Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 49

En entendant la voix, Sara était incapable de parler. C’était comme si sa gorge était coincée, une douleur et une sécheresse l’envahissaient. Elle a ouvert la bouche à nouveau, mais aucun mot n’en est sorti. Elle ne savait pas quoi dire.

Sara a même éloigné le téléphone de son oreille et a regardé le numéro au cas où elle ferait une erreur.

C’était bien le numéro de Jules.

— Allô ?

La femme à l’autre bout du fil semblait impatiente.

Sara a repris ses esprits et a raccroché le téléphone en vitesse.

Elle était seule dans l’immense salon. La fenêtre à côté du canapé était ouverte, laissant entrer la brise de la nuit. Sara n’a pas pu s’empêcher de frissonner.

Au son du tic-tac de l’horloge dans la pièce silencieuse, elle pensait toujours à la voix douce de cette femme.

Un rendez-vous avec des clients ?

C’était comme ça ?

...

Pendant ce temps, Jules est sorti des toilettes de la salle VIP de la Perle d’Ambre.

Il portait une chemise noire chatoyante. Les deux boutons de cristal non fermés scintillaient comme des diamants dans la lumière tamisée, révélant ses délicates clavicules. La moitié de son beau visage était cachée par les ombres de la lumière, il avait l’air sombre, mais attirant.

— M. Courbis, quelqu’un vient de vous appeler. Vous n’étiez pas là, et j’ai décroché le téléphone pour vous.

La femme assise sur le côté avait de longs cheveux ondulés, portant un maquillage impeccable sur son visage. Elle était vêtue d’une robe noire moulante qui faisait ressortir son corps parfait.

Même face à une telle beauté, Jules se montrait quand même mécontent à ces mots.

— Qui t’a permis de le faire ?

La femme a paniqué.

— Je...

Damien Portier lui a fait signe et a dit :

— Juliette, tu travailles ici depuis un moment. Comment se fait-il que tu ne comprennes toujours pas les règles ?

— Patron, j’étais pressée... J’avais tort, désolée.

— C’est bon, tu peux y aller maintenant.

Damien a fait un signe de la main et n’a finalement rien dit.

Après tout, Juliette Blanc travaillait dur au club depuis son ouverture, en tenant compagnie aux clients, et y apportait une contribution active.

Jules a vérifié son téléphone. L’appel le plus récent était celui de Sara.

Il a froncé les sourcils, c’est elle qui l’avait appelé ?

Inconsciemment, il voulait rappeler, mais quand il a appuyé sur le bouton, il s’est arrêté.

Il s’est souvenu de ce qui s’était passé dans le bureau aujourd’hui, et de la vidéo qui avait été donnée à Carine. Ses sourcils se sont froncés profondément tandis qu’il a jeté son téléphone sur le canapé et s’est versé silencieusement un verre de vin dans la gorge.

Quentin Bassot et Damien ont échangé un regard. Celui-ci n’avait pas le courage de se rapprocher de Jules et savait qu’il ne pourrait pas le persuader. Il a juste haussé les épaules et a confié cette tâche à Quentin.

Ce dernier s’est déplacé pour s’asseoir à côté de Jules. Il a regardé cet homme-ci, qui avait l’air très froid, et a risqué une question.

— Tu t’es querellé avec ta petite femme ?

Jules avait l’air agité, en prenant une gorgée de vin. Il a répondu de mauvaise humeur :

— Depuis quand mes émotions sont-elles liées à elle ?

Quentin savait qu’il avait bien deviné, et il a pris son courage à deux mains pour continuer à demander :

— Alors, que s’est-il passé ?

Jules s’est servi un autre verre de vin.

— Elle ne peut toujours pas oublier son ex-mari.

C’était un peu gênant de parler d’elle avec d’autres personnes.

En fait, Jules, Damien, Quentin et Matthieu avaient un groupe de chat. Matthieu savait apparemment quelque chose puisque Sara travaillait chez J&M, donc les autres avaient aussi entendu parler de cette fille.

— Qu’est-ce qu’elle a de si génial cette petite femme pour que tu sois sous le charme ?

Boire au milieu de la nuit jusqu’à être ivre n’était définitivement pas le style de Jules.

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