Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 454

Après que Néo ait été traîné dans la voiture, Tatiana continue à conduire pendant un moment. Puis elle arrête la voiture et lui couvre la bouche et le nez avec un mouchoir mouillé. Un gaz piquant pénètre dans son corps par le nez et il perd bientôt connaissance.

Tatiana continue de rouler vers le sud. Sa voiture roule très vite. Elle éteint son téléphone et utilise un PHS. Seul un téléphone comme celui-ci ne peut pas être suivi par GPS.

La voiture roule de plus en plus vite. Le paysage urbain devant la fenêtre devient de plus en plus obsolète. Après un long moment, la voiture s'engage sur une route de montagne désaffectée. Tatiana s'arrête au pied d'une colline discrète et transforme sa voiture en une Santana noire préparée à l'avance.

La Santana noire n'a pas de plaque d'immatriculation ni de logo. Elle traîne le corps de Néo et jette le garçon inconscient à l'arrière de sa voiture.

Puis elle recommence à conduire. Peut-être est-ce parce qu'elle a changé de voiture, ou parce qu'elle commence à s'habituer à une telle activité criminelle après tout ce qui s'est passé auparavant, la tête de Tatiana qui était en pagaille se calme maintenant.

Elle suit strictement la route qu'elle a planifiée auparavant. Il y a peu de caméras de surveillance sur cette route. Et au pied de la colline où elle a changé de voiture, il n'y a pas non plus de caméras de surveillance. Donc, elle ne peut pas être facilement retrouvée.

Avant que la nuit ne tombe, elle est déjà arrivée à la jonction de deux villes, qui se trouve à plus de 100 miles de la Cité J.

Il n'y a pas de réverbères dans les environs. Il y a peu de villages ici. Tout ce qu'elle peut voir, ce sont quelques bungalows éparpillés avec des lumières allumées.

Elle s'arrête sur une voie. Pour se dépêcher, elle ne peut que porter Néo sur son dos. En regardant la route noire de la montagne au loin, Tatiana ne panique pas. Au contraire, elle s'enveloppe d'un réconfort qui lui dit qu'elle ne sera pas prise sous cette lourde obscurité.

...

Lorsque Jules arrive à l'entrée du quartier, son grand-père est là aussi. Il est en train de parler avec l'un des responsables du quartier. En voyant Jules s'avancer, leurs visages s'assombrissent tous. Néo s'est perdu en si peu de temps. Personne ne peut en assumer la responsabilité.

— Jules, je suis tellement désolée. Tout était de ma faute...

— Séraphine continue de pleurer et tout ce qu'elle voit dans sa tête est la scène où Néo a été enlevé.

En venant ici, Jules a déjà tout réglé. Apparemment, c'est le plan de Tatiana. Les photos de nu et le rendez-vous au café Amber faisaient partie de son plan pour l'attirer hors de la maison de ses grands-parents. Elle venait voir l'enfant.

Elle a eu recours à un moyen aussi méprisable et a enlevé l'enfant en plein jour. Tout le monde sait que c'est elle qui l'a fait. Mais ce n'est pas parce qu'elle est stupide. Elle est au bout du rouleau et est prête à aller jusqu'au bout.

Jules n'ose pas penser à ce qu'une femme dans un tel état fera à l'enfant. S'il y pense, il fera une dépression nerveuse. En ce moment, il déteste Tatiana autant qu'il aime Néo. Mais il doit rester calme et rationnel. Néo attend toujours son sauvetage et il ne doit pas perdre le contrôle.

Face à ses grands-parents, Jules ne leur en veut pas du tout. Il demande simplement d'une voix grave :

— Quand a-t-il été enlevé ? Où ? Où sont les images de vidéosurveillance?

Séraphine désigne l'endroit où Néo a été enlevé et raconte à Jules le déroulement de l'affaire :

— Tatiana s'est fait passer pour l'institutrice du jardin d'enfants de Néo et m'a dit qu'elle était venue ici avec un papier d'admission que je devais signer. Je me suis souvenu de ce que tu as dit tout à l'heure sur le fait d'avoir choisi un jardin d'enfants pour Néo et je n'ai pas trop réfléchi. Mais qui aurait cru qu'en quelques secondes, elle avait entraîné Néo dans sa voiture et était partie...

Le vieil homme se tient à côté et écoute. Son visage devient presque noir. Bien qu'ils soient tous deux âgés, il ne peut s'empêcher de gronder sa femme :

— Comment peux-tu être aussi stupide ? Combien de fois t'ai-je dit d'être plus prudente ? Mais tu ne le prends jamais au sérieux!

— Qui sait que Tatiana est capable de tant d'astuces ? Que devons-nous faire maintenant ? S'il arrive quelque chose à Néo, je ne veux plus vivre... Puis Séraphine se met à pleurer.

La scène rend les gens tristes et déstabilisés. Tout le monde sait quel est le meilleur résultat et le pire résultat. Leur peur s'accroît avec les pleurs.

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Femme divorcée : une irrésistible envie