Roman Le secret des nuits d'amour chapitre Chapitre 26

Sabrina n’a pas pu retenir une gorgée de bière, celle-ci en a jailli de sa bouche, mais heureusement, Liliane a réagi autant rapidement qu’elle l’a esquivé.

— Liliane, tu es vraiment mariée ? Tu n’as même pas vu son apparence. Je pense que tu as dit des bêtises par la colère ce jour-là, et...tu vives même dans sa maison, où est sa maison ? Je vais le chercher, même s’il est vieux ou laid, tu dois le voir, n’est-ce pas ?

Sabrina ne comprenait pas ce que pensait Liliane.

Quand Liliane était à l’université, bien qu’elle soit la plus belle fille du département, elle avait toujours été conservatrice, mais maintenant elle a beaucoup changé !

— Peu importe, on ne retiendra cette relation que deux ans, il me l’avait déjà dit qu’on divorcerait deux ans plus tard, je ne sais pas la raison qu’il s’est marié avec moi, ni celle-ci pour le divorce, mais il a promis de me donner dix millions pour me compenser après la séparation.

Liliane a également pris une gorgée de bière, elle était déjà calme à ce moment.

Ce qui était le plus important, ce qu’elle avait l’argent pour que son père puisse se faire soigner. Quant à elle-même, elle avait déjà perdu sa réputation au jour du mariage, son mari actuel était gentil avec elle, il l’hébergeait, subvenait à ses besoins et lui donnait même de l’argent.

— Si ton père savait que tu avais divorcé avec Pierre et que tu t’étais mariée avec un inconnu, qu’en penserait-il ?

Liliane s’est tue, en mangeant des crêpes, elle se rappelait le jour où son père était en réanimation. Georges a déjà dit qu’on attendait le cœur adapté, après qu’on lui greffe le cœur, même s’il le saura, cela n’influencera pas trop sa santé.

— Mon mari est en train de chercher le cœur adapté pour mon père, tant que papa change un nouveau cœur, il se guérira, a dit Liliane.

— Salut, Liliane, Sabrina.

Lorsqu’elle se bavardaient, une grande silhouette s’est approchée d’elles et leur a dérobé la lumière.

— Dylan ?

— Dylan ?

Liliane et Sabrina ont levé la tête et ont vu Dylan qui souriait.

— Pourrais-je m’asseoir ici ? a-t-il dit d’un ton doux comme la brise au mois de mars.

— Oui, oui, bien sûr, avec plaisir, on a quelqu’un qui va régaler, a plaisanté Sabrina en passant son bras autour des épaules de Dylan.

— Pas de problème, je vous l’offre, alors, servez-vous à discrétion ! dit Dylan, tout content.

Ils mangeaient en bavardent, tous joyeux.

— Lionel, arrête-toi, s’il te plaît.

Dans la voiture, Fabien semblait voir sa femme manger des crêpes à la terrasse, afin de vérifier si c’était elle, il a demandé au chauffeur de s’arrêter.

C’était bien elle, avec l’homme qu’il avait rencontré dans l’hôpital ce jour-là. Elle était tellement contente, il n’avait jamais vu ça quand elle était avec lui. Hier soir, elle avait eu de la fièvre, mais maintenant, elle mangeait des crêpes et buvait même de la bière, elle a complètement négligé sa santé.

A cette vue, M. Peletier, fou de rage, a déjà oublié le fait que sa femme ne le reconnaissait pas, il a ouvert la portière et est descendu de la voiture, il s’est dirigé vers Liliane et s’est installé à côté d’elle.

A ce moment-là, les trois personnes parlaient de leur enfance, soudain, quelqu’un s’est assis à côté de Liliane, ils ont fermé la bouche immédiatement. Sabrina a réagi en premier et l’a salué.

— M. Peletier ?

— Oui, a ricané Fabien.

Les autres l’ont tous salué, tandis que Liliane le regardait et n’avait pas l’intention de lui parler.

Il ne savait pas qu’elle était en effet stupéfaite de sa présence, parce qu’elle avait demandé quelques jours de congé de maladie, mais elle a été découverte par le fait qu’elle mangeait ici.

En voyant qu’elle restait silencieuse, Fabien a pris son verre.