Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 82

En dehors de ces mots, Jules ne dit rien d’autre, il n’enlace pas Sara non plus trop longtemps et la lâche rapidement.

Le policier sur le côté s’approche lentement.

— Hé, qui êtes-vous ? Ce n'est pas un endroit où vous pouvez entrer avec désinvolture, vous...

— Scott !

Avant même qu’il puisse finir, une voix forte et rauque vient de derrière. Le policier se fige et regarde en arrière avec incrédulité, puis s’avance pour saluer :

— M… M. le Commissaire ? Pourquoi vous êtes là ?

— Si je ne suis pas là, vous allez mettre M. Courbis dehors ?

Le commissaire de police parle en plaisantant mais en réalité en le blâmant.

Le policier réalise spontanément que l’homme en face de lui n’est pas une personne ordinaire.

— Désolé, je ne savais pas que c’était M. Courbis, quel idiot je suis ! C’est ma faute !

Jules ne s’en soucie pas et jette un coup d’œil à Julia et à Geoffroy. Son regard perçant est insupportable pour ces derniers, ce qui leur fait ressentir une énorme pression.

Julia est totalement abasourdie. Elle a vu l’homme extraordinaire entrer, prendre Sara dans ses bras avec inquiétude, et être salué par le commissaire de police, que se passe-t-il ?

Attends... comment l’ont-ils appelé à l’instant ? M. Courbis ! Serait-ce le Jules Courbis dont a parlé Geoffroy, dont le statut est extrêmement honorable ?!

Julia est prise de court par ses propres pensées. Cet homme n’est pas vieux mais très jeune. Tout son corps est parfait, surtout son visage. Bien qu’il ait un air froid et indifférent, il peut encore bouleverser le cœur des gens.

Mais comment ce genre d’homme peut-il aimer Sara ?

Sans attendre que Julia se calme, Jules prend la parole.

— M. Barbeau, on se retrouve.

Geoffroy panique, mais essaie de rester calme.

— Oui, quel destin.

Qui sait, Jules sourit.

— Oubliez le destin. Je n’aime pas rencontrer des gens dans de telles circonstances.

Devant Julia et Sara, Geoffroy se fait réfuter sur le champ, ce qui le rend gêné.

— M. Courbis, vous êtes avocat, vous devriez être habitué à ce genre d’occasion.

Jules serre fortement Sara dans ses bras, une main dans la poche et parle d’une manière imposante :

— Je ne veux pas que ma femme soit affectée mais seulement cette fois. La prochaine fois, si nous nous rencontrons à nouveau, je ne pense pas que je sois encore si gentil.

Geoffroy reste bouche bée à ces mots. Marie sourit en lui faisant un doigt d’honneur. Le commissaire de police est de toute façon de leur côté, ils n’ont peur de rien.

Lorsqu’il les regarde sortir tous les trois du commissariat, le teint de Geoffroy s’assombrit et il serre fortement les poings. Julia fixe Jules jusqu’à ce qu’il soit complètement hors de sa vue.

En regardant Geoffroy à côté d’elle, Julia a soudainement l’impression d’être comme une blague. Son comportement de vantardise précédent devant Sara est vraiment ridicule. Peu de temps après son divorce, cette femme-ci a un homme si excellent et parfait à ses côtés, du coup, elle se fiche même de Geoffroy.

Quand Sara était avec Geoffroy, Julia était très envieuse. Elle était dans une mauvaise situation familiale et voulait juste trouver un homme honnête avec qui passer le reste de sa vie. En voyant Geoffroy conduire une voiture de sport et vivre dans une villa, elle a été complètement attirée par lui et a trahi son amitié, mais elle ne sentait pas qu’elle avait tort. Elle croyait que tout le monde avait le droit de lutter pour le bonheur, et que Sara ne pouvait pas se comparer à elle.

Cependant, Julia savait qu’elle avait tort lorsqu’elle a vu Jules aujourd’hui. Même sans Geoffroy, il y aura toujours un homme meilleur pour Sara.

Pourquoi ?

Pourquoi tous les hommes aiment-ils Sara ? Qu’est-ce que cette femme a de bon ? Elle, Julia, n’est pas mauvaise non plus !

La jalousie dans ses yeux se transforme en haine. Son esprit est plein de l’apparence de Jules. Sara n’est pas digne, elle seule mérite un homme comme lui !

...

Après avoir quitté le poste de police, Jules et Sara retournent instantanément à la Villa du Valenzieu. Le silence s’installe tout au long du chemin, ce qui rend l’atmosphère quelque peu déprimée.

Après qu’ils sont entrés dans la maison, avant même que Sara puisse soupirer, Jules la pousse soudainement vers la porte. L’entrée est équipée d’un détecteur de lumière, lorsque les deux personnes restent immobiles, la lumière s’éteint rapidement.

Le clair de lune brille à travers la fenêtre. Selon l’horloge, il est huit heures et demie du soir.

— Tu as dit que tu faisais du shopping avec Marie, comment pouvais-tu être avec Geoffroy, hein ?

Il lui pince le menton avec une certaine force.

Sara a peur qu’il comprenne mal, alors elle clarifie hâtivement :

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