Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 466

Après avoir dit quelques mots à Quentin, Sara retourne dans la salle où Jules est allongé sur le lit dans la même position qu'avant. Comme il ne peut pas bouger, il ne peut que tourner ses yeux d'un côté autant qu'il le peut pour voir Sara. Les globes oculaires noirs sont posés sur un côté, ce qui lui donne un air un peu amusant.

Mais Sara s'en moque. Elle s'approche et caresse le front lisse de l'homme,

— C'est bon tant que tu ne fais plus de fièvre.

Jules regarde fixement la femme qui se tient à côté du lit. Quand il se réveille, il n'y a personne dans le service. À ce moment-là, il est paniqué avant d'avoir pu reprendre conscience. Ce n'est qu'après avoir appris que Sara et Quentin se sont précipités dans le service qu'il se sent soulagé.

Cependant, à cause de cet accident, il ne peut que rester allongé dans son lit comme ça, incapable de donner ne serait-ce qu'un câlin. Ce sentiment d'impuissance et de fragilité lui donne l'impression d'être un infirme.

Sara remarque ses émotions négatives et ne sait pas quoi dire pour le réconforter. Après cet incident, la relation entre les deux semble être encore plus précieuse. Elle veut l'accompagner, mais elle sait aussi qu'un homme habituellement si arrogant se sentira certainement mal à l'aise dans ces conditions.

Qui veut montrer son incompétence devant la femme qu'il aime ?

Cependant, Sara n'est pas de cet avis. Elle sait que s'il devient comme ça, c'est pour le bien de son enfant, et pour le sien.

Dans le regard brûlant de Jules, elle se penche plus près des belles lèvres fines de l'homme et l'embrasse légèrement sur ses lèvres sèches.

Il n'y a pas trop de mouvements. Elle se penche juste doucement sur lui et lui donne un léger baiser. Leurs battements de cœur semblent être les mêmes l'un que l'autre à cause de ce baiser.

Sara ne garde pas ce baiser trop longtemps. Elle a peur que cela affecte sa respiration. Ses voies respiratoires sont endommagées, elle doit donc être prudente et faire plus attention.

Elle redresse sa taille et se tient debout, pas trop loin de lui. Elle met soigneusement ses bras à côté de lui, de peur de toucher quelque chose de manière inappropriée.

— Jules, c'est vraiment bien que tu ailles bien.

Quelques jours d'inquiétude se transforment en larmes pétillantes lorsque Jules reprend conscience. Lorsque ses cils clignotent à quelques reprises, elle cligne quelques gouttes de larmes. Jules ne peut s'empêcher de froncer les sourcils en la regardant. Il veut tendre la main pour essuyer ses larmes, mais lorsqu'il utilise un peu de force, son corps s'engourdit. Il ne peut que regarder, impuissant.

— Ne pleure pas... Jules endure la douleur et crache ces deux mots. Il fait de son mieux.

— D'accord, je ne pleurerai pas. Sara ne veut pas affecter ses émotions alors elle lève la main et se frotte les joues de manière aléatoire, écrasant un sourire qui n'est pas beau à voir.

— Néo va bien, tu peux être rassurée. Maintenant que tante Brigitte et Marie l'accompagnent à la maison et que les gardes de Damien sont aussi à l'extérieur, tu n'as pas à t'inquiéter.

Elle cache des informations à Fabien, craignant qu'il ne pense des bêtises et n'aggrave sa maladie.

Jules la regarde fixement et écoute ses paroles. Ses yeux sont le reflet de sa silhouette. Elle est évidemment si petite, mais elle lui donne la force la plus résolue.

— Néo n'a que quelques blessures sur le corps. Le médecin les a déjà examinées et a décidé que ce n'était pas grave. Il est juste effrayé et doit se reposer quelques jours. Sara a peur qu'il s'inquiète, alors elle lui dit ceci .

— Pour l'instant, la chose la plus importante est ton corps. Tu n'as pas besoin de penser à autre chose.

— Que t'a dit Quentin à l'instant? Jules demande après avoir terminé ses mots.

Le cœur de Sara fait un bond quand il lui demande. En pensant à ce que Quentin vient de lui dire, elle ne lui dira de toute façon pas tout cela. Elle est trompée par sa position allongée sur le lit d'hôpital. En fait, il est encore si vif qu'il peut voir à travers elle d'un seul regard.

Sara se lève et lève la main pour attraper la seringue médicale à côté d'elle. En fait, elle évite simplement le regard de l'homme.

— Il me parle juste des problèmes auxquels je dois faire attention lorsque vous faites des exercices de récupération.

— Rien d'autre? La voix de l'homme est grave. Il ne demande pas mais confirme qu'ils ont dû parler d'autre chose.

Sara sait qu'elle ne peut pas du tout le cacher, et elle ne peut d'abord que jouer à l'oreille.

— Frère Quentin a bien dit qu'il pourrait être difficile pour toi de te rétablir par la suite, mais cela ne prend qu'une semaine tout au plus. Ce ne sera pas trop long.

Jules la fixe sans sourciller. Sara se sent faible, mais elle se force à rester calme. Une demi-minute plus tard, elle est si nerveuse qu'elle n'arrive presque plus à tenir. Cependant, cet homme détourne finalement son regard.

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