Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 210

— Je ne m'enfuirai pas. Sara est ferme sur sa bouche mais elle ressent une petite appréhension à l'intérieur. Après tout, elle a déjà rencontré les grands-parents de Jules et l'expérience à l'époque n'était pas vraiment agréable. En y réfléchissant, elle est encore plus incertaine.

Cependant, comme il l'a dit. Elle devra y faire face tôt ou tard, elle ne peut pas reculer maintenant.

D'ailleurs, il est là.

Elles discutent à nouveau pendant un moment. Lorsque Claudie frappe à la porte pour l'appeler à manger, Sara s'empresse de raccrocher.

Jules remet son téléphone dans la poche et saute de la voiture pour entrer dans la villa.

Au bout du deuxième étage où les rideaux sont tirés, les immenses rideaux des fenêtres bougent légèrement. Angéline se cache derrière. La durée de l'assise de Jules dans la voiture est la durée pendant laquelle elle se tient à l'intérieur.

Bien sûr, il a dû appeler cette salope, Sara.

Ses yeux sont pleins de jalousie, sa férocité s'enflamme presque.

Heureusement, Sara est partie maintenant. Elle ne la rencontrera pas ces jours-ci, Jules ne verra qu'elle.

En y pensant, l'humeur d'Angéline s'est beaucoup calmée. Même si elle ne peut pas sortir et ne fait que se nicher dans la Villa, tant que Jules l'accompagne, tout sera supportable.

Angeline pousse la porte et sort de la chambre d'amis. Lorsqu'elle s'apprête à descendre, elle passe devant la chambre principale sur le chemin, et ses pas s'arrêtent. Avant, Sara et Jules vivaient à l'intérieur, maintenant elle est partie....

Un éclair de lumière scintille au fond de ses yeux. Après l'avoir fixé quelques secondes, elle rétracte son regard et descend les escaliers avec le même air.

Jules vient de changer de chaussures à la porte. Il est presque deux heures à cette heure et il n'a pas encore déjeuné. Angéline s'avance :

— Jules, tu veux que Brigitte te fasse la cuisine?

— Pas besoin, il y aura une réunion à distance plus tard.

— Réunion?

— La vidéoconférence pour la société à l'étranger, c'est la dernière avant le Nouvel An. Jules est de bonne humeur, ce qui le pousse à répondre à ses questions une par une. Cependant, il n'y a pas grand-chose à dire, il garde légèrement la distance.

— Alors, tu vas dîner à la maison? En le voyant monter à l'étage, elle lui crie précipitamment. De peur qu'il refuse, elle dit d'avance :

— J'ai l'habitude de manger des boulettes à la maison pour le Nouvel An. Bien que nous ne soyons plus que deux, voulez-vous... m'accompagner?

Son ton est délibérément bas, comme si elle le suppliait d'avoir pitié d'elle. La solitude qui se dégage de ce ton fait qu'on se demande ce qui se passerait si ses parents étaient encore en vie...

Jules inspire profondément et ferme légèrement les yeux. Tout en roulant sa gorge, il émet un seul son avec son nez,

— Hm.

Après cela, il se retourne et se rend dans la salle d'étude du troisième étage.

Angeline observe la silhouette de l'homme qui disparaît de son champ de vision. Sa lèvre se soulève légèrement, puis elle tourne la tête et veut simplement indiquer à Brigitte de préparer des boulettes. Cependant, lorsqu'elle tourne la tête sur le côté, elle fait face à une paire d'yeux légèrement âgés.

Le sourire sur sa bouche se fige un instant, mais il est vite couvert par son :

— Brigitte, tu l'as entendu.

Brigitte voit clairement son regard pitoyable une seconde avant, mais la seconde suivante, son visage est plein d'une expression complaisante. Même elle, qui a cet âge, a encore la chair de poule.

Elle n'a pas de bons sentiments pour Angeline, mais elle ne s'attend pas à ce qu'elle ait un tel schéma.

— Brigitte, qu'est-ce qui te prend? En y réfléchissant, Angéline est passée devant elle en quelques pas.

Brigitte revient à la raison et sourit maladroitement :

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