Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 693

— Vous avez des cigarettes ?

Quentin ouvre le tiroir et lui jette une boîte entière de cigarettes.

Jules l'ouvre immédiatement. Il est évident qu'il est très anxieux. Assise à côté de lui, Sara peut voir ses doigts trembler violemment.

Lorsqu'il porte la cigarette à sa bouche, celle-ci est même légèrement tordue à cause de sa main tremblante.

Sara sait qu'il fait de son mieux pour supprimer ses émotions.

Au fil des ans, il a vécu et travaillé de manière indépendante, et il a rarement l'occasion de rester avec sa famille. En outre, l'environnement familial complexe a conduit à son caractère solitaire.

Cela ne signifie pas qu'il prend sa famille à la légère. Au contraire, c'est la parenté qu'il apprécie le plus. C'est juste qu'il ne sait pas comment exprimer son affection à ses proches.

Comme il dissimule toujours ses véritables émotions, il a tendance à se sentir extrêmement triste et impuissant face à une telle situation.

Jules finit tranquillement de fumer une cigarette. En fait, il a l'esprit complètement vide. Pour être plus précis, il est en transe car il ne sait pas à quoi penser.

Tant qu'il pense à la maladie de grand-père, il est trop angoissé pour continuer à penser.

Après avoir éteint sa cigarette dans le cendrier, Jules dit enfin:

— Quentin, on va tous... se préparer.

C'est parce que Quentin s'attend à ce que Jules dise cela après être resté silencieux pendant un long moment. Il pense qu'il va refuser de croire en la réalité et lui demander de proposer des plans plus réalisables comme avant. C'est à sa grande surprise que Jules lui dit de se préparer mentalement au pire résultat.

Peut-être est-ce parce que les mots de Jules sont trop inattendus, Quentin s'est arrêté un moment après avoir entendu cela. Après un moment, il acquiesce et dit:

— OK. Je vais faire de mon mieux.

Jules reste sans expression, et il semble aussi calme qu'une mare d'eau stagnante.

— Mon grand-père connaît aussi sa propre condition physique, non ?

— Oui.

À part le médecin, son grand-père doit être le seul à être le mieux informé de son état physique. Comme il est encore conscient, il doit savoir qu'il est proche de la mort, même si les autres le réconfortent.

Grand-père ne pourra pas tenir longtemps, et si le traitement continue, il ne supportera pas la grande torture physique.

Jules ferme les yeux. Il n'ose pas imaginer les souffrances que grand-père a connues récemment et celles, plus grandes encore, qu'il est sur le point d'avoir. Tout ce qu'il peut faire maintenant est d'affronter la dure réalité avec un esprit paisible.

— Je m'en vais.

Quentin ne sait pas comment le persuader de rester, et ça ne semble pas être le bon moment pour le faire. Alors il dit juste,

— Fais attention sur le chemin du retour.

Sur ce, il fait un clin d'œil à Sara, lui signalant de s'occuper de Jules, qui est sur le point de craquer.

Comprenant l'allusion, Sara se lève également et suit Jules.

Quand Jules se dirige vers la porte du bureau, il s'arrête soudainement. Heureusement, Sara s'arrête à temps, sinon elle l'aurait déjà frappé dans le dos.

Elle le regarde avec inquiétude.

— Qu'est-ce qui ne va pas ?

Jules ferme les yeux et reste silencieux.

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