Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 392

Il se retourne et fait une tête d'enterrement. Le téléphone se connecte immédiatement et Sara semble paniquée au téléphone. Elle demande à Jules,

— Où as-tu emmené mon enfant?

Jules lèche ses lèvres gercées, ignore ses cris et lui pose une question d'un ton coupable :

— Où es-tu maintenant?

— Je cherche mon enfant! Les mains de Sara tremblent tandis qu'elle parle,

— Où avez-vous...

— Nous sommes à l'hôpital", l'arrête Jules. Juste cinq mots et c'est suffisant pour effrayer Sara.

Avant qu'elle puisse lui demander où il cache l'enfant, ce que Jules dit à Sara la stupéfie.

L'hôpital ?

Pourquoi sont-ils à l'hôpital ?

C'est toujours quelque chose de mauvais quand les gens parlent des hôpitaux. Quand Sara pense à ce qui pourrait arriver à son enfant, elle panique et elle a l'impression que ses énergies s'épuisent instantanément. Elle peut à peine tenir son téléphone,

— Qu'est-ce... Qu'est-ce qui arrive à Néo?

— Il va bien. C'est juste une indigestion. Quentin lui a donné des médicaments et une perfusion," explique Jules d'un ton calme mais sous ce ton, il est aussi paniqué que Sara.

Sara n'a pas pu voir l'état de Néo au téléphone. Dès qu'elle pense à Jules qui a emmené Néo sans sa permission et l'a fait entrer à l'hôpital, elle devient furieuse. Sara essaie de se calmer des paniques et des vagues de colère qu'elle ressent, les mâchoires serrées et les joues gonflées. Elle prend quelques grandes respirations pour se ressaisir.

— Dites-moi le numéro de la salle. Je suis en route.

Jules hésite pendant une minute mais il lui donne quand même le numéro.

Sara n'ose pas déclencher Jules en ce moment. Elle craint qu'il n'emmène à nouveau l'enfant s'il n'est pas content. Elle essaie de lui parler avec sa meilleure attitude :

— S'il te plaît, reste là et surveille Néo. J'arrive tout de suite.

Jules ferme les yeux et répond :

— D'accord.

En terminant l'appel téléphonique, Jules s'approche de Néo et lui dit que Sara viendra plus tard. Néo sourit joyeusement :

— Alors je dormirai après que maman soit là.

Le cœur de Jules se serre quand il voit la petite main de Néo sur la perfusion.

— Tu peux dormir d'abord. Je te réveillerai quand ta mère sera là.

— C'est bon. Je peux encore tenir le coup.

En entendant ce que dit Néo, Jules se sent encore plus déstabilisé. Il se reproche de ne pas être un père compétent.

— Je ne savais pas combien tu devais manger avant. J'en tiendrai compte à l'avenir.

Néo lève la tête et regarde l'homme assis à côté de son lit. Ses yeux clignent et il fixe Jules de ses yeux sombres d'un air confus.

— Oncle Jules, j'ai trop mangé. C'est tout. Tu ne dois pas trop t'inquiéter.

Jules tient la main de Néo, celle qui n'a pas de goutte, et le regarde :

— J'ai de la peine pour toi.

La peine de cœur que Jules ressent maintenant n'est rien comparée aux autres sens. C'est un sentiment lié au sang. S'il le pouvait, il enlèverait toute la douleur à Néo et la mettrait sur lui.

Néo regarde attentivement Jules. Même s'il ne se sent pas bien à cause de son estomac, il est très heureux. Il sent que Jules se soucie beaucoup de lui. Il se souvient que Sara a réagi de la même façon la dernière fois qu'il a été malade. Il a pu sentir l'amour qu'ils lui portaient tous les deux.

Cependant, cela le rend encore plus confus. Pourquoi Jules ne s'est pas montré ces cinq dernières années ?

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