Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 377

Après avoir quitté la villa, Sara appelle Francis et Claudie sur la route pour leur assurer que tout va bien. Le chauffeur les ramène bientôt à l'appartement de Marie.

La pâleur du visage de Sara donne un choc à Marie quand elle revient.

— Qu'est-ce qui ne va pas?

Sara claque la porte derrière elle et se dirige vers le canapé. Elle entoure l'enfant de ses bras, la respiration instable.

— Néo, tout va bien. Nous sommes à la maison. Tout va bien.

Marie n'a aucune idée de ce qui s'est passé et se sent anxieuse. Mais ce n'est évidemment pas le moment de demander à Sara avec l'enfant autour. Alors, Marie le réconforte gentiment :

— Néo, tu dois être fatigué, non ? Que dirais-tu que Tatie t'emmène au lit pour te reposer et que tu aies un bon repas à ton réveil?

Néo est en effet épuisé après une journée entière passée dehors.

— Ok.

— Bon garçon, mon chéri. Marie l'emmène faire sa toilette. Cet enfant de quatre ans est capable de se brosser les dents et de se laver le visage tout seul, plus indépendant que les autres enfants de son âge.

Inquiète qu'il ait peur tout seul, Marie lui donne un lapin en peluche pour dormir avec lui. Elle quitte ensuite la pièce après qu'il se soit endormi.

Sara est toujours assise sur le canapé, les mains posées contre les genoux et le visage enfoui dans les paumes, l'air terrible.

Marie se dirige vers elle et lui tapote tendrement le dos. Elle demande d'une voix inquiète :

— Mais qu'est-ce qui se passe?

Elle baisse la tête un instant, puis se redresse et répond lentement :

— La famille de Jules a emmené Néo faire un test de paternité.

Même si elle a le pressentiment que quelque chose a mal tourné, cette réponse dépasse toujours son imagination.

— C'est quoi ce bordel ? ! Et le gamin...

— Oui, Néo le sait.

Les yeux de Marie sont grands ouverts, et elle pousse un soupir de choc.

— Oh, mon Dieu...

Sara sourit amèrement.

— Incroyable, n'est-ce pas?

C'est quelque chose que toute personne normale trouverait scandaleusement inapproprié, alors que les grands-parents de Jules considèrent qu'il s'agit d'une procédure ordinaire. Pire encore, ils ont essayé de faire revenir Néo auprès d'eux après ce test stupide, comme s'ils plaisantaient.

— Comment ont-ils pu te faire ça ? Ne se soucient-ils pas des sentiments de l'enfant même s'ils ne se soucient pas des tiens ? Comment ont-ils pu faire ça sans même un petit avertissement? Marie bafouille, trop abasourdie pour faire d'autres commentaires dans les minutes qui suivent.

— Qu'est-ce qu'ils ont voulu dire ? Est-ce qu'ils se doutent que Néo n'est pas le fils de Jules?

— Au début, ils l'ont fait. Mais ils ont confirmé après les tests. Ils voulaient reprendre Néo chez eux, et j'ai refusé.

— Ils souhaitent! Marie dit, furieuse,

— Ils sont ridicules, ils ne te respectent pas du tout!.

Marie aimerait pouvoir prendre le bâton de pèlerin à sa place. Puis Marie s'inquiète :

— Que vas-tu faire?

Le regard de Sara se fixe sur la table à thé en face d'elle, mais en fait elle ne regarde rien du tout, son esprit tourne et elle a l'air morose. Elle doit se méfier quand il s'agit de son enfant.

— Je pense demander à Fabien de venir chez moi.

Marie lève les sourcils au moment où Sara mentionne le nom de l'homme.

— Tu es sûre ? Jules n'est pas stable émotionnellement en ce moment. Il pourrait devenir extrême si tu fais venir Fabien.

— Ce n'est pas mon plan au départ. Mais maintenant, je ne m'en soucie pas tant que ça. Sara panique en se remémorant ce qui s'est passé dans la journée.

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