Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 554

Jules ne prend qu'un petit pistolet avec lui et fonce droit dans la forêt. Il s'accroupit vers le flanc de la colline. À mesure qu'il s'approche des profondeurs de la forêt, il a de plus en plus de mal à voir clairement les environs. Il n'est capable de voir que la brume blanche. Il est enveloppé dans la brume, avec une visibilité inférieure à 20 mètres.

C'est terrible de marcher dans la forêt avec des montagnes au relief compliqué dans la brume. Une pluie battante est encore mieux que la brume.

Jules est complètement seul. Il n'emporte aucun équipement de communication avec lui, et agit entièrement par ses propres sens et intuitions.

En chemin, ses vêtements ont presque été mouillés. Il marche et s'appuie contre des arbres épais. D'une part, il peut ainsi mieux se couvrir. D'autre part, il utilise les arbres comme référence pour préciser la direction.

Environ 10 minutes plus tard, le bruit de l'eau s'échappe de ses oreilles. Cela signifie qu'il a déjà été proche de la rivière.

Le sachant, Jules charge son pistolet et ralentit. Il regarde autour de lui avec vigilance sans manquer aucun son. Même les feuilles qui bougent peuvent attirer son attention absolue.

Dans un vrai combat, les gens sont toujours exceptionnellement sensibles aux changements de leur environnement. Jules ne fait pas exception. Dès qu'il atteint le centre de la forêt, l'air se transforme en un silence de mort. Il se retourne et s'appuie contre un tronc épais. Il ramasse à ses pieds une pierre de la taille d'un pouce et la jette dans le buisson de plus d'un mètre de haut.

...

...

Deux sons graves retentissent aux oreilles de Jules. Il est familier avec de tels sons, qui sont produits par un pistolet de silencieux. Même si les mêmes sons résonnent dix mille fois dans ses oreilles, il ne les entendrait jamais mal.

Il y a quelqu'un dans ce buisson !

Jules s'appuie contre le tronc pour couvrir son corps tandis qu'il se concentre sur le mouvement dans le buisson. À en juger par sa position et sa taille, il ne peut y avoir qu'une ou deux personnes qui s'y cachent. Il doit se diriger discrètement vers ce buisson, en passant rapidement d'un arbre à l'autre. Il lui faudra deux secondes pour y arriver avec sa vitesse maximale.

Jules prend une grande inspiration et titube.

Au moment où il quitte le coffre, la boue sous ses pieds est abattue par une balle. La boue éclabousse même l'ourlet de son pantalon. S'il était sorti une seconde plus tard, ses pieds auraient été touchés et brisés par cette balle.

Le regard de Jules devient vif. La distance est suffisante. Il n'y a que huit balles dans son pistolet. Sans hésiter, il lève son pistolet et tire deux coups sur le buisson.

Il n'est pas surprenant qu'il ait raté son coup, mais ses tirs pouvaient forcer l'adversaire à sortir. Une fois la position de l'autre partie connue, il ne serait plus en mesure de s'échapper.

Bien sûr, dans la seconde qui suit, une personne sort du buisson sans encombre. Il roule directement derrière un gros rocher. Malheureusement, à part la partie principale, le rocher ne pouvait pas couvrir tout son corps.

Mais le coin exposé des vêtements noirs fait que Jules arrête d'appuyer sur la gâchette.

— Qui c'est?

demande-t-il à voix basse.

Lorsque l'autre partie entend la voix, elle se fige un instant avant de révéler la moitié de son corps. Voyant Jules debout derrière un arbre, il est choqué et demande:

— Pourquoi es-tu là ?

Jules et le capitaine se regardent. Tous deux poussent un soupir de soulagement intérieur. Puis, ils redeviennent nerveux, surtout le capitaine. La dernière personne qu'il veut voir dans cette forêt est Jules.

Ils n'ont pas le temps de discuter ou d'expliquer la raison de la présence de Jules. Ils se retrouvent immédiatement et chacun d'eux se cache derrière un arbre. Les hommes de 1,8 m de haut ne font en fait aucun bruit.

— Prends ça.

Le capitaine sort une arme longue de sa poche arrière et la jette aux pieds de Jules.

— Il y a 15 balles à l'intérieur. Je n'ai pas assez de chargeurs sur moi. Ne les gaspille pas.

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