Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 281

Le léger parfum du corps de la femme se répand dans la cavité nasale, Fabien ferme les yeux, et sa pomme d'Adam roule plusieurs fois de haut en bas avant de pouvoir résister au désir qui monte dans son corps.

Intérieurement, il se dit que c'est le poste de police, qu'il ne peut rien faire.

Sara est si nerveuse qu'elle en oublie de respirer, elle ne peut que regarder la petite tête noire d'un homme. Malgré la peur qui l'habite, elle le prévient quand même :

— Il y a de la surveillance ici, vous... vous ne faites rien...

— Surveillance? Fabien lève les yeux, le ton méprisant et dédaigneux comme s'il ne s'agissait nulle part ailleurs que de sa maison.

— Elle était déjà fermée quand je suis entré.

Sara est choquée, pas étonnant qu'il soit si confiant...

— Je ne vais pas dévaloriser les autres pour avoir un regard aussi drôle. Il se tire la lèvre inférieure, la contrôle d'une seule main et caresse sa joue lisse de l'autre main, comme s'il lui parlait ou se murmurait à lui-même :

— Pas étonnant que Jules soit si obsédé par toi.

La main de l'homme est froide, comme un serpent qui crache une mèche. Quand elle l'entend parler de Jules, le visage de Sara change soudainement :

— Mais qu'est-ce que tu fais?

— Je te donne une chance de te sortir de tous ces problèmes, tu veux venir avec moi ? Il se redresse pour desserrer son emprise sur elle, ses paupières s'affaissant légèrement à mesure qu'il parle, avec la posture condescendante d'un juge.

D'une manière ou d'une autre, Sara a toujours l'impression qu'il lui pose la question avec un soupçon de provocation, comme s'il lui disait "ose-tu.

Cela a rendu Sara si fatiguée qu'elle le rejette sans hésiter :

— Je n'irai pas avec toi, ni maintenant, ni plus tard, même à l'avenir, aucun d'entre eux ne le fera.

Bien qu'elle ne sache pas comment elle arrive à monter sur Fabien et à le faire courir après elle, la seule chose dont elle est sûre, c'est qu'elle n'abandonnera Jules pour personne.

La détermination dans ses yeux attire l'attention, quand Fabien voit son expression, il est un peu envieux de Jules.

Quel genre d'homme pouvait-elle croire si mortellement ?

Fabien rit pour lui-même :

— On dirait que tu ne viendras pas avec moi.

— Je suis heureux que vous le réalisiez.

Le regard de Sara est fixé sur l'homme qui a parlé et ri. Elle a peur qu'il fasse quelque chose de choquant dans la seconde qui suit.

Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il ne fait rien, il se contente de la fixer un moment avant de se retourner et de se diriger vers la position de la porte,

— La prochaine fois, s'il y a une situation comme celle-ci. Je ne me montrerai pas pour vous aider à nouveau.

Sara entend son cœur battre, elle devrait être heureuse qu'il dise qu'il ne l'embêterait pas, mais il y a quelque chose d'étrange dans son cœur quand elle entend ses mots.

Il pense qu'il l'aide.

Elle veut se disputer inconsciemment, mais à la réflexion, il n'y a rien de mal à cela.

En effet, chaque fois qu'une crise survient, cet homme surgit de nulle part, puis disparaît à nouveau une fois la crise résolue, comme s'il contrôlait toujours sa dynamique.

Ce qu'elle déteste, ce n'est peut-être pas le "mal" qu'il lui fait, mais le sentiment que chacun de ses gestes est observé.

Sara ne dit rien, et Fabien ne lui laisse pas l'occasion de parler. Il ouvre la porte en fer devant lui et s'en va, même la tension oppressante qui régnait dans la pièce a disparu ensemble.

Sara est soulagée, elle reste immobile, regardant les murs blancs en face d'elle. Cette affaire semble ne pas être si simple, la seule personne en qui elle peut avoir confiance maintenant est Jules.

Jules s'est enfermé dans la maison après avoir pris la surveillance de l'hôpital. Il ne mange pas et ne sort pas pendant deux jours et deux nuits. Il fixe l'écran et le regarde encore et encore, et il reste debout deux nuits de suite, ses yeux sont injectés de sang.

Quentin s'inquiète pour Jules. Le téléphone étant injoignable, il se rend à la villa impériale et ne voit personne à part Brigitte, et personne ne répond lorsqu'il monte à l'étage et frappe à la porte du bureau.

Les grands-parents de Jules se précipitent soudain au moment où il s'apprête à enfoncer la porte et à entrer.

Le vieil homme reste un moment stupéfait et lui demande :

— Vous êtes venu chercher Jules ?

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Femme divorcée : une irrésistible envie