Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 214

— Tu es en bas? Inconsciemment, Sara se place près de la fenêtre et regarde en bas du bâtiment. Cependant, elle constate que le côté cuisine ne fait pas face à la route.

Elle pense brusquement à la petite voix qui résonne constamment au téléphone. Après avoir calculé l'heure, elle réalise que lorsqu'elle a pris l'appel, il était déjà parti.

Elle pensait qu'il était troublé par le fait qu'elle paraissait trop sympathique. Cependant, elle ne s'attendait pas à ce que cet homme vienne sans dire un mot.

Le nez de Sara picote, elle ne sait pas quoi dire. L'homme parle légèrement, comme s'il sentait son émotion :

— Descends, je t'attends.

Après avoir raccroché le téléphone, Sara verse de l'eau dans le thermos et sort pour constater que Claudie est toujours assise dans le salon. Elle sort la poubelle qu'elle vient de trier et dit avec culpabilité :

— Maman, je vais jeter la poubelle et regarder le feu d'artifice en passant.

Claudie acquiesce et la prévient :

— Ne va pas trop loin. Il y a trop peu de monde sur la route, même au Nouvel An.

— Je sais.

Après que Sara soit sortie, elle fait deux pas à la fois pour descendre les escaliers. Elle se dépêche tellement qu'elle se sent étourdie. Alors qu'elle se précipite hors de la porte de l'immeuble, elle voit une voiture noire garée sous l'arbre tout proche.

En trottinant vers elle, elle frappe à la fenêtre pour lui faire signe d'ouvrir la porte.

Avec un clic, la serrure de la voiture est déverrouillée. Elle ouvre la porte de la voiture et y monte, instantanément entourée de la chaleur de la voiture.

— Pourquoi es-tu là? Lorsqu'elle l'interroge, son ton est encore incroyablement surprenant.

L'homme se retourne pour la regarder, qui a apparemment toujours les yeux rouges clairs. Il lève la main pour la consoler de sa détresse :

— Tu pleures au Nouvel An?

— Non. En parlant de ça, Sara est encore un peu gênée et repousse sa main d'un geste :

— Je ne pleure pas.

Jules ignore son entêtement et demande plus loin :

— Ta famille t'a contrarié ?

— Non.

— Alors quoi? Voyant qu'elle évite toujours de répondre, Jules dit d'une voix grave et la regarde sérieusement :

— Sara, je te le demande sérieusement.

Sachant qu'elle ne pourra plus s'esquiver, elle lui raconte alors avec embarras ce qui vient de se passer à table. Depuis son enfance, Francis lui a dit que la laideur de la famille ne devait pas être dite à l'extérieur. Donc, lui dire maintenant est aussi un peu difficile.

Après l'avoir écouté, Jules n'a aucune expression, ni indignation ni colère, mais seulement de la détresse. Si l'autre partie n'est pas la tante de Sara, il leur donnera certainement une leçon, mais malheureusement, il ne peut pas.

— Alors tu devrais m'amener rencontrer tes parents dès que possible pour que les autres ne parlent pas de ces choses. C'est la seule et meilleure façon de résoudre ces choses.

En parlant de ça, Sara a un mal de tête. Elle pense que le mieux est de prendre les choses comme elles viennent. Cependant, elle oublie qu'en plus d'elle-même, ses parents subissent aussi beaucoup de pression.

Maintenant, à bien y réfléchir, il faut faire face à ces problèmes. Sinon, elle va importuner son entourage.

Après avoir réfléchi, elle dit :

— Le quatrième jour de la nouvelle année. Mon père vous l'a déjà promis, si ma mère est libre, je n'arrêterai pas, d'accord?

— Ok. Jules aimerait qu'ils puissent venir. Il a longtemps voulu rencontrer ses parents mais n'en a jamais eu l'occasion.

— Je reviendrai le quatrième après-midi. Brigitte sera là aussi. Tes parents pourront alors dîner avec nous. Nous avons assez de temps pour ça.

— D'accord. Ce sera le plan.

Après avoir parlé, il y a un fort bruit de pop à l'extérieur de la fenêtre de la voiture, suivi par un feu d'artifice coloré qui explose dans la nuit noire, étincelant de jaune et de rouge vifs, formant un style de fleur, festif mais beau.

Les lumières des feux d'artifice scintillent à travers les beaux traits du visage de l'homme. C'est scintillant et vivant, tout comme une peinture élégante.

Il regarde les feux d'artifice, mais c'est elle qui le regarde.

Comme s'il était conscient de la vue brûlante sur le côté, Jules tourne ses yeux pour rencontrer les siens. Une réaction se produit. Le frottement que provoque alors le fait d'être pris au dépourvu est plus excitant que le feu d'artifice.

Peut-être que c'est à cause d'une trop grande atmosphère, peut-être que c'est parce que la beauté est dans les yeux de ceux qui regardent, dans les yeux de Sara, tous les feux d'artifice et les paysages sont devenus un faire-valoir pour cet homme.

Dès qu'il est apparu en bas de chez elle, ses yeux n'ont pu que le voir.

Quelle douceur que, craignant qu'elle ne pleure toute seule, il ait conduit pendant près d'une heure pour la voir ?

La nuit de la Saint-Sylvestre, il doit aussi accompagner des membres de sa famille. Sara sait que cela ne doit pas être facile, mais il ne se plaint pas et vient même sans un mot.

Il n'y a plus de grief mais un mouvement intérieur sans fin.

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