Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 720

La conversation de Sara avec Jeanne fonctionne. Le lendemain matin, Charlotte lui livre un bol de soupe. À la surprise de Charlotte, Jeanne dit calmement après avoir mangé la soupe:

— Maman, je sais que Fabien a envoyé quelqu'un pour me livrer cette soupe et que c'est toi qui l'as apportée.

Charlotte est choquée, mais elle s'empresse de dire:

— De quoi parlez-vous ? Je l'ai cuisiné pour toi. Ça n'a rien à voir avec Fabien...

— Maman, arrête de mentir. Les ingrédients de la soupe sont particulièrement difficiles à manier. Ça demande des compétences culinaires particulières.

Charlotte ouvre la bouche. Elle veut s'expliquer, mais elle ne sait pas quoi dire. Finalement, elle décide de ne pas cacher la vérité. En tant que sa fille, Jeanne doit très bien la connaître. Jeanne a été si familière avec la nourriture préparée par Charlotte qu'elle peut facilement faire la différence.

Charlotte dit honnêtement:

— Maman ne voulait pas te le cacher. Tu es en phase de récupération maintenant et tu as besoin de te nourrir. J'ai peur que tu ne veuilles pas boire la soupe de Fabien. Mais je n'ai pas le temps de préparer une soupe aussi nutritive tout en m'occupant de toi à l'hôpital.

Jeanne baisse les yeux sur le bol en porcelaine blanche vide qu'elle tient dans sa main. Après avoir réfléchi quelques secondes, elle lève la tête et dit:

— Qu'il le livre lui-même.

— Qui?

Charlotte est choquée.

Jeanne pousse un soupir de soulagement,

— Fabien.

Depuis tant de jours, tout le monde autour d'elle travaille sur ses problèmes. Elle a déjà vingt-deux ans, elle ne peut plus être aussi volontaire qu'une enfant. Elle doit au moins régler ses propres problèmes émotionnels correctement par elle-même.

Charlotte espère naturellement que Jeanne acceptera de voir Fabien. En tant que mère de Jeanne, elle sait que Fabien aime vraiment Jeanne. Si Jeanne l'accepte, elle sera heureuse.

Cependant, la résistance de Jeanne à Fabien a été forte, et Charlotte a peur que cela entrave sa guérison. Elle n'a jamais rien dit sur Fabien, même si elle en a très envie.

Charlotte est ravie de savoir que Jeanne est prête à voir Fabien.

— Ma chérie, es-tu prête ? Tu lui as pardonné ?

Pardonner ?

Jeanne ne le pense pas. Elle a encore des sentiments mitigés à l'idée de le voir. Alors elle secoue doucement la tête et dit:

— Je dois quand même l'affronter.

Sara a raison. Fuir les problèmes ne lui apportera rien. Elle doit essayer de les affronter. Faire face à Fabien signifie aussi faire face à ses vrais sentiments.

— Jeanne, tu es déjà une adulte. Je suis très heureux que tu comprennes. Fabien n'est pas un mauvais homme. Il te traite bien, mais la façon dont tu t'entends avec lui dépend de ce que tu ressens. Quel que soit le résultat, maman est toujours à tes côtés. Tu n'as pas besoin de trop t'inquiéter.

Quoi qu'il arrive, sa famille ne la laissera jamais tranquille.

Jeanne est tellement touchée que ses yeux rougissent. Et elle se sent soudain plus confiante. Peut-être devrait-elle vraiment essayer de franchir le pas.

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Après avoir dit à Charlotte de laisser Fabien livrer la soupe lui-même, Jeanne voit Fabien entrer dans le service avec un récipient isotherme à l'heure du dîner.

Jeanne est capable de se lever du lit et de marcher normalement maintenant. Elle vient de sortir du petit jardin avec un manteau en tricot rouge.

En voyant Fabien entrer, Jeanne enroule instinctivement son manteau en le serrant. Elle pense que Fabien va lui demander pourquoi elle l'autorise soudain à venir chez elle, mais il ne dit rien.

Il dévisse naturellement et en douceur le couvercle du récipient alimentaire isotherme, verse la soupe dans le bol et le pose sur la table de nuit,

— Bon appétit.

Il se comporte si naturellement que les gens croiraient qu'il est venu ici tous les jours pour s'occuper d'elle.

Cependant, l'atmosphère rend Jeanne plus détendue. Si Fabien ne se comportait pas naturellement, elle se sentirait mal à l'aise et gênée. Maintenant, elle se sent bien.

Après avoir posé le repas sur la table, Fabien se dirige vers le portemanteau situé au bout du lit et enlève sa veste de costume, ne gardant qu'une chemise blanche. Et il desserre sa cravate.

Jeanne le regarde quelques secondes, puis le récipient de nourriture. Elle ne dit rien et commence à manger lentement.

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