Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 61

Malgré le fait qu’il ait l’air impassible, Jules se sent en fait mal.

Surtout maintenant, en regardant Sara qui est assise à côté de Germain, il a un regard féroce dans ses yeux.

Cependant, il n’a pas d’autre choix que de se retenir.

Il le mérite !

Il se donne toujours des airs, donc il mérite une punition tôt ou tard !

Matthieu ne se soucie pas de lui et continue à discuter avec Germain et Frédéric. Jules se contente de temps en temps d’ajouter quelques mots ou de faire une suggestion. Sara le regarde toujours consciemment ou inconsciemment, mais malheureusement ils n’ont pas l’occasion de parler seuls.

Sara se souvient toujours du but de sa venue ici. Alors qu’elle réfléchit à un moyen, elle entend une voix masculine un peu sourde...

— Mlle Larousse, tu peux boire ?

L’homme assis à côté d’elle, qui est Germain, se penche soudainement plus près de ses oreilles.

Une odeur inconnue du corps de l’homme se répand dans ses narines alors que Sara regarde Jules. Du coup, elle est prise de court et son corps tremble un peu.

Germain, qui le sent, passe sa main sur le dos de Sara.

— Ça va ?

Sara se déplace un peu sur le côté, évitant sa main et lève la sienne pour mettre quelques mèches de cheveux derrière les oreilles.

— Je vais bien. Je… je vais aller aux toilettes.

Le but de prendre au hasard une excuse, est de s’échapper de la pièce.

Moins d’une demi-minute après qu’elle est partie, Jules boit un verre de vin d’un trait et la suit dehors.

Germain est perplexe et regarde Matthieu.

— Qu’est-il arrivé à Jules ?

Matthieu plisse les yeux et affiche un sourire malicieux, ayant secrètement pitié de Germain pendant quelques secondes.

— Tu as fait peur à la petite fille. Jules est allé la calmer.

— ...

Le visage de Germain devient pâle en un instant.

— Euh... je ne sais pas… je ne sais pas qu’elle...

— Du calme, je n’ai rien dit.

Après avoir parlé, Matthieu sourit encore plus, et Germain se sent effrayé.

Frédéric, qui est assis à côté, déglutit difficilement. Heureusement, il n’a rien fait.

...

Après s’être échappée de l’atmosphère suffocante qui règne dans la pièce, Sara se tient devant un lavabo et tend la main pour sentir l’eau du robinet, permettant à l’eau froide de la calmer.

Elle baisse la tête et pense toujours à l’attitude de Jules, qui n’était ni familier ni distant.

Elle pensait que le Jules habituel était suffisamment froid. Mais qui sait, ce n’était que le sommet d’un iceberg. Quand il a vraiment décidé de ne pas se soucier d’elle, c’est le vrai froid.

Depuis qu’elle est là, il l’a rarement regardée, comme s’il n’avait pas l’intention de la remarquer.

Sara se regarde dans le miroir. Son petit visage est peint d’un maquillage impeccable. Le costume noir qui l’enveloppe est parfait, mais elle n’a pas confiance en elle cette fois-ci.

Alors qu’elle est sur le point de perdre la tête, un bruit de chasse d’eau vient soudainement derrière la porte fermée d’un cabinet de toilette et Sara entend une femme dire avec la voix baissée :

— Hé, Alicia est là aujourd’hui, tu l’as vue ?

L’autre personne répond :

— Oui, elle est très chic et je n’ai pas pu l’ignorer.

— Sais-tu ce qu’elle fait ici ?

— Comment le saurais-je ? Personne ne joue avec elle maintenant. Elle est très méprisable.

La femme marque une pause et reprend avec une certaine incertitude :

— Cependant, j’ai entendu dire qu’elle est ici à cause de Jules Courbis.

— Jules Courbis ?

Sara n’a pas l’intention d’écouter leurs paroles, mais après avoir entendu ce nom, elle décide de rester.

— Oui, mes amis m’ont dit qu’Alicia décide de le conquérir ce soir, mais avec quelle méthode, ce n’est pas encore clair.

— Pense-t-elle qu’il va aimer une femme comme elle ? C’est possible, mais sauf si elle le drogue.

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