Roman Le secret des nuits d'amour chapitre Chapitre 148

Lorsqu’elle a été la cible d’un commentaire désobligeant de Grand-mère Peletier, Colette n’y a pas cru et a gardé le silence. Elle a toujours été gâtée par sa famille depuis l’enfance et ne tolère pas d’être offensée, alors si grand-mère veut une bagarre, Colette ne se retiendra pas.

— C’est bon, c’est bon. Maman, s’il te plaît, n’en dis pas plus. Colette, ne le prends pas si mal.

Frédéric était dans un dilemme. La famille était paisible avant que grand-mère ne vienne vivre avec eux. Elle n’était là que depuis quelques jours, et pourtant il y avait déjà des disputes quotidiennes à la maison.

— Frédéric, maman se fait vieille. Tu me détestes déjà ? Je ne suis pas polie, et je ne suis pas le genre de personne qui s’habille de façon aussi salope tous les jours. Je ne suis plus attachant, n’est-ce pas ?

Grand-mère a serré les mains de Frédéric et s’est mise à pleurer.

Réalisant qu’elle était accusée de façon malveillante avant même d’avoir pu prononcer un mot, Colette se retourne et part en trombe.

Frédéric veut suivre Colette, mais la grand-mère l’agrippe fermement et refuse de le lâcher. Sentant son emprise, Frédéric n’avait pas l’intention de dire quoi que ce soit de blessant à sa mère, car elle avait traversé beaucoup de difficultés en vivant seule dehors, et c’est la raison pour laquelle il l’a ramenée à la maison, car il voulait que sa mère soit heureuse, mais cette situation était trop douloureuse.

— Maman, je sais que tu as été blessée. Je vais en parler à Colette, c’est une femme raisonnable, et je suis sûr qu’elle comprendra vos efforts ardus.

Frédéric a emmené Mamie sur le canapé et l’a assise, la réconfortant lentement.

Fabien et ses deux frères étaient également là pour tenir compagnie à la grand-mère. Cependant, Liliane et Laurence se sont éclipsées, car elles n’avaient pas grand-chose à dire après l’événement de cette nuit. De plus, la grand-mère avait été particulièrement méchante avec Liliane, alors Liliane penchait pour Colette, qui avait toujours été en faveur d’elle.

— C’est très difficile pour moi d’être ici seule. Bien que Nicoline soit une gentille fille, je suis encore très vieux et il y a un fossé entre les générations lorsque je lui parle. Je me sens si seul.

Grand-mère avait l’air très pitoyable.

— Frédéric ne voulait pas que sa mère parte. Même s’il y avait des querelles, ils étaient toujours une famille et devaient vivre ensemble. Grand-mère était très vieille, et il était temps pour lui de faire son devoir filial.

— Je sais que tu penses toujours au meilleur pour moi, ma chère. Je voudrais amener Clotilde, car elle n’est pas une étrangère. Pensez-y, elle est aussi la mère de vos deux enfants. Bien qu’elle et vous soyez divorcés, elle ne vous a jamais rien demandé, n’est-ce pas ? Elle aussi a beaucoup souffert, et j’ai l’habitude de vivre avec elle.

dit la grand-mère en regardant l’expression de Frédéric.

— Maman, je devrais peut-être en discuter avec Colette. Tu sais qu’elle est responsable de la famille.

Au fond, Frédéric n’aimait pas cette idée. Mais maintenant que sa mère en parlait, il ne pouvait pas trouver le courage de la rejeter en bloc.

— Grand-mère a raison, papa. Demande à maman de déménager ici, laisse-la vivre avec grand-mère. Sinon, maman sera seule en banlieue quand grand-mère restera ici.

Jocelyn et Nathan souhaitaient depuis longtemps vivre ici avec leur mère.

Ce n’était pas qu’ils voulaient prendre soin de leur mère, mais qu’ils voulaient récupérer le pouvoir dans la famille avec l’aide du retour de Clotilde.

Clotilde n’était pas du genre à se laisser faire et détestait Colette du fond du cœur. Cependant, il ne lui est jamais venu à l’esprit qu’elle et Frédéric divorceraient pour que Frédéric puisse être avec Colette.

Maintenant que ses enfants sont favorables à l’idée, Frédéric ne sait pas quoi faire. En fait, il ne voulait pas que Clotilde vienne, mais il hésitait depuis que sa mère l’avait suggéré.

— Papa, laisse notre mère venir. Nous couvrirons ses frais de subsistance nous-mêmes, donc nous n’utiliserons pas l’argent de la famille Peletier.

Jocelyn a fait un mouvement inattendu.

— Fabien, qu’en penses-tu ?

Coincé par ses exigences, Frédéric n’a pas eu d’autre choix que de demander à Fabien, qui était resté silencieux tout ce temps.

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