Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 702

Comme si quelque chose l'avait frappé, Fabien se pétrifie pendant un court instant.

La première chose qui lui vient à l'esprit est:

— Je peux y aller maintenant ?

Quentin acquiesce et dit:

— Oui, mais ne touchez pas le patient sauf si c'est nécessaire.

— D'accord.

Fabien se dirige vers le service. Cela ne fait qu'une demi-heure, mais il se sent différent dans le service cette fois-ci.

Son cœur est rempli de joie et d'excitation, comme si Jeanne s'était déjà réveillée.

L'infirmière est encore en train de régler les différents instruments reliés à Jeanne. Fabien est coopératif et attend à côté. Lorsque le personnel médical a terminé son travail, il se rend à son chevet.

— M. Fabien, s'il arrive quelque chose, sonnez la cloche et prévenez-nous.

En le faisant comprendre, le personnel quitte la salle. La salle était bondée, mais maintenant il est seul avec elle. Fabien tire une chaise et s'assoit dessus.

Il jette un coup d'œil à son visage, puis au moniteur d'ondes cérébrales dans les deux sens. En faisant cela, il pense aux mots de Quentin sur le fait qu'elle allait probablement se réveiller, et il se sent comme si son cœur avait des ailes et s'envolait de joie.

Il est excité ? Absolument.

Il est heureux ? Oui. Il est heureux du fond de son cœur.

Cependant, ce serait loin d'être ce qu'il ressent. Il a attendu ce jour avec impatience, au point que le désespoir le frappe et lui donne l'illusion que ce jour ne viendra jamais.

Heureusement, Dieu le traite bien.

De sa jeunesse à sa trentaine, Fabien n'a pas ressenti une telle joie depuis longtemps. Peu importe l'argent qu'il gagne ou la taille de son entreprise, il ne ressent rien car il y est habitué. Ce n'est pas qu'il a atteint le nirvana, mais son cœur s'est refroidi.

Pourtant, son sang bouillonne lorsqu'il est assis à côté du lit d'hôpital de Jeanne et qu'il contemple son petit visage pâle sur l'oreiller, sans rien faire. L'excitation coule dans son sang, de ses cheveux à ses orteils.

Il ouvrirait la fenêtre et crierait au monde si ce n'était pas inapproprié de le faire ici.

Il lui faut une demi-heure pour se calmer de l'ecstasy. Fabien se dit qu'il doit être fou. Chaque fois qu'il aperçoit l'onde cérébrale de la jeune femme sur le moniteur, il ressent à nouveau la joie.

Il doit se retenir. Elle n'est pas encore réveillée. Il ne serait pas tardé à être heureux quand elle reprendra conscience.

Fabien perd le sommeil ce soir. Pour être exact, il lui est impossible de l'avoir. C'est comme si quelqu'un avait appuyé sur un bouton de son cerveau. Sans parler du sommeil, il n'a même pas envie de s'assoupir.

Charlotte et Florian viennent livrer le petit-déjeuner le lendemain matin à sept heures, et Fabien est toujours réveillé.

Ils entrent l'un après l'autre et posent deux thermos sur la table de chevet.

— Fabien, viens prendre quelque chose. Je t'ai préparé une soupe tonique. Vous ne pouvez pas continuer comme ça. Ton corps va se décomposer.

Il a perdu un peu de poids en s'occupant de Jeanne, paraissant une taille en moins. Charlotte ne supporte pas de le voir comme ça, alors elle lui apporte chaque fois quelque chose de chez elle.

— Bien qu'il ne puisse pas être comparé à ces précieux compléments, il peut améliorer votre santé dans une certaine mesure. J'espère que vous l'aimerez.

Charlotte est simple et honnête. Tout en parlant, elle verse la soupe dans un bol.

Florian l'apporte à Fabien et lui dit:

— Bois-en un peu.

Fabien regarde la soupe de poulet blanche fumante. Il y a du matsutake et du yartsa gunbu dedans. Ce sont deux compléments alimentaires bons et chers.

Après avoir réfléchi un moment, il la prend et boit une gorgée. La température de la soupe est parfaite et il boit tout d'un trait.

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