Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 368

Claudie, craignant que certains voisins ne fassent des commérages, les tire en toute hâte dans la maison, ferme la porte et regarde le petit bébé avec incrédulité :

— Ce gamin... comment m'appelle-t-il?

— Grand-mère! Néo répond astucieusement :

— Tu es la maman de maman, donc tu es ma grand-mère!.

Avec cette seule phrase, il stupéfie immédiatement le vieux couple. La maman de maman. En d'autres termes, Sara est la mère de cet enfant.

En le regardant de près, il lui ressemble vraiment beaucoup.

Les expressions de François et Claudie se compliquent soudain. Ils ne sont pas malheureux, mais pas ravis en même temps. Ils sont sous le choc, mais le mieux est qu'elle revienne vivante.

Ils entrent tous les quatre dans le salon. Au fur et à mesure qu'ils pénètrent dans la maison, Néo devient curieux et regarde autour de lui. Cependant, il peut aussi sentir l'atmosphère tendue qui règne dans l'air. À voix basse, il demande à l'oreille de Sara :

— Maman, c'est ici que tu as grandi?

— Oui, tu peux regarder autour de toi, c'est bon. Sara ne veut pas que l'enfant se joigne à la conversation lourde, alors elle le laisse courir et jouer tout seul.

— C'est la chambre de maman. Tu peux voir comme elle est différente de la tienne.

— D'accord! Le petit garçon se précipite immédiatement.

Claudie prend place sur le canapé et tient la main de Sara. La paume autrefois généreuse est maintenant anormalement sèche et craquelée. Sara est bouleversée, les larmes qui venaient de s'arrêter refont surface.

— Maman, comment étais-tu toutes ces années?

— Comment cela peut-il être si... Claudie lève la main pour essuyer ses larmes.

— Après l'accident, ton père et moi avons pleuré tous les jours à la maison, au point que nos yeux devenaient aveugles. Pendant quelque temps, j'ai eu des hallucinations comme si je te voyais en ouvrant les yeux...

— Je suis désolée. Sara ne sait pas quoi dire d'autre, car elle n'est pas filiale. Ils sont malheureux d'avoir une fille comme elle.

— Tu es de retour, on ne devrait pas parler de ces choses inutiles. François interrompt Claudie. Il semble que ses paroles indifférentes étaient juste parce qu'il était affligé par les changements survenus dans la famille ces dernières années. Il ne veut plus être triste.

— Où étais-tu toutes ces années, et qu'as-tu fait, dis-le nous.

Au départ, Sara explique tout ce qui s'est passé au cours des cinq dernières années, même les plus petits détails, et y compris l'enfant.

Le vieux couple soupire après avoir écouté. Pendant un moment, ils restent sans voix.

— Alors, cet enfant, c'est Jules et toi? demande Claudie après la longue pause.

Sara acquiesce,

— Eh bien, je suis partie il y a cinq ans parce que j'ai découvert que j'étais enceinte. À l'époque, le verdict venait de tomber et je n'ai pas eu le temps de prendre une décision...

— Stupide enfant, tu es si stupide! Claudie pleure son malheur et pourtant se sent quelque part en colère contre sa bêtise.

— Jules sait-il tout ce que tu as enduré ? Pourquoi es-tu si naïve?

Sara a le cœur brisé, tout le monde penserait à l'affaire en tant que spectateur, mais pas ses parents. Ils seront toujours à ses côtés, inconditionnellement.

— Maman, c'est fini, je reviens sain et sauf.

Claudie ne peut empêcher ses larmes de couler, incapable de dire quoi que ce soit et s'étouffant.

François lève la main pour réconforter sa femme et regarde Sara avec attention :

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