Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 583

Jeanne monte les escaliers en faisant deux pas à la fois et arrive à la maison. Florian et Charlotte sont tous les deux à la maison. Charlotte se prépare à faire sauter des plats comme des œufs brouillés aux tomates et des épinards à la moutarde. Ce sont les plats préférés de Jeanne.

Jeanne pose le canard rôti dans la cuisine et parle à la hâte:

— Maman, tu dresses l'assiette, je descends maintenant et je reviens vite !

— Descendre ? Je croyais que tu venais de monter, que vas-tu faire ?

— Je vais aller à la supérette et jeter un coup d'œil.

Jeanne trouve simplement une excuse, sort une enveloppe blanche de sa table de chevet et la cache dans sa poche. Puis, elle descend les escaliers en courant en toute hâte.

Elle trotte jusqu'à une voiture et monte dedans après avoir ouvert la porte de la voiture. Elle a peur d'être vue par les personnes qui vivent dans le même quartier qu'elle.

Fabien regarde sa mine paniquée et fronce légèrement les sourcils:

— Pourquoi courez-vous à la hâte ?

— Ah... rien, j'ai peur de vous avoir fait attendre trop longtemps.

Jeanne est un peu nerveuse en s'asseyant une fois de plus sur le siège passager à côté de lui.

Fabien la regarde d'un air mauvais et ne pose pas d'autre question. Il va droit au but:

— Si je suis venu te trouver aujourd'hui, c'est à cause de Néo.

— Néo?

Jeanne le regarde avec surprise.

Fabien évite de voir son regard et son visage ne montre toujours aucune expression. Il a l'air très froid et indifférent:

— Eh bien, il n'arrête pas de me dire qu'il veut te voir et me demande de te demander quand tu seras libre.

En l'entendant dire cela, la déception monte dans le cœur de Jeanne et ses mains qui sont posées sur ses genoux se crispent. Puis, elle dit faiblement:

— Je n'ai peut-être pas de temps pour ces quelques jours, mais je suis libre les week-ends.

Pas le temps ?

Fabien la regarde sans changement d'expression:

— Vous êtes occupée par des emplois à temps partiel ?

— Non.

Maintenant, seule Jeanne se souvient qu'elle ne lui a pas parlé du fait qu'elle va à l'école. Alors, elle lui dit d'un air joyeux:

— Ma mère est sortie de l'hôpital, je peux retourner à l'école et continuer mes études.

Fabien connaît la situation financière de sa famille et sa situation personnelle. C'est juste qu'il l'a vue courir tous les jours dans divers endroits pour travailler et il en oublie presque qu'elle est encore étudiante.

Elle n'est qu'une jeune femme d'une vingtaine d'années, ce qui est l'âge pour étudier.

— Félicitations, vous avez mené la vie dont vous rêviez.

Il est rare que Fabien dise quelque chose de sérieux et Jeanne se détend légèrement après avoir entendu ses paroles. Elle n'ose pas le regarder mais contemple deux arbres par la fenêtre de la voiture:

— Je vous suis très reconnaissante car si vous ne m'aviez pas offert de l'argent, ma mère n'aurait peut-être pas été opérée si tôt. Merci pour tout.

— Me remercier?

Fabien fait comme s'il avait entendu une blague:

— On vous a tiré dessus à cause de moi.

Étant un capitaliste qui joue avec le capital, il est entouré de nombreux dangers invisibles. Quiconque entretient une relation étroite avec lui n'aura pas la vie facile. Peu importe qui ils sont, ils doivent être très attentifs car le monde du capital est comme un jeu qui se joue à chaque minute. Ces chiffres qui changent ont une incidence sur la vie de nombreuses personnes.

Jeanne sent que son aura n'est plus aussi intense, alors elle prend son courage à deux mains pour le regarder tranquillement. Ses dents bien alignées frappent ses lèvres et elle parle avec hésitation après un certain temps:

— En fait, tu n'as pas à avoir une trop mauvaise opinion de toi-même. Bien que nous ne nous connaissions que depuis peu, à mon avis, tu es une bonne personne.

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