Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 343

Le téléphone sonne et lorsque Sara décroche, le directeur de l'Entreprise Bere lui notifie le transfert au bureau principal. Sara est euphorique à ce sujet et encore plus heureuse après avoir rencontré Natanaël et Raoul. Finalement, le directeur ne la traitait pas très bien.

Cependant, le conte de fées ne dure pas longtemps. Le manager ne fait que cracher des ordres de manière unilatérale en supprimant toutes les possibilités d'amélioration :

— L'entreprise tient également compte de l'évolution de l'affaire, il ne faut pas la prendre à la légère. Ce n'est pas le travail d'un seul homme. Natanaël vous l'a dit. Vous rendrez compte directement à notre PDG Jules, en le tenant constamment informé de l'avancement de l'affaire elle-même.

L'expression de Sara se fissure, pas sûre d'avoir bien compris, elle dit "Quoi? Comme si cette nouvelle était si douloureuse qu'elle espérait que ce n'était pas vrai.

Le manager, sans modifier son ton ni son visage, répète fidèlement tout ce qui a déjà été dit et reprend patiemment :

— Sara, c'est clair maintenant ?

Le désespoir envahit maintenant Sara.

Elle se tient debout, le téléphone à la main, espérant que ce n'était qu'un rêve.

Mais tout cela est vrai. Elle ne peut que l'accepter. Les marchandages sont terminés. Elle retient son souffle et traite la question de la manière la plus professionnelle possible.

— Moi, l'avocat en charge du dossier, je vous interdis de faire des changements, notamment de remettre la puissance de traitement, je vais négocier avec les avocats de l'entreprise.

— Mes excuses Sara, je crains que nous ne puissions pas nous mettre d'accord sur ce point. L'autre partie refuse simplement d'une voix froide.

Sara, très ennuyée, demande "Pourquoi ?

— Parce que c'est un ordre venant du Président Jules lui-même. Il semble que le manager au téléphone ressente la colère de Sara et suggère directement :

— Peut-être pouvez-vous parler directement au Président Jules.

L'appel se déconnecte, enlevant aussi le dernier espoir. La tête de Sara bat la chamade à cause de la confusion, ce qui lui donne le vertige au point d'oublier de poser le téléphone.

Qu'est-ce que Jules avait prévu ?

Hier n'était pas suffisant ? Pendant combien de temps va-t-il la torturer ?

Elle hausse légèrement les épaules. Il est l'actionnaire principal de l'Entreprise Bere, c'est lui qui commande. Avec ces actions, il montre clairement que sans son soutien, personne ne peut rien faire.

Il l'a coincée comme un géant dans un canyon, elle ne peut pas s'éloigner de lui, elle doit l'affronter.

Les souvenirs de la nuit dernière surgissent soudainement, son cœur s'emballe, elle se sent nerveuse, en colère, ce qu'il a fait la nuit dernière était inacceptable.

Il l'a brutalisée, s'est moqué d'elle et l'a harcelée comme il y a cinq ans, il a fait d'elle ce qu'il voulait.

— Dididi"

Le téléphone la sort de sa transe. Sara se ressaisit, appuyant sur les bulbes des yeux pour supprimer les larmes qui coulent.

L'assistante Sara entre, et trouve Sara avec le visage dans ses mains. Même si elle a dit que rien ne s'était passé la nuit dernière, en tant que femme, l'assistante Sara savait au fond d'elle que quelque chose d'innommable s'était produit.

Elle sympathise avec elle,

— Si nous pouvons, laissons ce cas à quelqu'un d'autre...

Sara ferme lentement les yeux et s'enfonce dans un silence grave. Le visage désespéré de Davy apparaît dans son esprit, ne lui laissant aucun choix :

— Cela fait trop longtemps. Je suis le seul à pouvoir le faire.

Elle s'inquiète notamment de ce que fera Jules à l'avenir, puisqu'il est profondément impliqué dans l'affaire.

Elle veut que Davy gagne ce procès. Elle a déjà eu affaire à des cas plus difficiles que celui-ci, mais cette fois, ce qui rend l'affaire si difficile à résoudre est la personne qu'elle doit affronter, Jules.

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Femme divorcée : une irrésistible envie