Roman Le secret des nuits d'amour chapitre Chapitre 122

— François, c’est toi ?

François faisait ses courses au supermarché. Sa fille étant récemment rentrée au village, François se retrouve seul, mais maintenant qu’il n’a plus d’affaires à régler, ses journées sont toujours aussi détendues et normales.

Il a entendu quelqu’un l’appeler et a vu une belle dame qui le regardait.

François regarde la dame et se fige, son émotion est telle que les légumes dans sa main tombent au sol.

— Joëlle ?

cria doucement François, mais ses pieds étaient lourds et il ne pouvait pas bouger.

Joëlle Blondeau s’est approchée et a pris la main de François, le regardant attentivement, des larmes ont commencé à couler.

Elle était revenue pour le chercher, lui et sa fille. Elle avait déjà localisé sa fille, mais elle avait appris que François était parti à l’étranger pour un traitement médical pour son problème cardiaque.

— Ne pleure pas, tu ne seras pas belle si tu le fais. Ma Joëlle est la plus belle femme de ce monde.

François a voulu essuyer les larmes de Joëlle, mais dès qu’elle a levé la main, elle l’a aussitôt baissée, car il n’était plus en mesure de le faire.

Prenant un mouchoir dans sa poche, François le tend à Joëlle.

— François, tu es toujours le même.

Joëlle a pris le mouchoir et a essuyé ses larmes. Elle se sentait trop gênée devant François.

— Depuis combien de temps es-tu revenue ? As-tu vu ton bébé ?

demande François à Joëlle.

— Je suis revenu depuis plus de six mois, et j’ai déjà vu ma petite fille. Elle a été bien élevée par toi, je t’en suis très reconnaissante, François. Si on allait prendre un café ? Joëlle avait stabilisé ses émotions.

Lorsqu’elle était dans la voiture à l’instant, elle a vu François et s’est empressée de demander au conducteur d’arrêter la voiture, puis elle est sortie et l’a poursuivi jusqu’au supermarché. L’endroit étant très grand, elle a dû faire plusieurs fois le tour avant de le trouver.

— Très bien, allons-y.

François savait ce qui allait se passer.

— François, bois. C’est le café Espresso que vous aimez tant.

Joëlle a aidé François à commander le café.

— C’est difficile pour vous de ne pas vous souvenir de mes goûts, merci Joëlle.

François a pris sa tasse de café, mais il ne l’a pas beaucoup aimé après en avoir pris une gorgée.

La scène est alors devenue inconfortable et Joëlle ne savait pas par où commencer. La personne à qui Joëlle devait le plus dans sa vie était François.

François ne savait pas quoi dire, c’était un homme honnête que l’on pourrait qualifier de trop honnête.

— François !

— Joëlle !

Ils sont restés silencieux pendant un long moment, puis soudain ils ont crié leurs noms en même temps.

— Tu y vas en premier.

Les deux personnes ont dit la même chose au même moment.

— Très bien. Laissez-moi parler en premier.

François a estimé qu’il était normal qu’il parle en premier.

— Liliane est une fille très bonne et obéissante. Elle n’a jamais posé de questions sur sa mère pendant toutes les années où vous avez été absent, probablement parce que vous êtes parti quand elle était très jeune et qu’elle n’a donc aucune impression de vous.

François a rendu compte à Joëlle des affaires de sa fille pendant ces années, plus ou moins.

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