Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 288

Finalement, Jules accepte les documents à contrecœur. Il n'a pas d'autre choix.

Il ne peut pas plaider les charges et affirmer l'innocence de Sara ?

Bien sûr qu'il peut. Mais c'est un pari. S'il perd le procès, Sara devra rester en prison pour le reste de sa vie. Il n'ose pas prendre le risque. S'il peut remplacer Sara pour être l'accusée, il osera bien sûr prendre le risque.

Puisque Red a fait un choix, tout avance ensuite rapidement. Il ne faut qu'une journée à Jules pour avoir une connaissance approfondie des documents. Ces derniers jours, il s'est concentré sur le cas de Sara et ne s'est pas occupé des petites et grandes affaires de l'entreprise. Il n'a jamais été comme ça depuis qu'il a obtenu son diplôme universitaire.

Jules, en tant qu'avocat, connaît bien les procédures. Par conséquent, tout progresse de manière régulière. Jules s'occupe personnellement de chaque processus, qu'il soit important ou anodin, de peur qu'une légère négligence n'entraîne un résultat inattendu.

Jules ne l'a pas dit à Sara. Mais comme de nombreuses personnes sont impliquées dans cette affaire, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre et Fabien en entend également parler.

Assis dans un immeuble de bureaux haut de gamme, Fabien regarde la rue animée par les voitures et la foule. Lorsqu'il apprend la nouvelle, il sourit légèrement :

— Je me demandais quelle bonne méthode Jules allait trouver pour résoudre ce problème. Ça me déçoit.

— C'est vrai monsieur Fabien, mais avec son identité et son statut social, même si le tribunal condamnera Sara au final, elle ne restera pas trop longtemps en prison. Jules va certainement trouver un moyen de la faire sortir sous caution.

— L'assistant de Fabien dit mot à mot.

Fabien remonte les boutons de cristal de sa manche et se retourne légèrement :

— Pourquoi doit-elle avouer quelque chose qu'elle n'a pas fait?

Après avoir dit cela, il se rend compte que c'est drôle et ajoute :

— Je pensais que je n'irai plus au poste de police, mais il semble que je doive y aller cette fois.

L'assistant est stupéfait :

— Monsieur Fabien, vous voulez dire...

— Ouaip. Fabien s'ébroue pour montrer son affirmation. Le sourire sur son visage s'efface peu à peu, et il prend un air plus sérieux :

— Contactez le chef du commissariat, je veux lui rendre visite ce soir.

L'assistant s'empresse de répondre :

— Oui, M. Fabien.

Fabien regarde au loin d'un air pensif :

— Je suis resté longtemps en Chine. Il est temps de partir.

...

A 9 heures du soir, Fabien se présente dans la salle d'interrogatoire où se trouve Sara.

Le bureau de police déverrouille la porte. En entendant le bruit, la petite femme à l'intérieur de la pièce semble sursauter. Elle se lève de sa chaise avec vigilance et regarde vers la porte avec ses grands yeux fatigués.

Quand elle voit Fabien, ses sourcils se froncent.

La réaction excessive à laquelle il s'attendait.

Fabien n'est pas du tout gêné par son émotion agressive. Il s'avance droit vers elle et referme la porte, laissant le policier dehors. Mais cette fois, il ne lui parle pas sur un ton désinvolte, ni ne prend de libertés avec elle. Il sort de son comportement normal et se comporte plutôt bien. Il s'avance et s'assoit sur la chaise en face de Sara.

— Nous nous rencontrons à nouveau, Mlle Sara. Cette entrée familière ainsi que cette connaissance, comme un cauchemar, ont torturé Sara.

Sara se moque dédaigneusement :

— On dirait que M. Fabien est très distrait, vous avez oublié si vite les mots que vous avez prononcés il y a deux jours.

Ce à quoi Sara fait référence, c'est la phrase que Fabien a prononcée avant son départ la dernière fois :

— la prochaine fois, je ne viendrai pas t'aider.

En entendant ses mots, Fabien baisse les yeux pour cacher la déception inconnue sous ses yeux. Lorsqu'il relève la tête, il retrouve son habituelle expression blagueuse et froide :

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