Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 93

Ils se fixent l’un l’autre. Sara ne se cache pas. La panique dans ses yeux s’est un peu calmée, et elle regarde l’homme sur le fauteuil inclinable non loin de là.

Fabien hausse les sourcils, visiblement surpris. Même si le sang coule encore, un sourire se dessine sur le coin de sa bouche.

— Non.

Sara soupire de soulagement et pense que, dans certains pays, porter une arme est encore légal.

Après avoir posé cette question, elle se tait. Plus elle en sait, plus c’est dangereux pour elle. Partir d’ici vivante est suffisant pour elle.

Le temps passe minute après minute, Sara reste accroupie pendant longtemps jusqu’à ce que ses jambes soient engourdies et anesthésiées. Alors qu’elle est sur le point de s’effondrer, elle entend soudainement un léger bruit de pas à l’extérieur de la maison en rondins.

Inconsciemment, elle lève les yeux et avant qu’elle puisse voir qui arrive, quelqu’un lance une bombe fumigène ovale par la fenêtre.

Un grésillement retentit dans la maison en rondins. En une seconde, une fumée blanche recouvre toute la maison, on ne voit plus rien.

Tout en se couvrant la bouche, Sara se retire dans un coin et longe le mur en direction de la porte. Quand elle touche enfin la poignée de la porte, elle la pousse sans hésiter et sort en courant mais se fige au moment où elle se retourne.

Cet homme...

Après être restée au même endroit et avoir réfléchi pendant un moment, elle ne peut pas voir quelqu’un en danger de mort mais le laisser derrière elle. Elle court donc vers la maison, mais l’homme sur le fauteuil n’est plus là, il ne reste qu’une bague d’argent brillant.

Il y a un signe de flamme dessus, tout comme lui, mystérieux mais éblouissant.

Sara n’a pas le temps d’y penser et s’enfuit avec la bague. A quelques pas de là, quelqu’un lui étrangle soudainement le cou.

— Ah...

— Ne crie pas.

Fabien tient l’arme à la main mais n’est prêt pas du tout à tirer.

— Puisque tu es venue me sauver, je vais t’envoyer un cadeau. Cette fois-ci, tu me sauves la vie, moi, Fabien Blanchet, je te le rendrai certainement, et tu pourras me retrouver à tout moment avec cette bague.

En entendant sa voix, Sara veut faire demi-tour mais elle est contrée par l’arme.

— Ne regarde pas !

Elle reste spontanément immobile.

Environ une demi-minute après le retrait de l’arme, Sara demande avec tact :

— Je peux partir maintenant ?

Personne ne lui répond. Après qu’elle l’ait répété à nouveau, il n’y a toujours aucune réponse.

Sara regarde en arrière. Bien sûr, il n’y a rien derrière elle. L’homme qui vient de la menacer a disparu depuis longtemps.

Sara regarde la bague qu’elle tient à la main. Elle la porte à son majeur pour bien la garder, puis elle sent quelque chose d’irrégulier dans la bague.

En regardant de plus près, il s’agit d’une rangée de chiffres arabes, qui devrait être une série de numéros de téléphone.

Sara est stupéfaite. Il s’avère qu’il a laissé la bague dans ce but.

Est-ce parce qu’elle est revenue pour le retrouver ?

Sara sent intuitivement qu’il s’agit d’un homme dangereux, et s’apprête à jeter la bague. Mais au moment où elle l’enlève, elle la porte à nouveau. Elle pense que cela pourrait être dangereux si d’autres personnes la ramassaient.

...

Après avoir quitté la maison en rondins, Sara enlève son manteau et le met dans son sac. Elle trouve un motel à proximité avec un prix bon marché, dans lequel l’environnement est vraiment mauvais, il est si humide avec une moisissure dans la chambre.

Après avoir lavé et séché ses vêtements, Sara prend un long bain. Elle est insomniaque à cause de cet homme et rallume le téléphone. Elle veut juste se distraire, mais avant qu’elle ne le mette en mode avion pour jouer à un jeu, Joël l’appelle.

Sara hésite une seconde avant de décrocher.

— Allô ?

— Mme Larousse ?

Joël crie d’un air incertain.

— C’est moi.

— C’est vraiment vous ! Mme Larousse, vous avez enfin répondu au téléphone. Où êtes-vous maintenant ? M. le Président va être fou de vous trouver !

Joël est extrêmement excité et anxieux en même temps.

Sara est stupéfaite.

— Jules ?

— Oui, M. le Président est revenu aujourd’hui et est parti à votre recherche juste après avoir atterri. Mais vous n’êtes pas à la maison et on ne peut pas vous joindre non plus. Si vous ne répondez toujours pas au téléphone, il va probablement vous chercher dans toute la ville !

Joël veut pleurer. Si elle ne pouvait toujours pas être jointe, Jules lui a demandé de l’appeler 24 heures sur 24. Cela fait plus de cent tentatives et il a mal à la main...

Sara ne s’attend pas à ce que Jules revienne si soudainement, et encore moins à ce qu’il la retrouve.

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