Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 601

Sara est soulagée par ce qu'il dit.

— C'est bien. J'avais peur de lui faire du tort.

— Ne vous inquiétez pas. Bien que Néo soit raisonnable, il est encore un enfant. Il n'est pas trop sensible. Détends-toi.

— Je peux rencontrer Fabien un jour?

Sachant qu'elle et Fabien ont été proches autrefois, Sara demande involontairement d'une voix plus douce.

Jules veut dire non. Après tout, aucun homme ne serait prêt à voir sa femme rencontrer son rival amoureux. Mais il sait qu'il ne pourra pas l'en empêcher. Il ne veut pas qu'elle soit distraite parce qu'elle n'a pas pu rencontrer Fabien. Il est d'accord avec l'idée, même si elle ne lui plaît pas. Et il a une demande supplémentaire.

— Vous pouvez vous rencontrer. Mais je serai là aussi.

Sara ne peut s'empêcher de rire de son attitude frustrée et enfantine.

— Je ne fais rien du tout. Pourquoi es-tu si inquiète ?

Il n'a pas arrêté de lui faire des trous depuis qu'ils ont commencé à parler.

— C'est ta faute d'avoir été si proche de Fabien. Je suis jaloux.

Il le dit à voix haute sans ressentir aucune gêne. En plus, il a l'air de dire la vérité.

Sara sait qu'il plaisante. En tant qu'homme d'une trentaine d'années, il est mature et posé devant les étrangers. Mais quand il est chez elle, il se comporte comme un enfant. Le contraste ne la dérange pas, cependant. Pour être plus précis, elle l'aime beaucoup.

Personne d'autre qu'elle ne pouvait voir une telle facette de lui.

Sara a retroussé ses lèvres en signe de résignation et de bonheur.

— D'accord, tu viens avec moi.

En fait, elle a l'intention de l'accompagner. Après tout, pour elle, Fabien est désormais un étranger. Elle a peur de ne pas pouvoir le gérer seule et ne sait pas comment parler des changements survenus ces derniers mois.

Avec lui à ses côtés, elle est à l'aise.

C'est juste qu'avant qu'elle ait pu mentionner le plan, il en a déjà parlé. Observant son regard réticent, elle ne résiste pas à la tentation de le taquiner.

La décision est prise. Le lendemain, après le déjeuner, elle regarde avec hésitation les numéros inconnus envoyés par Jules avant de passer un coup de fil.

Le téléphone sonne longtemps avant d'être décroché. La voix de l'homme est rauque. On dirait qu'il est malade.

— Allô ?

Le cœur de Sara saute un battement à cette voix. Elle lève les yeux vers Jules, dont les yeux sombres semblent pouvoir lui donner une force infinie. Elle se calme et dit:

— C'est Fabien ?

— Sara?

Après avoir entendu sa voix, l'homme respire plus fort. Il répète:

— C'est toi ?

Il a reconnu sa voix en une courte phrase. Les doigts de Sara se sont crispés sur le téléphone.

— C'est moi.

— Où es-tu maintenant?

L'homme semble soudain nerveux, et sa respiration, devenue courte par excitation, passe dans le micro.

— Je suis à la maison. Je veux te voir.

— D'accord, où voulez-vous qu'on se rencontre ? Je me précipite tout de suite.

Fabien accepte sans hésiter, sans tenir compte de la précieuse réunion et de la signature du contrat qui aura lieu plus tard. Ignorant les conseils de son assistant et de sa secrétaire, il se lève immédiatement de son siège, prend les clés de la voiture et se dirige vers l'ascenseur.

Pour lui, toutes les affaires et les contrats ne sont que des chiffres. Peu importe la valeur qu'ils lui apporteraient. Maintenant, tout ce qu'il veut voir, c'est la femme qui a disparu depuis des mois et pour laquelle il s'est inquiété.

— ARMONIA, n° 38 de la rue du Dauphin. Je vous y attendrai.

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