Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 76

A ces mots, il est presque impossible qu’elle néglige. Sara ne sait pas à quoi pense Victor. Après avoir travaillé avec elle pendant un certain temps, il aurait dû comprendre ce qu’elle voulait dire, mais il a quand même insisté et rendu les choses gênantes.

Il y a un moment de silence dans la voiture. Sara apaise son émotion et regarde la main qu’il lui serre.

— Maître Martin, pourriez-vous me lâcher la main en premier ?

Victor est stupéfait. Même s’il est réticent, il s’abstient et agit comme un gentleman pour lâcher prise. En fait, il a bien compris ce que Sara voulait dire, mais il n’abandonne pas et fait encore illusion.

— Maître Martin, je ne sais pas ce que vous pensez de moi, mais vous êtes sûrement un ancien expérimenté pour moi et mon modèle. Je vous adore et je vous respecte. Mais au-delà de ça, je n’ai rien d’autre, je suis désolée s’il y a un malentendu.

Ces mots sont vraiment directs et décents. Elle n’a pas l’intention de détruire leur relation de collègues, mais elle ne veut pas non plus qu’il y ait de malentendu.

La main de Victor se serre, ses yeux sont empreints d’une émotion féroce.

— Sara, je sais que tu te prépares à divorcer. Cela ne me dérange pas, ni maintenant ni à l’avenir. J’apprécie ton attitude et ta capacité de travail, j’aime aussi ta personnalité. Je sais que tu n’as pas de sentiments pour moi, mais peut-être... peut-être peux-tu me donner une chance de t’approcher ?

En fait, depuis le début jusqu’à maintenant, Sara fait preuve de distance. Elle ne se donne pas des airs, mais c’est un sens naturel, un sens de retenue et de fierté de fille. Elle n’est ni humble ni arrogante, elle peut accepter n’importe quelle émotion. C’est la force sous son apparence faible.

Plus ils s’entendent, plus Victor est attiré par sa distinction interne et externe. Depuis quand a-t-il commencé à avoir des sentiments pour elle ?

Il ne peut pas s’en souvenir. Ce n’est que lorsqu’il l’a vue tomber de l’immeuble qu’il a réalisé ses véritables sentiments.

Une fois que cela est confirmé, il est assez difficile de continuer à le cacher.

Sara ne s’attend pas à ce que Victor soit si persistant, ce qui la rend très nerveuse mais elle ne le montre pas.

— Maître Martin, je n’ai pas l’intention de sortir avec quelqu’un en ce moment. J’espère que nous pourrons rester de bons collègues.

Victor est un peu surpris. Il pensait que Sara ne l’accepterait pas facilement et que le pire serait qu’elle doive y réfléchir. Il était loin de s’attendre à ce qu’on lui oppose un refus catégorique.

Il est confiant en lui-même. Après tout, Sara s’est déjà mariée et n’a pas une bonne position dans l’entreprise. Elle n’a aucune raison de le refuser à moins que...

Ses yeux scintillent.

— Tu as quelqu’un dans ton cœur ?

Le cœur de Sara bat violemment alors qu’elle pense à Jules. Elle répond ainsi de manière ambiguë :

— Oui.

L’attente de Victor se transforme en déception en une seconde. Il détourne finalement le regard et reste silencieux. Après un moment, il déverrouille la voiture et dit d’une voix triste :

— Tu peux y aller.

Sara ouvre la porte et l’air entre de l’extérieur. Après cela, elle peut enfin bien respirer. Face aux circonstances actuelles, elle ne peut rien faire d’autre que d’accélérer pour s’échapper.

...

Sara est troublée par la confession de Victor. Après le dîner, elle serre son ordinateur portable dans ses bras et s’assoit sur le canapé, abasourdie. Elle ne se rend même pas compte que Jules est descendu.

Un verre à la main, Jules s’appuie contre le mur et la regarde.

— A quoi tu penses ?

A ces mots, Sara ne répond pas du tout, elle ne lève même pas la tête.

Jules hausse légèrement les sourcils et lève la tête pour boire le verre d’eau puis marche pour s’asseoir à côté d’elle.

Avec l’affaissement du canapé, le corps de la femme est secoué, et elle réalise ainsi qu’il est descendu.

— Tu as fini ?

Jules ne dit rien mais l’enlace pour la mettre sur ses cuisses, avec un bras sur sa taille, et l’autre frottant ses cuisses fines.

— A quoi tu pensais, hein ?

D’un ton confus, elle répond :

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