Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 296

Marie quitte ensuite le poste de police. Le lendemain, elle se rend au bloc H pour rendre visite aux parents de Sara.

Ils ont perdu beaucoup de poids à force de vivre dans l'inquiétude et la pression au quotidien. Francis en particulier, qui était à l'origine si énergique que tous ceux qui le rencontraient le louaient pour son énergie, a maintenant l'air trop vieux pour son âge dans une chemise légèrement décolorée avec une expression sans vie. L'état de Claudie est pire. Ses cheveux sont de plus en plus mouchetés de gris et ses yeux deviennent plus troubles à cause des larmes des derniers jours.

Marie apporte beaucoup de compléments alimentaires de chez elle, même si elle est consciente qu'ils n'auront peut-être pas le temps de les manger. Elle s'inquiète toujours pour eux :

— Mon oncle, ma tante, ne vous inquiétez pas. J'ai rendu visite à Sara hier. Elle va bien. Bien qu'elle soit maintenant au poste de police, Jules a préparé ces officiers de police, alors ils ont pris soin d'elle et ont même préparé spécialement d'autres plats et boissons pour elle. Elle vit aussi bien qu'à la maison.

Dieu, pardonnez-lui d'avoir dit un mensonge blanc. Elle ne peut vraiment pas supporter de leur dire la vérité.

En entendant ses mots, Claudie la regarde droit dans les yeux et lui prend la main, avec une grande force, même si elle ne la perçoit pas elle-même :

— Qu'est-ce que tu as dit ? Tu as rendu visite à Sara?

Sara utilise l'autre main pour tapoter le dos de sa main et la console :

— Oui, ma tante, je lui ai rendu visite.

— Comment va-t-elle là-bas ? Est-elle en bonne santé ? Vous a-t-elle parlé de l'affaire ? Quand sera-t-elle libérée? Claudie est incohérente d'angoisse,

— Je crois que Sara ne commettra jamais de meurtre ou de crime. Son père et moi lui avons appris à être bonne depuis qu'elle est enfant. Elle ne sera jamais une meurtrière...

— Je le sais. Ma tante, détends-toi. L'affaire de Sara n'a pas encore été jugée et tout est très loin d'être certain. Les médias ne font que diffuser sans discernement des rumeurs pour attirer l'attention du public.

Le vieux dicton dit que les hommes ne pleurent pas facilement. Cependant, Francis, qui a toujours été fort dans sa vie, ne peut s'empêcher de rougir :

— Comment va Sara ? Est-ce qu'elle va bien?

— Elle va bien. Elle m'a demandé de te rendre visite. Elle s'inquiète pour toi.

— Alors pourquoi ne nous a-t-elle pas contactés ? ! Petite idiote! François se met en colère. Bien qu'il la blâme avec des mots, dans son cœur, il se sent affligé pour que sa fille ait été si accablée.

— Le poste de police a ses propres règles, donc Sara ne peut pas vous contacter fréquemment. Mon oncle, ne vous inquiétez pas, Sara est bonne. Je te le promets, Marie leur promet à plusieurs reprises que Sara est bien au bureau de police, craignant qu'ils ne tombent malades à cause de leurs inquiétudes pour Sara.

Les parents de Sara sont âgés, et d'énormes sautes d'humeur pourraient entraîner de gros problèmes.

En entendant le réconfort de Marie, Claudie et Francis se sentent enfin soulagés et essuient secrètement les larmes au coin de leurs yeux. Claudie, en tant que femme, est plus émotive et ne parvient pas à retenir ses larmes :

— Francis, nous avons été gentils avec les autres et consciencieux au travail. Quel péché avons-nous commis pour que Dieu nous punisse de cette façon?

François ne répond pas à cette question et son visage est sombre.

Marie les tapote sur les épaules et les réconforte d'une voix douce :

— Mon oncle, ma tante, ne soyez pas tristes. Sara doit s'inquiéter pour vous. Si elle sait que vous êtes si tristes, elle va certainement m'en vouloir. Elle m'a dit que son cas sera bientôt réglé et qu'elle reviendra.

— L'affaire... Claudie bégaie d'une voix étranglée,

— Est-ce que se battre contre un procès est si facile?

— Jules l'aide, donc elle va probablement gagner le procès. Cependant, ce que Marie ne sait pas, c'est que Jules a décidé de plaider coupable.

Francis tire Claudie dans ses bras et soupire :

— Quel destin...

Marie, qui assiste à cette scène misérable, se sent également triste. Elle espère sincèrement que ces problèmes pourront bientôt être résolus et que leur vie pourra reprendre son cours normal. Sinon, personne ne pourra plus tenir le coup.

Même elle, une étrangère, se sent si fatiguée et essoufflée, sans parler des personnes concernées.

Elle jette un coup d'oeil à la maison de Sara et fixe son regard sur Francis et Claudie et continue de prier dans son coeur,

— Souhaitons que tout s'améliore ! Souhaite que tout aille mieux!

...

Sara est détenue dans le centre de détention depuis deux jours. Elle ne sait pas comment elle a pu endurer cela. Mais lorsque le personnel lui dit que quelqu'un va la faire sortir, elle se lève et titube.

La pièce humide, la nourriture peu appétissante et la malnutrition pendant la période de grossesse, tout cela l'affaiblit.

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