Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 379

Avant que Sara ne puisse dire quoi que ce soit, la petite fille réagit comme si elle voyait un trésor. Ses yeux s'écarquillent, elle se précipite vers Fabien et l'enlace par la jambe :

— Tonton ! Qu'est-ce que tu fais là, Oh mon Dieu ! C'est incroyable ! Tu me manques vraiment!

Néo est tellement excité qu'il ne sait pas quoi faire. Ils n'ont pas été séparés longtemps, mais d'une certaine façon, Fabien lui manque beaucoup. C'est peut-être à cause du malheur qui s'est produit ces derniers jours et les choses et les gens en Angleterre lui manquent.

Le cœur de Fabien fond dans sa petite étreinte. Il le soulève et lui dit :

— Tu manques aussi à Tonton, tu as été un bon garçon ?

— Oui ! J'ai écouté tout ce que maman a dit ! Demande à maman si tu ne me crois pas! dit Néo avec fierté et oublie tous les malheurs. Il veut des crédits pour sa bonne conduite.

Sara voit l'adulte et l'enfant devant elle et a l'impression d'être de retour en Angleterre. Elle dit rapidement :

— Quel âge avez-vous et vous demandez encore à être porté, descendez.

Quand Néo entend sa maman, il refuse de la lâcher :

— Je veux que tonton me porte ! Je veux!

Il est rare qu'il fasse une crise de colère et c'est justement cela. Fabien s'exécute volontiers et le porte haut avant de le reposer :

— Je te porterai à nouveau quand on rentrera. Maintenant, aidons maman à faire ses bagages. Il faut qu'on y aille.

Le gamin lève les yeux au ciel et demande avec curiosité :

— Où allons-nous?

— Chez l'oncle.

— Super! dit Néo, qui se précipite dans sa chambre et s'affaire à ranger ses affaires.

Marie se tient à l'écart pour observer et elle remarque que Fabien est très froid et inaccessible mais qu'il est totalement différent lorsqu'il est avec Sara et Néo.

Il n'est pas doux et tendre, mais il est authentique et réel.

Sara était mal à l'aise et la regarde :

— Marie, je suis désolée...

— N'en parlez pas. Marie fait immédiatement signe :

— Tu as tes propres considérations, je sais. Dis-moi simplement quand tu as besoin de moi.

Sara est vraiment touchée par l'attention inconditionnelle de Marie à son égard. C'est une véritable bénédiction de l'avoir comme amie.

Fabien regarde et sort un petit coffret cadeau qu'il pose sur la table :

— Merci Marie pour tes soins ces derniers jours. Ce n'est qu'une petite marque d'appréciation.

Marie rejette immédiatement :

— Je suis une bonne amie de Sara, ne soyez pas si formelle.

— Je sais, ça vient de moi et ça n'a rien à voir avec elle. Fabien n'a pas l'intention de le reprendre.

Sara le comprend bien et regarde Marie en riant :

— Marie, accepte-le.

— Je n'ai vraiment pas besoin de...

— Il ne le reprendra pas même si vous ne l'acceptez pas. Il est comme ça. Sara dit, impuissante :

— Considère que tu l'acceptes en mon nom.

Cela dit, il ne serait pas convenable que Marie continue à le repousser. Elle acquiesce et l'accepte.

Sara n'a pas apporté beaucoup de choses et n'a qu'une valise. La moitié de son contenu appartient à Néo. Elle laisse derrière elle une partie des choses non essentielles.

— Peut-être que nous reviendrons pour vous déranger. Sara plaisante.

Marie répond immédiatement :

— N'importe quand ! Vous connaissez les codes de sécurité de la porte. Il n'y a pas besoin de clés. Même si M. Fabien vous accompagne, il peut dormir sur le canapé.

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