Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 358

Sara ouvre la porte du siège passager et monte à l'intérieur. Elle voit que l'homme est en train de fumer, il en est presque à la moitié. Quand il la voit monter dans la voiture, il éteint immédiatement sa cigarette et ouvre le toit ouvrant pour laisser l'odeur se disperser.

Sara ressent soudain un torrent d'émotions qui lui tiraille le cœur. Elle déteste que chacun de ses petits gestes et regards soit capable de provoquer un tourbillon dans son cœur.

La brise de la nuit continue de souffler, et le léger parfum du corps de la femme monte régulièrement jusqu'à son nez. Il a remarqué cette odeur unique il y a quelques temps, mais il avait simplement refoulé son désir depuis que leur enfant était là.

Maintenant que Néo est parti, une étincelle allume les yeux de l'homme. Il la regarde sincèrement et dit :

— Tu ne me laisses pas partir. Que vas-tu faire?

Ces mots sont simples et faciles à comprendre, mais à travers sa bouche, ils semblent porter un sens plus profond.

Sara a un peu chaud en ce moment, elle a peur de révéler son vrai visage devant lui, alors elle essaie de faire bonne figure et répond :

— Je veux vous parler de l'enfant.

Après avoir entendu ces mots, Jules est évidemment stupéfait, mais il se reprend instantanément en affichant un sourire sarcastique.

— N'as-tu pas toujours évité ce sujet et insisté sur le fait qu'il n'est pas mon enfant?

Il y a des signes de sarcasme partout dans ses paroles, et Sara le sent très bien. Elle serre les dents :

— Tu as raison, j'ai essayé de te le cacher.

Mais à ce stade, elle ne veut plus rien cacher. Elle s'avoue généreusement :

— Mais ça n'a pas l'air de marcher, tu es plus persistant que je ne l'avais imaginé.

— Persistant? Jules a l'air d'avoir entendu quelque chose de drôle, mais il évince immédiatement son sourire et prend un air sérieux.

— C'est mon enfant. Tu crois que je suis un pis-aller ? Que je vais voir mon fils appeler d'autres hommes "papa"?

Sara le regarde avec incrédulité, fureur, ressentiment et confusion. Elle est le genre de personne qui peut accepter une attitude gentille mais pas un traitement musclé. Si quelqu'un est dur avec elle, elle fera de même à son tour. Cinq ans de vie solitaire dans un pays étranger lui ont appris cela, un cœur déterminé et d'acier s'est déjà formé sous son apparence innocente et douce. Lorsqu'elle entend qu'il lui lance des sarcasmes, elle veut immédiatement sortir de sa voiture.

Avec un bruit fort, les serrures de la voiture sont en place. Elle a beau tâtonner avec la poignée de la porte, c'est inutile.

Lorsque Sara se retourne et veut remettre en question ses intentions, une grande force la soulève soudainement de son siège, tandis qu'elle regarde les deux fortes paumes qui lui pincent la taille et voit qu'elle est elle-même assise sur ses cuisses.

Les jambes fortes et musclées sont juste sous ses fesses, et Sara sent une sensation de brûlure provenant de sa peau qui le touche. Elle crie frénétiquement.

— Jules, qu'est-ce que tu fais ? Laisse-moi partir!

Elle se débat puissamment, son corps se tordant et se déformant sans repos. Jules ne pense d'abord pas trop à ses actions, mais il est maintenant provoqué par ses mouvements. Avant de pouvoir dire quoi que ce soit, il voit que sa taille est poussée contre le volant, alors il ajuste immédiatement son siège vers l'arrière en criant "Ne bouge pas!.

— Pose-moi! Sara le pousse et le martèle maintenant, mais sa résistance tous azimuts ne change pas la situation en sa faveur. Elle hurle :

— Je te demande juste de rester, pas d'être frivole avec moi!

— Frivole avec toi? Il continue à la maintenir en place et augmente sa force pour la serrer plus fort. Il fronce les sourcils en disant :

— Si te serrer comme ça signifie être frivole avec toi, alors il y a cinq ans, je le faisais déjà...

— Ne parle pas de choses qui se sont passées il y a cinq ans, je parle de maintenant! Sara est déterminée à ne pas le laisser évoquer le passé, car ces souvenirs sont scellés depuis trop longtemps. Elle a toujours pensé qu'elle avait tout oublié, mais à ses seuls mots, elle peut se remémorer ces souvenirs comme une série d'images dans son esprit, comme si c'était hier. Tout ce qu'elle a fait, c'est se mentir à elle-même.

Elle ne veut juste pas faire face à tout ça.

Ses yeux commencent à rougir, Jules n'a pas l'intention de la malmener et de la rendre triste quand même. Il relâche progressivement sa prise et son ton devient plus doux :

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Femme divorcée : une irrésistible envie