Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 96

— Hé, votre monnaie, Monsieur...

L’employée poursuit Jules en courant, mais malheureusement, il n’y a que du gaz d’échappement. Le SUV Bentayga s’est précipité et a disparu de la vue.

L’employée regarde les 81,3 euros qu’elle tient dans sa main et son cœur bat la chamade. Un homme comme lui, qui porte des vêtements élégants et conduit une voiture de luxe avec un visage parfait, est venu au milieu de la nuit seulement pour acheter des serviettes hygiéniques.

Il est difficile d’imaginer quel genre de femme a pu le pousser à faire cela.

...

Jules conduit tout le chemin jusqu’à la Villa du Valenzieu. Pour Sara, il vaut mieux être assise ou couchée, mais elle est debout dans le salon quand il revient. Elle attrape alors rapidement le sac en plastique noir et court aux toilettes.

Cinq minutes plus tard, elle sort des toilettes. Le monde semble plus lumineux pour elle.

Cependant, elle se sent heureuse juste un peu de temps et ressent une douleur aiguë dans l’abdomen jusqu’à ne plus pouvoir sortir du lit. Depuis son plus jeune âge, chaque premier jour de ses menstruations est très douloureux, dans les cas les plus graves, des vertiges et des nausées peuvent survenir.

Jules sort de la salle de bain après avoir pris une douche. Il n’a pas bien dormi ces derniers jours à cause du décalage horaire. Et aujourd’hui, il veut juste avoir un bon sommeil en la serrant dans ses bras, mais qui sait, quand il ouvre la couette, il voit le corps de Sara se courber de façon inconfortable.

Jules n’a aucune idée du problème des règles des femmes et lui demande mais n’obtient pas de réponse. Avec une certaine irritabilité, il appelle Quentin.

— Le ventre de Sara est extrêmement douloureux pendant ses règles, y a-t-il un moyen de le soulager ?

Quentin, étourdi, vient de faire une opération et n’a pas encore mangé, il finit par éclater à ces mots :

— Je suis chirurgien pas gynécologue ! Une dysménorrhée en période de menstruation est normale tant qu’elle ne vomit pas.

Jules le traite comme un vieil homme ménopausé et ignore son cri.

— Je demande comment le soulager.

Sous le coup de la colère, Quentin enlève le masque chirurgical et le jette à la poubelle. Lorsqu’il s’agit des termes de l’éthique professionnelle, il répond quand même :

— Les analgésiques seraient efficaces, mais ils ont des effets secondaires, ou alors il suffit de boire du sucre brun et du gingembre chauds, c’est un peu efficace aussi.

— Du sucre brun et du gingembre cuits ensemble ?

Jules n’a jamais fait ce genre de choses, c’est assez difficile pour lui, donc, il demande en détail.

— Oui. Jules, tu exagères trop. Ce n’est qu’une douleur menstruelle, ce n’est pas grand-chose et tu m’appelles même, tu la traites trop prudemment, non ?

— Elle est ma femme et alors, ça te dérange ?

Après avoir parlé, sans attendre la réponse de Quentin, il raccroche.

Quentin remet son téléphone dans sa poche, le trouvant à la fois drôle et agaçant.

— On ne peut pas même le dire ?

Sally vient de sortir de la salle d’opération lorsqu’il prononce ces mots. Elle regarde son directeur et croise son regard par hasard, puis fait l’idiote,

— M. le Directeur, qu’est-ce qui ne va pas ?

— Oh, rien.

Quentin répond avec désinvolture. Quand il découvre que c’est Sally, il ajoute une autre phrase,

— Comme toi, tu me fais toujours m’inquiéter et m’énerver.

— ...

Sally est très innocente, pourquoi l’impliquer ?

— Ne reste pas debout là, va dans mon bureau pour ranger les choses.

Quentin agite la main, plein d’une posture de leader.

Sally sourit jaune. Elle vient de rester debout sur la table d’opération pendant trois heures et avant de pouvoir reprendre son souffle, elle est à nouveau asservie par Quentin. Beaucoup de stagiaires l’enviaient d’être l’apprentie de Quentin, seul le fantôme sait ce qu’elle a vécu.

Quentin regarde son visage frustré et lève les sourcils :

— Pourquoi, tu ne veux pas ? Eh bien, je vais demander à quelqu’un d’autre...

— Si, si !

Sally saute précipitamment devant lui,

— J’y vais, j’y vais...

« Va te faire foutre ! »

Pour la dernière phrase, elle ajoute silencieusement dans son cœur, n’osant pas s’exprimer.

Quentin hoche légèrement la tête et retrousse ses lèvres, puis pousse ses épaules pour la faire avancer,

— Vite.

...

Après avoir raccroché, Jules se rend directement à la cuisine. Il trouve une marmite à soupe qui n’a jamais été utilisée auparavant, coupe le gingembre en rondelles, puis sort du sucre brun du congélateur et le met à l’intérieur. Dix minutes plus tard, il verse de l’eau de gingembre dans une tasse.

Une odeur dense de sucre roux et de gingembre entre dans la chambre. Il regarde la petite silhouette sur le lit,

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