Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 302

L'homme arrête ses pas mais ne se retourne pas :

— Comment ai-je pu te faire ça ? C'est le mieux que tu puisses obtenir.

— Comment pouvez-vous faire ça à mes parents ? Ils t'ont sauvé au prix de leur vie. Je peux avoir que vous ne m'aimez pas, mais ce que je ne peux pas avoir, c'est que vous ne me demandiez pas mon avis et que vous décidiez de me renvoyer ! Je ne veux pas y retourner, et ça devrait être mon choix!

Angéline peut tout supporter, sauf le congé de Jules. Tant qu'elle n'est pas près de lui, elle a l'impression de ne plus pouvoir respirer.

Après avoir entendu tout ça, Jules ne voit que de l'absurdité. Elle refuse de partir ? Ce n'est qu'une excuse pour son égoïsme et sa personnalité méprisable.

— Tu avais le choix avant. Je t'ai donné le choix. Mais j'aimerais vraiment ne pas l'avoir fait, sinon tout ne serait pas arrivé. Toi et moi sommes tous deux responsables. Si ce n'était pas pour le bien de vos parents, je vous aurais détruit.

— S'il était vraiment cruel, il aurait pu interrompre son traitement avant le procès.

Il se souviendra du sacrifice de ses parents, mais elle n'est pas incluse.

Angeline pointe ses doigts vers son cœur, en pleurant et en criant :

— Si c'est la vérité, pourquoi me donnez-vous un mois de plus ? Est-ce que tu aimes vraiment me voir souffrir à ce point ? Jules, je t'aime, est-ce que je t'aime mal?

Elle le questionne agressivement, comme si le monde lui devait quelque chose. Mais elle semble oublier qui est le véritable meurtrier.

Jules lui donne une réponse qui lui brise le cœur :

— L'affaire de Sara se termine dans un mois.

— Sara, Sara... Angéline répète son nom en pleurant et en riant,

— C'est encore Sara....

Jules ignore juste son drame,

— Si tu veux partir plus tôt, je ne t'en empêcherai pas.

L'homme semble si calme et insouciant, comme s'il parlait à quelqu'un d'autre.

Malgré tous ses efforts, Angéline n'arrive pas à saisir une seule trace de soin ou d'émotion dans sa voix. C'est une vérité claire qu'il ne se soucie plus d'elle.

— Derniers mots" : se tournant vers elle en ricanant, il marque une pause et dit d'une voix basse mais forte :

— Je ne t'aime pas, et je ne t'aimerai jamais.

Jules part enfin.

La porte de la salle se referme.

Angeline reste seule dans la pièce, qui est si calme comme si personne n'y avait jamais mis les pieds. Les poussières en suspension dans l'air s'entrechoquent, comme si elles se bousculaient pour l'humilier.

— Tu vois, sans Sara, tu n'es rien.

— En tombant en morceaux, Angéline court vers le bureau, sans même regarder les choses qui s'y trouvent, elle balaie tout sur le sol.

Des bruits successifs de craquements sortent de la porte, ce qui attire les médecins. Mais elle ne veut pas s'arrêter et continue à tout casser en morceaux.

La pièce est bientôt en désordre. Un médecin s'approche trop près et son bras est heurté par un kit médical, qui est bientôt parsemé d'un gros bleu.

La situation folle ne dure pas et est bientôt terminée par l'afflux de personnes.

Angeline est pressée sur le lit, le visage sur le drap. Puis une aiguille froide contenant un sédatif est injectée dans son bras.

Une demi-minute s'écoule, elle a l'impression que son corps est vidé de toute énergie. Les cheveux en désordre et les membres osseux, elle est allongée sur le lit comme une poupée sans vie et usée, fixant le plafond qui est aussi pâle que sa vie.

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