Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 20

Elle avait l’impression que Jules ne souriait jamais, mais il avait un beau sourire sur la photo. C’était un sourire qui venait du cœur.

Sara n’a pas pu s’empêcher de prendre et de regarder attentivement la photo. La fille à côté de Jules était très belle. Elle avait de longs cheveux, de grands yeux et un petit visage de la taille d’une paume. Ils avaient l’air d’un beau couple.

Au début, Sara n’a voulu que regarder la photo, mais elle a eu peu à peu un sentiment indescriptible dans son cœur.

— Qu’est-ce que tu fais ?

A ces mots, elle a tremblé et le cadre photo est tombé sur la table en faisant un grand bruit. Elle a paniqué.

— Non… rien…

Jules s’est avancé vers elle en quelques pas, a ramassé la photo et l’a replacée sur la table. Il s’est retourné vers elle et avait l’air mécontent.

— Qui t’a permis de la toucher ?

Sara a dégluti inconsciemment.

— Je ne voulais pas la voir exprès, elle était juste sur la table...

Jules ne voulait pas lui reprocher, mais en entendant ce qu’elle a dit, il lui a demandé :

— Tu prendras aussi les portefeuilles d’autres personnes sur la table ?

— Je suis désolée.

Sara a serré les lèvres et a baissé les yeux. Elle pensait que Jules a été en colère parce qu’elle avait fait tomber la photo et estimait que la fille sur la photo était très importante pour lui. Peut-être que c’était la fille qu’il aimait. Mais dans ce cas, pourquoi il l’avait draguée ?

Jules n’a pas pu voir son expression faciale, il s’est assis sur le fauteuil en cuir et a posé les documents des candidats sur la table.

— Comment vont tes jambes ?

A cette question, Sara s’est sentie soudainement fâchée, du fait qu’elle était bouleversée intérieurement. Elle a serré les mains et s’est tournée vers lui.

— Jules, as-tu une petite amie ?

Jules a arrêté de feuilleter les dossiers et a regardé Sara. Le visage de cette dernière est devenu rouge, comme si elle était victime d’une injustice.

Il a haussé légèrement les sourcils, perplexe.

— Qu’est-ce qu’il y a ?

Sara a pris une profonde inspiration et a répondu :

— Si tu as une petite amie, nous ne pouvons pas être ensemble, je ne veux pas devenir le même type de personne que Julia.

Jules a froncé les sourcils après avoir entendu le nom de Julia.

— Quoi, petite amie ?

Jusqu’à trente-deux ans, ce n’était pas qu’il n’avait jamais eu de contact avec des femmes, mais ses relations avec elles s’étaient arrêtées dès le début, du fait qu’il n‘éprouvait aucun sentiment pour elles. Il lui avait déjà été difficile de trouver une fille pour avoir une liaison amoureuse, sans parler d’une petite amie.

Sara a levé le menton vers la photo sur la table et a demandé :

— Ce n’est pas ta petite amie ?

Jules a compris et a pouffé de rire.

— C’est ma sœur.

— ...

Le visage de Sara s’est figé, sa sœur ?

— Ta vraie sœur ?

— Non, mais elle est très proche de moi.

Sara n’a pu dire rien de plus. Alors elle avait mal compris ?

Dès qu’elle a baissé la tête, elle a rencontré le regard taquin de Jules, et ses oreilles sont devenues peu à peu rouges. Elle a souri avec une légère confusion et a demandé :

— Une si grande sœur, pourquoi n’as-tu pas parlé d’elle avant ?

— Tu es jalouse ?

— Non !

Sara l’a nié tellement vite que cela semblait un peu faux.

Sara a soupiré intérieurement et a répété à nouveau :

— Vraiment pas.

Jules a levé la main, une montre de luxe a été ainsi exposée au poignet de sa chemise blanche. Puis il a pointé du doigt les oreilles de la femme en disant :

— C’est rouge.

— …

Fallait-il le dire directement ? Bien sûr qu’elle le savait ! Sara a décidé alors de changer de sujet.

— Eh bien, comment s’est passé mon entretien ?

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Femme divorcée : une irrésistible envie