Roman Le secret des nuits d'amour chapitre Chapitre 102

Lorsque François est descendu de l’avion, ses yeux regardaient anxieusement la foule. Quatre mois avaient passé et sa fille lui manquait.

Mais il n’a pas vu Liliane, et comme il était un peu déçu, quelqu’un s’est approché de lui et lui a dit :

— Vous devez être Monsieur François, je suis venu vous chercher, veuillez me suivre.

L’homme a aidé François à rassembler ses affaires et l’a conduit à l’avant.

— François voulait demander pourquoi sa fille n’était pas venue le chercher.

— Je suis venu le chercher, la dame ne se sent pas bien et ne peut pas venir dans un endroit plein de monde.

L’homme a expliqué à François.

Peut-être qu’à ce moment-là la dame était encore en colère contre M. Fabien, parce que ce matin Liliane était prête à aller chercher son père, mais elle était très mal, elle vomissait sans arrêt, ne pensait même pas à manger, son estomac n’acceptait pas du tout de nourriture.

Bien sûr, Fabien ne voulait pas la laisser partir, alors il a appelé le médecin de famille pour qu’elle soit mise sous dextroza.

— Quand François a appris que c’était Liliane qui était malade, il est devenu très nerveux. Cette enfant n’avait jamais eu de mère à aimer depuis qu’elle était une petite fille, tout cela parce qu’il l’avait élevée seul.

— Pas vraiment, c’est parce que la dame est enceinte et a beaucoup de maux, donc il ne se sentait pas à l’aise avec son départ. Cependant, Monsieur François, faites attention, nous serons bientôt de retour et vous pourrez voir la dame.

L’homme a expliqué à François.

Lorsqu’il a appris que c’était sa fille qui était enceinte, François a été soulagé. Sa mère avait également souffert de maux lorsqu’elle était enceinte d’elle, et François s’était alors occupé d’elle avec beaucoup d’attention, bien qu’elle ait fini par les abandonner, mais il n’avait aucun regret.

— Ce Pierre, il a toujours été très gentil avec Liliane, a dit François avec un sourire.

Ces mots ont laissé l’homme incapable de répondre :

— Pierre ? N’est-ce pas le nom du directeur du groupe Ramirez ? Quel est le rapport avec Mme Liliane ?

Lorsqu’ils sont arrivés à la villa, l’homme a conduit François à l’intérieur. Liliane était toujours allongée dans le salon, sous perfusion. D’un autre côté, Fabien était déjà parti au travail, ce qui était une bonne chose d’ailleurs, car Liliane se sentait mal à l’aise rien qu’en le regardant.

— François était affligé de voir sa fille attachée à un dextrose.

— Papa, tu es de retour ! Le voyage a été tranquille ?

Dès que Liliane a vu son père, elle a souri.

— Calme-toi, mon enfant, comment te sens-tu, tu vas mieux ? J’ai entendu dire que tu n’as pas eu une bonne réaction, mais tu devrais faire attention. Tu dois manger des choses acides, c’était la même chose pour ta mère, a dit François à Liliane.

Il a ensuite parlé à la personne à côté de lui et a demandé que l’on apporte quelque chose d’aigre à Liliane.

Alors ils ont vite apporté à Liliane des oranges aigres.

François est allé se laver les mains et a aidé Liliane à en éplucher.

— C’est bien, tu peux en manger un peu d’abord et t’y habituer progressivement.

Une fois épluchée, François a nourri sa fille.

Liliane l’a mangé d’une seule bouchée sans le moindre goût d’amertume.

Georges, qui avait goûté l’acidité de ces oranges, avait l’impression que sa langue piquait rien qu’en le regardant les manger, car ces oranges étaient très acides.

— C’est très savoureux, j’en veux encore.

Liliane n’a pas du tout senti que c’était aigre, mais elle a estimé que c’était tout à fait à son goût.

En un clin d’œil, elle a terminé l’une des oranges acidulées.

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