suffit de les réchauffer. Brigitte déplace les boulettes de la boîte repas à l’assiette, ainsi que les trempe dans la sauce au vinaigre. 

Angéline aide rarement quelqu’un. Elle sort deux paires de baguettes et regarde les deux assiettes de boulettes blanches mais grasses sur la table. Elle tourne les yeux pour regarder à l’étage. Sans les attendre, elle les serre et les porte à sa bouche. Il faut dire que le parfum de la carotte et l’épaisseur de la viande s’entremêlent. Une seule bouchée et le parfum s’attarde dans la bouche. 

Il est imprévu que les parents de Sara aient cette capacité. Il n’est pas étonnant qu’elle prenne l’initiative de l’apporter à Jules.  

Suivi par le deuxième, le troisième... En un clin d’œil, une assiette de boulettes a péri pour plus de la moitié. 

Lorsque Brigitte nettoie la cuisine et le voit, elle est presque abasourdie. Elle veut le lui rappeler, mais en pensant à son identité, il n’est pas facile de dire quoi que ce soit, mais seulement de le supporter.

Lorsque Sara et Jules descendent, les boulettes sur l’assiette de la table à manger qui sont censées plaire à cette Time se sont éparpillées, apparemment laissées par d’autres.

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