Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 717

— Ok, ok, je vais arrêter...

Charlotte s'arrête enfin de pleurer.

— Jeanne, tu te souviens encore de tout, n'est-ce pas ?

Jeanne sourit:

— Oui, je me souviens de tout. Ne t'inquiète pas, maman.

— C'est bien. C'est bien. On s'en est sorti. C'est fini maintenant...

Florian a le cœur brisé en regardant sa sœur dans son lit d'hôpital, mais il ne peut pas le montrer. Il a peur que ses émotions l'affectent.

— Ma sœur, maman et moi sommes là pour prendre soin de toi. Si tu ne te sens pas bien, tu dois nous le dire.

Jeanne aperçoit un garçon à côté d'elle et demande:

— Florian, depuis quand suis-je inconsciente ?

— Plus de trois mois.

Cela fait plus de trois mois.

Ce n'est pas une longue période, mais elle s'étend sur un quart d'année. Elle a seulement l'impression que cent jours sont si courts, comme un clin d'œil.

En ce moment, en regardant Florian, elle sent que son frère autrefois obstiné a beaucoup mûri. Bien que son apparence et sa voix restent inchangées, il devient stable et sans impétuosité.

Jeanne est à la fois satisfaite et affligée lorsqu'elle pense à Florian qui s'est occupé de sa mère lorsqu'elle était malade. Mais c'est la maladie qui l'a obligé à grandir.

— Florian, ça a été dur pour toi.

Dès qu'elle a fini de parler, Florian fait semblant d'être en colère et ouvre les yeux.

— Tu es ma sœur et ce n'est vraiment rien.

Charlotte ne veut pas qu'elle porte ce fardeau émotionnel, alors elle lui dit:

— C'est vrai. Tu es trop polie en tant que grande soeur. Tu dois apprendre de lui.

Jeanne sait que cela doit être très difficile pour eux de s'occuper d'elle. Elle esquisse un léger sourire et ne dit rien.

Cependant, Charlotte dit avec hésitation:

— En fait, Fabien nous a beaucoup aidés cette fois-ci quand tu étais malade. Il s'est occupé de ton frère et de moi et s'est occupé de l'hôpital.

Juste après qu'elle ait dit ça, Florian lève la main et lui donne un coup de bras:

— Maman, elle vient de se réveiller et tu n'as pas à dire ça.

Charlotte a l'air gênée et acquiesce en silence:

— D'accord, je n'en parlerai pas.

Jeanne remarque qu'ils évitent manifestement le sujet et lui cachent quelque chose. Elle sait que c'est parce qu'ils s'inquiètent pour elle, mais elle se sent mal à l'aise.

Cependant, lorsqu'elle pense à cet homme, elle se sent en quelque sorte réticente à l'affronter. Elle ne sait pas si c'est parce qu'elle a lâché prise après l'irritation, ou si c'est autre chose.

Elle a l'impression de perdre tout son enthousiasme à cause de cet enlèvement inattendu. Il ne lui reste plus que les souvenirs qui lui font froid dans le dos chaque fois qu'ils s'approchent d'elle.

— Maman, je sais. Quand j'irai mieux, je le remercierai.

Charlotte voit son expression froide et reste silencieuse.

Aucune personne extérieure ne peut les aider dans leur relation, ils doivent donc la résoudre eux-mêmes.

Ce jour-là, Fabien ne retourne pas dans le service, non pas parce qu'il ne veut pas la voir, mais parce qu'il a peur que sa présence l'agite à nouveau.

Assis dans le service d'à côté, il attend. Il termine d'innombrables cigarettes jusque tard dans la nuit.

En regardant par la fenêtre dans le ciel sombre, il lève les yeux vers l'horloge. Il est déjà dix heures et demie. Il se lève pour s'étirer. Son corps se raidit après être resté assis pendant longtemps. En raison d'une diminution de la circulation sanguine, il fait soudain des mouvements violents, se sent étourdi et manque de tomber.

Heureusement, il y a une chaise à côté de lui, et il ne parvient qu'à se tenir en équilibre avec elle.

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