Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 491

En fait, Sara n'est pas le genre de Fabien. Mais il s'est attaché à elle. Cherchant constamment à se rapprocher d'elle, il a parfois l'illusion de l'avoir déjà.

— Fabien, je ne te mérite pas. Sa gorge est serrée et Sara est paniquée.

— Ne t'inquiète pas. Il plie le bout de ses doigts et tape légèrement sur le volant, l'interrompant :

— Avant, je voulais plus de toi, mais plus maintenant. Je suppose que Jules et toi ne vous laisserez jamais aller l'un à l'autre ? J'ai compris maintenant, donc je ne vais plus t'ennuyer. Ne te sens pas désolé ou timide avec moi. C'est sûr que j'ai d'autres options.

Il a l'air cool, mais il est déprimé. Cependant, le bon côté des choses, c'est que comme Jules ne sera pas là pendant au moins six mois, c'est lui qui la protège.

— Fabien, merci.

Fabien se contente de lever le menton et de répondre :

— Vas-y.

La porte de la voiture s'ouvre, puis se referme, et son passager disparaît de sa vue. Regardant le siège en cuir vide, il allume la cigarette qu'il a jetée à nouveau. Le bruit de la combustion ressemble à celui de son cœur brûlé, qui grésille et se transforme en cendres.

...

Jules apprend rapidement ce qui est arrivé à Sara. Il vient de terminer son hémodialyse, et les points rouges sur lui, qui sont les symptômes du traitement, sont encore visibles.

Il est affligé par ce qui est arrivé à Sara, et ne se sent soulagé que lorsqu'il apprend que les hommes de Fabien sont venus à son secours.

Des sentiments forts le submergent. Sarcastiquement, il ne fait plus partie de sa vie, mais est un spectateur.

Le service se tait. Un subordonné vient faire son rapport, mais remarque son expression morose. Avec des papillons dans l'estomac, le gofer renverse avec fracas un flacon de médicaments sur la table.

Il le ramasse à la hâte et se penche en s'excusant :

— Désolé, M. Jules.

La sueur suinte du front du pauvre homme, mais Jules agite négligemment la main et dit :

— Vous pouvez partir.

— Oui.

La porte est fermée, tandis que Jules embrasse à nouveau ses pensées et le silence. Lee pousse la porte et voit cette scène. Il met de côté l'anti-inflammatoire qu'il tient dans sa main et demande tout en ajustant l'instrument :

— Êtes-vous mal à l'aise?

Le cou et les mains de Jules sont couverts de taches rouges, ce qui est effrayant à première vue. Néanmoins, ce n'est rien comparé à ses précédentes crises de dépendance.

— Lee, je veux sortir cet après-midi. Sa réponse n'est pas pertinente.

Lee en est un peu surpris.

— Vous sortez ? Y a-t-il quelque chose d'urgent?

Jules réfléchit un instant avant de répondre, un peu bleu,

— Je veux la voir, elle et l'enfant.

— Vous n'avez pas peur que votre femme découvre...?

— Elle ne le fera pas. Jules appuie sur le dos de sa main, meurtrie à cause de la transfusion, afin de soulager le vasospasme.

— Elle a été brutalisée hier. Je suis inquiet.

Lee pense que Jules devrait savoir qu'il est en mauvaise santé pour quitter la chambre stérile. Malheureusement, lorsqu'il pose son regard sur Jules, il se rend compte que ce dernier est trop faible pour supporter la tristesse.

Il doit avoir de l'espoir pour continuer à se battre, et sa famille est son espoir.

Avec cette idée en tête, Lee est d'accord :

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